Nouvelle de la guerre de l'Occident contre la RussieAttentats contre des installations ferroviaires russesLes forces spéciales ukrainiennes ont vraisemblablement opéré un double attentat en Russie détruisant un tunnel et un viaduc au passage de trains civils. Il n'est pas certain que ces attentats aient été exécutés par des soldats ukrainiens, mais très probablement par des civils ayant suivi un entraînement spécifique, peut être sur des bases militaires de l'OTAN avant d'être envoyés en Russie pour commettre ces attentats. L'implication de l'OTAN ou de pays membres de l'OTAN est possible, mais pas prouvée. L'implication de l'armée ukrainienne ou de services spéciaux ukrainiens est presque certaine de sorte qu'elle n'a pas besoin d'être prouvée. Attentats contre des bases aériennes russesLe lendemain, plusieurs groupes de drones ont été opérés au-dessus de 6 bases aériennes russes, notamment de bases de la force nucléaire russe. Revendiqués par l'Ukraine, ces attentats auraient détruit environ 40 aéronefs dont des TU-95 et des TU-22M. Il semble une fois de plus que ces résultats soient largement enjolivés par les ukrainiens . Mais, les Russes ont admis des destructions d'appareils dans deux des bases aériennes et identifiés des attentats contre quatre autres bases. La véritable réussite de l'opération n'est donc probablement pas - bien que celà reste à confirmer - dans la destruction d'avions russes, mais dans la capacité des occidentaux à délivrer des attentats sur presque toute l'étendue de la Russie et presque simultanément. Si les services secrets ukrainiens sont certainement en mesure de mener quelques attentats comme les récents attentats ferroviaires précités, l'étendue et la superficie des derniers attentats contre la force aérospatiale nucléaire russe indiquent l'utilisation de moyens seulement à la disposition des autres Occidentaux de l'OTAN et/ou d'Etats membres de cette alliance : Etats-Unis, Grande-Bretagne et France. Ce dernier Etat, selon certains sources ouvertes, disposerait des moyens de repérage et de communication couvrant l'ensemble de la Russie. Selon plusieurs sources ouvertes qui se réfèrent à des publications des services secrets ukrainiens - qui ne rapportent bien entendu aucune intervention occidentale - des conteneurs - deux par camion, auraient été envoyés par la route vers les 6 bases aériennes ciblées. Les chauffeurs étaient des civils qui n'étaient pas au courant de l'opération, ni du contenu du camion. Chaque conteneur recelait une douzaine de drones légers FPV reliés par satellite à un centre de pilotage localisé en occident. Le couvercle des conteneurs a été enlevé par un mécanisme télécommandé, et les drones FPV ont été activés par le centre de pilotage à distance. Dirigés à proximité de leurs cibles, ils auraient lâchés des substances explosives ou auraient été précipités avec elles sur les avions russes. Selon d'autres sources, les drones étaient téléopérés depuis ou à proximité des camions porteurs des conteneurs. Cette "solution" permettrait de ne pas engager la responsabilité de l'OTAN et.ou des USA. Selon un observateur, il y a environ une semaine, Trump a menacé Poutine d'un sévère danger. Trump aurait alors - ceci est une hypothèse - été au courant de l'opération ukrainienne. Il semble que la Défense russe admette un succès de l'opération occidentale sur deux bases aériennes. Ailleurs, l'opération aurait échouée bien que cela ne soit pas reconnu par les ukrainiens. Selon certaines sources ouvertes - qui rapportent peut être des nouvelles russes - les populations locales auraient en plusieurs lieux suspectés les camions circulant à proximité et auraient empêché leur activation au combat. Observations sur les attentats par dronesSelon les photos diffusées en sources ouvertes, les conteneurs sont de taille modeste. Les drones qu'on y voit sont eux-mêmes de taille faible, de l'ordre de 30 cms. La charge utile est probablement de l'ordre d'un kilo. Sauf à exécuter une attaque en essaim coordonné sur une cible, une cible comme un TU-22M ou un TU-95 ne peut pas être détruit par un tel drone. L'attaque en essaim d'un même avion est en théorie envisageable. Mais, elle exige une supervision en temps réel sur un objectif très éloigné qui la rend improbable. Quoiqu'il en soit, il s'agit d'une opération de subversion qui montre la vulnérabilité de la Russie à ce genre d'entreprise qu'elle soit menée par les Ukrainiens seuls - très improbable - ou par une coopération occidentale - presque certaine. Implications diplomatiquesCes attentats, quelque soit leur succès, ont été exécutés à quelques heures d'une négociation pour une "paix durable" en Ukraine. Il est clair que la partie russe interprète ces attentats comme des actes belliqueux qui interdisent une paix quelconque. Cependant, il est vraisemblable qu'ils continueront à "jouer" la disponibilité à une éventuelle négociation. Mais celle-ci n'ira pas plus loin. L'idée que les Etats-Unis ne seraient pas au courant de ces attentats et de leur préparation est une fantaisie qui