Analyse de mortalités en réanimation France Covid de octobre 2020 à Mars 2021On utilise le document de Santé Publique France (Min. Santé) intitulé : COVID 19 Point épidémiologique hebdomadaire du 11 mars 2021Source : https://www.santepubliquefrance.fr/content/download/326672/2952356 I. La comptabilisation des décès Covid-19 en réanimationExtrait du Tableau 8. Comorbidités des patients atteints de COVID-19 admis en réanimation et signalés du 05 octobre 2020 au 09 mars 2021 par les services de réanimation participant à la surveillance sentinelle, France (page 37/69)
La dernière colonne a été calculée sur la base du Tableau 8 précité. Elle contient un taux de mortalité comme le nombre de décès rapporté au nombre de patients en réanimation présentant aucune morbidité, au mçoins une comorbidité ou encore dont on ne sait pas s'ils ont une comorbidité. On constate que les patients en réanimation sans comorbidité ont le plus faible taux de mortalité (8,9%). Ce taux est à rapprocher d'une affirmation statistique plus ancienne par les CDC US, statistique selon laquelle les patients Covid (domicile, hôpital, réanimations, centres sociaux) n'ayant pas de comorbidité avaient un taux de mortalité de 6%. Comorbidities and other conditionsNOTA : Attention : ces données US concernent l'ensemble des données de mortalité Covid-19 domicile, centres de soins, hospitaux, réanimations, pour les USA alors que notre article concerne uniquement les décèsen France, en réanimations covid, pour celles du réseau sentinel ! Mais, une fois de plus, il n'est pas possible de savoir si aucun de ces décès est causée par la Covid-19. Il semble du texte du rapport de Santé Publique France qu'il s'agisse de personnes décédées alors qu'elles avaient un test PCR positif. De quelle ancienneté ? Avec quels symptômes ? En particulier, il semble qu'aucune autopsie n'ait jamais été pratiquée. De même, les personnes décédées avec des comorbodités, sont déclarées décédées sans que l'on sache réellement la cause de leur mort. Est-ce la Covid-19 au seul motif que leur test PCR était positif (voir questions ci-dessus) où est-ce à cause de l'une de ces comorbidités. Du fait de l'existence démontrée d'une majorité de faux positifs, il est certain que une proportion notable des personnes notées décédées Covid-19, qu'elles aient ou non des comorbidités, ne sont pas mortes à cause de la Covid-19. Cette proportion de faux positifs est de 20 à 80 % et cette situation absolument inqualifiable au point de vue de la santé publique, provient de plusieurs causes dont plusieurs ont été identifiées par des collectifs de scientifiques, particulièrement celui qui demande la rétractation de l'article paru dans EuroSurveillance connu comme l'article de Corman et Drosten, et qui a servi de fondement scientifique aux protocoles de tests RT-PCR piour la Covid-19. Le test RT-PCR pour la détection de l'infection à SARS-CoV-2 est complètement disqualifié par un gain d'amplification des clonages beaucoup trop élevé de sorte que ce test détecte en fait presque n'importe quel débris ADN qu'il confond avec un virion, alors que il s'agit le plus souvent ou bien d'un autre coronavirus bénin, ou bien de fragments de virions de SARS-CoV-2 définitivement inactivés provenant d'anciennes infections. On note que cette statistique est prise sur les entrants en réanimation (N1) entre le 5/10/2020 et le 9/03/2021 et on suppose que les décès ne sont pas ceux qui sont entrés lors de cette période mais de ceux qui ont été déclarés dans cette même période du 5/10/2020 au 9/03/2021, ce qui est différent et rend les compilations de chiffres douteux. Ces remarques sont partiellement reprises sur la statitisque générale par un remarquable article de la revue Internet Nexus : Nombre de décès dus à la COVID-19 : notre courrier à Santé Publique France. L'article consiste en une lettre ouverte à Santé Publique France lui demandant de répondre à des questions dont les réponses seraient destinées à éviter la formation incertaine d'hypothèses qui ne seraient pas rigoureuses. II. La mortalité des réanimations à comorbidités multiplesOn reprend une partie du tableau 8 précité. Il comporte plusieurs lignes qui se lisent ainsi :
La mortalité la plus forte est celle des pathologies rénales. On remarque que le tableau ci-dessus tiré d'une partie du Tableau 8 du document cité de Santé Publique France est un tableau des mortalités décroissantes, dans lequel la ligne "10" intitulée "Au moins une comorbidité" reprend la moyenne des décès en réanimation avec au moins une comorbidité. On voit que sous cette moyenne se trouve les pathologies suivantes : "Autre", "Obésité" et "Pathologie hépatique". Particulièrement, l'obésité qui a été décriée comme la comorbidité la plus "terrible" pour les réanimations est l'avant-dernière de ces comorbidités. Il faut toutefois noter : Le plus vraisemblable est que les décès Covid-19 en réanimation sont décédés - dans l'ordre d'importance décroissante - de pathologie rénale, d'immunodépression, de cancer, de pathologie pulmonaire (Thromboses ?) , de pathologie neuromusculaire, de pathologie pumonaire, d'hypertension artérielle, ou de diabète. Le diabète est la dernière des pathologies des décès Covid en réanimation et au-dessus de la moyenne de mortalité. On a ensuite calculée deux lignes finales. La première ligne est intitulée "Total sans ligne Au moins 1 com.". Cette ligne comporte deux sommes :
La dernière ligne intitulée "Tx = Total sans / Ligne Au moins 1 c", calcule du :
III. Les décès en réanimation Covid selon la classe d'âgeLe Tableau 8 du document précité comporte une statistique intéressante. La partie de Tableau 8 utilisée est sur fond blanc et la partie calculée par nos soins est en grisé.
