Emeutes immigrationistes en Californie

Philippe Brindet - 11/06/2025

Une surveillante dans un collège d'une petite ville sans histoire surveillait l'entrée des collégiens ce matin-là. On en est là en Occident. Et pas seulement en France. Un peu au-delà, dans la cour du collège des gendarmes fouillaient le sac de quelques collégiens pris au hasard. Voyant celà, un adolescent son couteau et tue la surveillante. Les gendarmes l'appréhendent immédiatement.

La nouvelle est immédiatement relayée par la presse, notamment radio et télévision. L'indignation est encore plus élevée que d'habitude, parce que, quelques heures avant ce crime, Macron attaquait ce qu'il appelait le "brainswashing" de certains organes de presse et l'instrumentalisation de ces faits divers par l'extrême-droite.

La réaction des organisations mises en cause est immédiate : Macron est déconnecté de la réalité.

La question de savoir si Macron :

  • est "déconnecté de la réalité" ;
  • se moque du peuple français ; ou si
  • sert des intérêts étrangers à ceux de la République française ;

est certainement depuis bien lontemps strictement sans aucune pertinence.

Ce que nous savons tous, c'est que :

  • "ils" vont organiser une minute de silence dans tous les collèges ;
  • "ils" vont rassembler une marche blanche avec bougies, nounours et fleurs multicolores ;
  • "ils" vont organiser une manifestation de solidarité avec les enseignants menacés ;

"Ils" vont parler, pérorer, vaticiner sur :

  • un enfant irresponsable, ignorant l'empathie ;
  • Un déferlement de violence insensé ;
  • la mobilisation du gouvernement pour faire reculer le crime ;
  • "Nous n'accepterons jamais" ;
  • 'le criminel est en perte de repère quant à la valeur de la vie humaine, à laquelle il n'attache pas une importance particulière."

Et "ils" ne feront rien.

Et nous ne ferons rien. Plus encore nous élirons les mêmes qui emploieront les mêmes qui ne font rien.

Et me demandera t'on :

que feriez-vous, vous, le petit gros plus fort que tout le monde ?

Et je répondrais ceci :

D'abord les gendarmes qui étaient à quelques mètres du criminel, devaient l'abattre d'une balle dans la tête. Ensuite, l'Etat devait exproprier les biens de toute la famille du meurtrier pour défaut de surveillance d'un individu dangereux, placé sous leur garde éducatrice. Le produit de l'expropriation est remis à la famille de la victime. Le tout en 8 jours.

Et en choeur, "ils" me répondent :

Vous êtes un fou dangereux.

Et "ils" viennent de nuit pour m'arrêter.

Liste des Sources consultées

  1. "Tuer une surveillante, n'importe laquelle": le suspect de Nogent n'exprime "pas de regret ni de compassion" pour la victime, selon le procureur, Le Figaro, Esther Paolini - 11/06/25
  2. Meurtre d'une surveillante à Nogent : une marche blanche se tiendra ce vendredi, Le Figaro avec AFP - 11/06/25
  3. "On sort les propos de leur contexte" : Macron s'explique aprcs sa déclaration polémique sur le "brainwashing" autour des "faits divers", Le Figaro, John Timsit - 10/06/25
  4. Meurtre d'une surveillante à Nogent : Élisabeth Borne annonce une minute de silence dans tous les établissements scolaires jeudi midi, Le Figaro , Elisabeth Pierson - 11/06/25
  5. Meurtre d'une surveillante à Nogent : la garde à vue du collégien prolongée de 24 heures, Le Figaro avec AFP - 11/06/25
  6. Agression mortelle d'une surveillante : Macron dénonce "un déferlement de violence insensé", Bardella cible le chef de l'État, Le Figaro, Célestine Gentilhomme - 10/06/25
  7. Goldnadel : «Non, Emmanuel Macron, personne ne se fait “brainwasher” sur “les derniers faits divers”», Le Figaro, le 10 juin 2025

Revue C-Politix (c) 10 Juin 2025