tient ou bien à de la trahison de la part des opérateurs américains qui n'auraient pas informés leur hiérarchie, ou bien à une faillite complète du régime américain. Les deux possibilités ne sont pas improbables. Mais, la clé de l'affaire réside dans la probable duplicité de Trump qui n'a, à aucun moment depuis son accession au pouvoir le 20 janvier, fait le moindre effort réaliste pour obtenir la paix avec la Russie. Trump s'est borné à déclarer qu'il avait gagné la guerre contre la Russie et que cette dernière n'avait qu'à accepter les sanctions que son vainqueur lui dictait. Seulement, on note que le recours à la guérilla en Russie, guérilla conduite par les Ukrainiens et les Européens avec des moyens américains, y compris leurs agences fédérales, pourrait être une évolution naturelle du conflit. Cette guérilla est à la portée d'une Ukraine détruite par l'opération militaire spéciale, avec une aide occidentale à peu près épuisée. Une telle évolution devrait conduire le régime russe à restaurer un rideau de fer pour couper les flux frontaliers avec toutefois une difficulté sur la frontière sud. On note alors que la Russie va devenir alors le "limes" de la Chine dans son combat futur contre les Etats-Unis. Une autre solution, réclamée dès le début de l'Opération Militaire Spéciale par les ultras russes comme Medvedev ou Tolstoï, consisterait pour la Russie à occuper l'Ukraine de façon à déposer le régime de Zelinsky et prendre le contrôle des restes du pays. Une idée serait alors de céder à la Pologne, à la Hongrie et à la Roumanie des territoires en Ukraine de l'Ouest et du Sud contre un pacte de non-agression auquel les régimes en place actuellement dans ces Etats - tout récemment en Pologne - ne seraient pas opposés. La Russie devrait cependant résoudre la question de la Moldavie, de la Transnistrie et de la Gagouazie. Et ceci ne résoudrait pas forcément le problème des attentats en Russie. Pour aider la découpe de l'état ukrainie, notamment, le gaz russe pourrait à nouveau circuler en Roumanie, Hongrie et Pologne par l'Ukraine conquise. Les Russes pourraient laisser subsister une Ukraine centrale d'environ 100.000 kilomètres carrés, mais ayant perdu toute l'étendue allant de Kiev à Odessa et des marches occidentale et méridionale. Cette construction hypothétique paraît cependant un peu prématurée, notamment parce que Merz semble très belliqueux d'une part - peut être "excité" par les Etats baltes - et parce que tant la Roumanie que la Pologne ne sont pas encore alignées sur le conservatisme anti-européen d'un Orban ou d'un Fico, d'autre part. Il faut noter que l'Autriche, proche de la Hongrie, pourrait elle aussi très vite "basculer" dans le camp 'Orban'. Et que l'avenir de Merz est très menacé par l'AfD qu'il ne parvient pas à détruire malgré ses intentions affirmées. Cependant, l'AfD n'est pas près de prendre le pouvoir en Allemagne, du moins dans cette législature. Mais, il n'est pas exclu que Merz soit obligé de gouverner avec l'AfD et Weidl. Mais, selon les analyses les plus répandues, cette solution du "Rideau de fer" est très éloignée de la politique de Poutine. Poutine est essentiellement un "économiste". Il est capable de s'entendre avec Trump sur des accords commerciaux ou du même genre. A t'il fait des offres ? Trump lui en a t'il proposé ? Nous l'ignorons. Cependant, contre cette solution "naturelle" aux deux leaders sui s'opposent sur l'Ukraine, il y a les conseillers de Trump sur les questions étrangères. Même s'ils ne sont pas autant "néocons" que leurs prédecesseurs Pompeo ou Bolton (mandat Trump I) ils sont viscéralement anti-Poutine parce qu'ils appartiennent au courant américain impérialiste. Même si ce dernier a pratiquement perdu la partie au niveau de la planète - le globalisme est mort avec Biden - les Etats-Unis restent l'Empire qui contrôle l'Occident. A notre triste honte. Mais du coup, Trump peut avaliser la proposition de terrorisme ukrainien sur le territoire russe. Cette proposition est cohérente avec les puissantes poussées politiques de think tanks comme la RAND ou RUSI. ApartéLe PIB des Etats-Unis, outre qu'il est fondé sur la dette, est composé à 75% par l'activité des services. Les biens représentent 25% dont seulement la moitié par l'industrie. Autre AppartéLa belliquosité des russes au sujet de la présence de l'OTAN en Ukraine est discutable. Non pas que cette bellicosité soit "douteuse". Elle se manifeste par l'invasion de l'Ukraine. Mais c'est sa cause qui paraît discutable. Les Etats baltes et la Pologne étaient déjà des implantations des américains et de l'OTAN. Le conflit ukrainien a "précipité" la Finlande et la Suède dans l'OTAN de sorte que des bases militaires américaines se trouvent désormais à moins de 200 kilomètres de Saint Pétersbourg. En fait, le conflit ukrainien provoqué par l'agression russe ne serait que la première étape d'un conflit militaire qui, après celui centré sur la Mer Noire, serait centré sur la Baltique. Liste des Sources consultées
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