La chute du gouvernement LecornuLa presse annonçait dimanche soir la composition du gouvernement que le Premier ministre comptait présenter le lundi matin au président de la République. Lundi matin, Sébastien Lecornu remettait sa démission au Président de la République, actant qu'il ,'était pas parvenu à constituer son gouvernement. Il semblerait que la cause en soit la nomination de Bruno Lemaire comme ministre des armées qui ait provoquée un retrait des ministres non macroniens, notamment les membres du parti LR. Lemaire a été ministre de l'Economie de Macron pendant près de 7 ans. Il est responsable de l'endettement faramineux de l'Etat français - sous ordre de Macron faut-il souligner - ce qui le disqualifie pour un poste politique. Ce dont Lemaire était conscient puisqu'il y a deux semaines, dans un interview, il avait admis qu'il ne reviendrait pas en politique. En réalité le problème est certainement beaucoup plus grave. Lecornu se trouve face à deux problèmes quasi insolubles. Le premier problème est qu'il ne dispose d'aucune majorité parlementaire quoi qu'il fasse. Pour avoir une majorité parlementaire, il devrait nommer des ministres de deux des trois blocs qui divisent en parts égales l'Assemblée Législative. Cette opération, sauf pour une ou deux personnalités secondaires, sans ancrage parlementaire, est impossible politiquement. Pire, les partis qui composent ces blocs ne se sont pas dotés de tructures de dialogie légilsatif leur permettant de monter des opérations législatives comunessur quelque sujet que ce soit. Et le premier député qui ne vote pas avec son bloc s'expose à l'élimination politique. Très rares sont ceux qui osent ... Le second problème est que la politique de l'Etat français, qui n'est ni une république, ni une démocratie, qui n'est plus social ou laïc, est dans un état qui oscille entre l'incompétence et le mensonge. Tout est faux depuis plus de vingt ans : agriculture, industrie, énergie, travail, enseignement, police, armée, justice, santé, ... sont dans un marasme sans précédent. Par la libre concurrence de l'incompétence et du mensonge ... Il n'y a strictement rien de réformable. Tout est à détruire puis à remplacer complètement. La destruction est en cours, mais n'est pas achevée;. Quand au "remplacement", nous n'en avons aucune idée ... Alors, le choix d'un gouvernement ... width="30%"> J'aurais préféré arrêter là ma réflexion. Malheureusement, l'urgence du temps nous rattrape. En réalité, il reste toujours trois blocs : Quand la ruine des micros partis qui avaient servi à l'élection présidentielle de Nicolas Sarkozy, de François Hollande et de Emmanuel Macron, sera retounée au néant qu'elle n'aurait jamais dûe quitter, il restera deux partis et deux seulement : Le Pen et Mélanchon. Le Rassemblement Nationale est le "micro parti" qui sert à l'élection présidentielle de Le Pen et LF le "micro parti" servant à l'éléction présidentielle de Mélanchon. Actuellement pléthoriques puisque leur cheval n'a pas encore gagné la course; ils sont en réalité microscopiques. LFI, le micro-parti de Mélanchon n'est même pas un parti politique. Il est une simple association loi de 1910 dont le président est ... Mélanchon. Comme les micro-partis des trois présidents précédents,, les deux partis de candidats présidentiels ont vocation à sombrer dans le néant électoral. Parce que l'élection présidentielle est, depuis Mitterrand et Chirac, la fin en soi de la politique française. Tout le reste n'est qu'un décor qui masque la viduité. Cette viduité s'exprime en slogans publicitaires d'une stupidité confondante, mais très efficaces pour influer sur des électeurs dont le niveau d'enseignement est de plus en plus faible depuis quarante ans. Mitterand, Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron étaient des populistes qui n'avaient aucune conception politique concernant l'Etat français. Ils avaient seulement une volonté inflexible d'atteindre le pouvoir politique suprême et de le conserver autant que possible. Tout ce qu'ils prétendent, tout ce qu'ils prévoient, tout ce qu'ils ont fait ne sont que des mensonges et des errements poussés au gré des vents de la conjoncture économique et sociale. Les deux seuls successeurs qui en sont encore à se disputer l'accès au pouvoir, n'ont strictement aucune différence avec leurs prédecesseurs précités. On conçoit que la situation politique, économique et sociale n'est pas prête à accomplir le moindre changement. Nous allons, de plus en plus rapidement, vers la catastrophe sous deux formes possibles :
Laquelle des deux formes interviendra d'abord ? Tant la guerre civile que l'occupation étrangère ont déjà commencées. |