Très clairement, le taux de mortalité n2 / n1 s'accroît avec le rang de la classe d'âge. Il y a 20 enfants de moins de 14 ans en réanimation sur la période et aucun n'est décédé. La mortalité moyenne sur l'ensemble des réanimations est de 20% et seules les classes d'âge au dessus de 65 ans sont dans cette situation et elles représentent les deux tiers des effectifs. Dans le Point Epidémiologique précédent COVID-19 : point épidémiologique du 31 décembre 2020, on trouve un Tableau 5, page 30/56 qui porte une statistique équivalente : Extrait du Tableau 5. Comorbidités des patients atteints de COVID-19 admis en réanimation et signalés du 05 octobre au 29 décembre 2020 par les services de réanimation participant à la surveillance sentinelle (n=4 411), France (données au 29 décembre 2020)
Contrairement aux affirmations répétées par un nombre trop élevé de personnel soignant de rang élevé, notamment à l'AP-HP, il ne semble pas que les réanimations Covid voient un public de plus en plus jeune. Les taux d'entrées en réanimation et les taux de mortalité par classe d'âge en réanimation Covid ne varient pas sensiblement entre le 31 décembre 2020 et le 9 mars 2021. Pour donner des exemples d'alarmistes concernant le rajeunissement du recrutement des patients en réanimation Covid, il y a : "le Pr Karine Lacombe cheffe du service des maladies infectieuses de l'hôpital Saint-Antoine à Paris. Le Pr Djillali Annane, chef du service de réanimation de l'hôpital Raymond-Poincaré à Garches (Hauts-de-Seine), a même affirmé que la moyenne d'âge des patients en réanimation avait baissé de près de 10 ans ces deux derniers mois dans son service." On s'interroge sur les motivations des auteurs de ce genre de fausses allégations, d'autant qu'ils ne se limitent aux deux personnalités citées ci-dessus. Plusieurs dirigeants de l'AP-HP, incluant son directeur général, Martin Hirsch (La Dépêche, Covid-19 : Martin Hirsch redoute une deuxième vague "pire que la première", 23 Octobre 2020 : "Interrogé sur les personnes contaminées par le coronavirus et admises en réanimation dans les hôpitaux de l'AP-HP, Martin Hirsch a indiqué que leur âge médian était de 62 ans."On a comme malades un certain nombre de jeunes qui ont des facteurs de risque,...") ou le Pr Prud'homme, ou encore des ARS, comme Aurélien Rousseau, ont fait de multiples déclarations alarmistes dans ce sens. Ces déclarations ne sont soutenues par aucun fait prouvé. Pour en revenir aux motivations politiques des alarmistes, fortement implantés dans les ARS et à l'AP-HP, mais ausi au Conseil Scientifique, on peut former une liste possible :
On note que plusieurs organes de presse qui, jusqu'à présent, ont joué les mesures concertées pour effrayer la population et/ou le gouvernement, semblent devenir plus sceptiques sur ces mesures. On peut citer la chaîne de télévision C News ou des organes de la presse écrite. Mais, en moyenne, la population et de nombreuses autorités politiques du régime sont encore sous l'emprise de la panique et des mesures concertées pour l'instiller. Ainsi, le message répété que seul le "vaccin" permettra de sortir d'une crise - qui n'existe que dans l'esprit de ceux qui y croient ou qui veulent le faire croire - est encore majoritaire dans l'opinion publique, mais aussi, et c'est plus grave, parmi le personnel politique comprenant les députés et les maires. |