Le vote à l'Assemblée Nationale

Finalement, l'Assemblée Nationale a rejeté la confiance dans le gouvernement Bayrou qui devrait donc être démis dans la journée. Le résultat est clair : 364 voix contre et seulement 194 pour, la confiance est refusée à François Bayrou.

Grossièrement, les trois tiers de l'Assemblée nationale se sont répartis contre Bayrou qui n'est donc pas parvenu à fédérer deux des tiers parlementaires. C'est donc un cuisant échec pour Bayrou. Et pour Macron qui l'a nommé. Mais pour ce dernier, ce n'est pas un échec grave. Je l'ai dit hier : Macron n'a besoin ni d'une Assemblée Nationale, ni d'un Premier ministre.

Le régime des partis, vraiment ?

Incidemment, on dit partout sans un parti majoritaire à l'assemblée nationale, il est impossible de gouverner en France. On pourrait tout aussi bien dire qu'il est impossible de gouverner avec une Assemblée nationale ... L'aphorisme est faux. On dit même parfois que cette "multiplication" des partis est une atteinte au principe politique de la Cinquième République. Ce principe, croit-on, repose sur le rejet de la multiplicité des partis qui aurait causée la chute de la Quatrième République. Cette dernière assertion est peut être exacte, la précédente est fausse.

La Cinquième République finissante consacre la faillite du régime du parti présidentiel, dans les rangs duquel le président choisit un premier ministre qui, à son tour, choisit les ministres qui vont "bien". Pour qu'il existe un parti "présidentiel", encore faudrait-il qu'il y ait un président. Or, depuis Sarkozy, il s'agit d'un simple fonctionnaire désigné par le pouvoir européen. Le parti "présidentiel" n'a d'existence que fictive pour faire croire au peuple qu'il y a encore une élection présidentielle. Celle-ci célébrée, le parti "présidentiel" disparaît dans sa vanité essentielle.

Or, la multiplicité des partis n'est pas davantage un "impératif catégorique" de la vie politique. Elle révèle seulement l'indigence des personnalités politiques, indigence dictée par la viduité des projets politiques. Il n'y a depuis 1981 aucun projet politique en France. Le projet politique de 1981 a simplement détruit tout futur à quelque projet politique que ce soit. Il a aussi simplement transféré le pouvoir politique du peuple français au pouvoir politique européen. Aujourd'hui, c'est fini. Il n'y a plus rien.

La Cinquième République va t'elle chuter ?

Je suis mauvais prophète. Mais, je ne crois pas. Enfin, pas à cause de la "chute" de Bayrou et donc pas tout de suite.

Depuis Mitterand, la "Cinquième République" sert à dissimuler le transfert de souveraineté du peuple français au pouvoir eurocrate, dirigé par la triade infernale des oligarques occidentaux, de la classe des laquais politiciens qu'ils ont choisis et de la médiacratie qui sert à tromper, non plus le peuple, mais les populaces dénationalisées, privatisées pourrait-on dire, par le capital-socialisme.

A peu près simultannément, la même chose politique suivient bien entendu en Allemagne, au Royaule-Uni, en Italie, en Espagne, au Canada, aux Etats-Unis ... La France n'a rien à voir là dedans. Alors la "chute" de la Cnquième ... Ce n'est pas le problème.

Quelque chose va "chuter". Mais quoi ?

Or, peu à peu, s'installe partout en Occident une tyrannie dont localement nous n'avons pas conscience. Mais, cette tyrannie apparaît clairement en Allemagne ou au Royaume-Uni. En France, la principale opposante a été condamnée à une interdiction de se présenter aux élections. L'Union européenne a imposé la même sanction plusieurs fois déjà en Roumanie et en Moldavie. En Allemagne, le parti d'opposition majoritaire a été placé en état d'interdiction civique. Au Royaume-Uni, le principal opposant Nigel Farage a été interdit bancaire pour cause d'opinions politiques non conforme à la "politique" de sa banque privée ... AU Royaume-Uni une mère de famille a été condamnée à près de trois ans de prison pour un message Facebook qui a déplu à une agence d'Etat, .... On pourrait miltiplier les cas.

Dans le même temps, la guerre du XXI° siècle est en train d'approcher. Elle est évidente avec l'Ukraine. Mais aussi avec Israël. De plus de nombreuses situations conflictuelles sont des prolégomènes à des guerres féroces. De la France, nous pouvons voir l'Algérie, la Tunisie, le Maroc même, malgré ce que les stupides politiciens français imaginent, ...

La tyrannie entraîne la guerre civile. Cette guerre civile est déjà là avec les populations immigrées, avec les populaces appâtées par le pillage promis par des groupes comme les écologistes ou LFI, ... ou tout simplement par la grande truanderie qui s'épanouit toujours avec la barbarie ... Nous pouvons la constater déjà.

Et en même temps que la tyrannie, la guerre du XXI° siècle devrait produire des destructions telles que l'idée même d'une chute de la "Cinquième" paraîtra dérisoire.

Très clairement, dans les années qui viennent, dans les décennies qui viennent, quelque chose va "chuter". La chute de la "Cinquième" sera vraiment dérisoire en comparaison.