Guerre en Ukraine - Faits divers1 - Nouvelles du frontLa contre-offensive ukrainienne sur le saillant russe au Nord de Myrnograd semble terminée. Elle est parvenue à effacer le saillant russe presque à la racine. Cependant, il semble que l'armée ukrainienne n'a pas repris le contrôle de cette zone. Quelques kilomètres à l'ouest, elle a en effet subi un revers puisque les russes semblent avoir pris le village de Shakhove avec les troupes qui s'y trouvaient. De plus, la contre-offensive par l'ouest qui visait Rodynske, semble elle aussi avoir échoué et la percée vers Myrnograd semble bloquée. Les russes partant de Pokrovsk, totalement capturé à l'exception de deux poches de quelques immeubles, s'étendent vers l'ouest et vers le Nord pour se rapprocher de Rodynske, fermant davantage la nasse de Myrnograd. Les russes ont aussi progressé au Sud de la poche depuis Sukhy Yar et Novopavlograd et au centre de Myrnograd depuis l'Est. Dans l'oblast de Zaporijzia, secteur Est, les Russes sont à un kilomètre de Guliapol qui est d'ores et déjà investie de trois côtés. Depuis ce matin, les russes ont investi la ville de Sieversk dans l'oblast de Donetsk qui est maintenant bloquée sur 3 côtés. Seule une étroite route vers le NO est encore libre mais sous le feu des canons et des drones russes. Un peu plus au NO de Sieversk, les russes approchent de Lyman dont ils sont encore de 5 à 10 kilomètres selon le côté approché. Nous n'avons pas de nouvelle de la ville de Kupyansk, qui serait aux mains des russes. Nous ignorons le sort de la poche ukrainenne comprise Kupyansk et Synkivka, de même que le sort des troupes ukrainiennes bloquées entre la rivière Oskil et la frontière russe. L'armée russe s'étend dans la poche de Vovtschanke et dans celle au Nord de Kupyansk, dans l'oblast de Khakov. Les russes sont encore très loin de cette ville et la majeure partie de l'oblast est entre les mains des ukrainiens. 2 - Agitations occidentales
Ceci ne semble pas effleurer les européens persuadés que "Poutine" est au bord de l'effondrement. Au sujet des sanctions américaines contre la Russie, la presse occidentale se fait l'écho d'agitations de la part des industriels indiens qui craignent les pénalités imposées par Trump au commerce pétrolier avec la Russie. Cependant, on ignore la validité de ces allégations qui, cependant, restent vraisemblables. Cependant, il semble que l'Inde soit particulièrement impliquée dan sles accords BRICS ou SCO et qu'il n'est pas opportun pour elle de laisser la Chine et d'autres Etats asiatiques en bénéficier. A ce propos, on note que la nouvelle première ministre japonaise a concédé trop de "gracieusetés" à Trump lors de sa visite pour que cela soit "honnête". Mais, le Japon a un lourd contentieux avec la Chine et avec la Russie (îles Kourille) pour qu'il ne soit pas intéressé par une alliance avec Trump. Enfin, depuis quelques jours, une réaction "catastrophique" de Zelinskyy l'a contraint à se séparer de trois ministres de son gouvernement "exceptionnel" - tous trois en fuite en Israël ... - pour des "questions de corruption". Comme Zelinskyy lui-même est entièrement engagé dans la corruption avec les américains, on peut supposer que les américains seraient peut être en train de préparer la "sortie" de Zelinskyy, qui ne serait pas "assez souple" dans les négociations de non-paix avec la Russie. Du coup, les européens, tout aussi engagés dans la corruption que les américains - anglais et allemands notamment - jouent les "père La Pudeur" et la jouent "effarouchés" alors qu'ils savent parfaitement à quoi s'en tenir. Dans tous les cas, la retraite de Zelinskyy sera une très pénible épreuve .... Et elle pourrait ne pas être la fin de la guerre en Ukraine parce que ni les Etats-Unis - fussent-ils de l'administration Trump - ni l'Union Européenne ne peuvent laisser le terrain à la Russie - fut-elle ou non de "Poutine". Les anglais et les allemands accroissent leurs financements de la guerre en Ukraine, de même que les suédois. Dans un autre domaine, il existe des tensions entre le régime de Zelinskyy et les Européens au sujet du recrutement de fantassins pour l'armée ukrainienne. Les Occidentaux mettent la pression sur les Ukrainiens en leur faisant valoir que si eux donnent des fonds et des armes, les Ukrainiens doivent fournir des hommes pour le front. En réplique, Zelinskyy se serait répandu un peu partout pour assurer qu'il faisait assez de travail en fixant un but de 30.000 nouvelles recrues par mois. Il semble que cela semble insuffisant pour l'OTAN de Rutte, pour Merz ou pour Starmer. Notamment Merz commence à s'impatienter de recevoir des rapports