Emeutes immigrationistes en CalifornieDepuis plusieurs jours, les ONG immigrationistes américaines mènent une offensive contre les actions du département fédéral de lutte contre l'immigration illégale, l'ICE. Ces ONGs ont pris ppour cible la ville de Los Angeles. Depuis cette date, les émeutiers agressent les équipes de l'ICE, bloquent les convois ICE dans les rues et les autoroutes, se livrent au pillage et à l'intimidation de la population paisible. Trump a fait intervenir la Garde Nationale qui cependant, n'a pas le droit d'utiliser ses armes léthales. Depuis hier, Trump a fait envoyer un bataillon de Marines, devant l'aggravation de la situation. En réplique, le gouverneur de Califormie, le démocrate Newsom, a porté plainte en justice contre Trump. L'importance de l'insurrection à Los Angeles semble assez élevée. Il ne semble pas que l'action s'étende ailleurs aux USA. Il faut attendre. Typiquement, une révolution a besoin d'une masse d'émeutiers qu'il suffit de diriger vers des points de combat contre les forces du pouvoir à détruire. Plus celles-ci se défendent, plus la masse d'émeutiers, convenablement contrôlée, s'enhardit et même se renforce des tièdes qui sentent que l'initiative échappe peu à peu au pouvoir en place. La situation peut alors ou bien déboucher sur un abandon des forces de répression du pouvoir en place : la "révolution" triomphe et peut installer son régime - ou bien la répression "éteint" l'activisme des émeutiers : le régime en place conserve son pouvoir et doit alors identifier les "meneurs cachés" qui contrôlaient les émeutiers. La très forte polarisation de la politique aux USA, comme partout en Occident, n'est pas seulement politique au sens des institutions républicaines. La polarisation occidentale est devenue civilisationnelle entre le conservatisme d'une part, et le progressisme woke d'autre part. Le premier est largement inorganisé parce qu'il reposait jusqu'à il y a une trentaine d'années sur des partis politiques qui, depuis, ont trahi sa cause à peu près partout en Occident. Le second n'est pas mieux fédéré politiquement et de plus, il est divisé en factions qui se détestent : les minorités caractéristiques du progressisme woke. Or, l'immigrationisme est un marqueur fort de l'appartenance au progressisme "woke". Plus que le transgenrisme ou l'écologisme, l'immigrationisme profite de vagues et très anciens mouvements "universalistes" comme le catholicisme aujourd'hui défunt ou l'universalisme des Lumières qui inspire encore une frange plus politique du progressisme woke. L'immigrationisme profite surtout de son exploitation par la caste des hyper-milliardaires qui, depuis la chute des blocs de l'ère soviétique, a développé des structures totalitaires du mondialisme financier et commercial. En effet, l'immigrationisme est un instrument - il n'est pas le seul, mais c'est un instrument de choix - pour la destruction des nations qui structuraient l'ancien monde. Cet "ancien monde" que la Caste veut absolument abolir, détruire, renvoyer aux oubliettes de l'Histoire. Pour une société grégaire, raréfiée, d'individus indistints, instinctifs, soumis aux "organes sociaux". Et quoi de mieux qu'un bonne vieille révolution pour hâter cette table rase si intensément désirée par la Caste ? Dans cette perspective, Los Angeles n'est qu'une étape. On verra si les mêmes émeutes parviennent ailleurs - à Dallas, Pittsburg ou Chicago. Mais aussi à Londres, Paris ou Berlin. S'y trouvent les mêmes ONGs, les mêmes populations susceptibles de conduire des émeutes et de les faire dégénérer. Nous verrons. Cette fois ou une autre. |