indiquant un nombre croissant de jeunes hommes ukrainiens qui émigrent en Allemagne. Il aurait demandé à Zelinskyy de mieux les garder et aurait par ailleurs pris des mesures pour renvoyer les migrants ukrainiens aux bureaux de recrutement à Kiev ... Il semble que le nombre de 30.000 recrues par mois évoqué par Zelinskyy corresponde au chiffre moyen des pertes ukrainiennes sur le front. Des informations, déniées par les occidentaux, font état de nombreuses désertions et par des émigrations clandestines massives notamment par la Moldavie et par la Roumanie. L'état moral de la population restant en Ukraine est par ailleurs très mal évalué, entre propagande occidentale et sous-entendus des pro-russes. La stabilité du régime de Zelinskyy et des ukro-nazis est des plus menacées, même s'il est hasardeux d'évaluer la gravité de la situation. 3 - Observations militairesPour en revenir au problème tactique, je voudrais ici préciser ce qui semble se dégager des enseignements de la GUerre en Ukraine. La nouveauté est la brusque importance du drone aérien léger d'attaque au sol et d'observation. Son importance ne provient pas de son mérite seul, mais d'une combinaison de facteurs qui le rendent une arme majeure du champ de bataille. Tout d'abord, il n'a cette nouvelle importance que parce que le conflit se développe avec très peu d'hommes sur un front extrêmement allongé. Or, cette dissémination, jointe à la difficulté de réaliser de fortes concentrations de troupes et de matériels, rend le drone aérien léger une arme essentielle. Avec une portée de 5 à 20 kms, une autonomie de 30 à 60 minutes, combinée avec une capacité de rester embusqué des heures durant dans un endroit caché, en font une sorte d'équivalent des partisans ou des troupes légères qui harcelaient les armées lourdes du 19° ou du 20° siècle. Mais, il ne faut pas se leurrer. Le drone léger aérien ne résiste pas à l'action de l'artillerie lourde, en ce sens qu'il n'est d'aucune utilité contre elle. Il peut être utilisé pour harceler une batterie et à ce propos, des armes anti-drones devront être développées qui équiperont aisément de telles batteries avancées.Les russes - et quand ils ont pu, les ukrainiens - ont et utilisent de l'artillerie lourde pour briser le front sur un village, un point fortifié, ... L'aviation d'attaque et de bombardement ainsi que les blindés ont subi des revers importants à cause des missiles respectivement anti-aériens et anti-chars, souvent portés par l'infanterie ciblée. Mais aviation d'attaque et blindés ne sont pas entièrement obsolètes. Seulement, leur emploi ne peut être aussi large qu'autrefois. Ici aussi, la constitution de fronts beaucoup plus étroits pourraient permettre de saturer les défenses anti-blindés ou anti-aériennes. C'est la conjoncture qui décide. Mais, il est vrai que les moyens modernes de surveillance et d'observation rendent plus délicat l'emploi des blindés et des avions. L'infanterie elle-même est très exposée et le développement des drones aériens imposera probablement l'extension de la robotique entièrement automatique - et non plus téléguidée - aussi bien pour remplacer les fantassins que les blindés. L'aviation d'attaque pourrait elle-même être "modernisée" par la robotique avec des drones aériens lourds. C'est déjà le cas des paires chasseur-done peut être mise en oeuvre par les russes avec le Su-57 et le drone accompagné Ovotschnik. La bellicosité des "occidentaux" à l'égard des russes ou des chinois serait surtout une opération de propagande à usage interne. Indépendamment des soldats qui manquent puisqu'aucune norme institutionnelle n'a encore pris la mesure d'un conflit en "vraie grandeur", il faut souligner que le matériel manque partout. Les composants des explosifs nécessaires à la guerre sont tous d'origine russe ou chinoise et les projets de production "intérieure" sont essentiellement des projets, parce que à la fois l'énergie est beaucoup trop chère pour produire des explosifs ou même des munitions, et que les installations industrielles pour les produire sont impossible à préparer par manque de spécialistes. Il resterait une usine de production de TNT aux Etats-Unis et aucune en Europe et le reste est à l'avenant. Il faut noter cependant que avec une volonté politique clairement exprimée en actes il est parfaitement possible d'ici à quelques années de :
Il est clair que tant le complexe militaro-industriel que le complexe d'oppression de la société occidentale - police, justice, "culture" et "enseignement" - seront capables d'assurer de tels buts politiques. Liste des Sources consultées
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