Bill Gates est investi chez Pfizer et Moderna

Philippe Brindet - 20 Juillet 2021

Un poème moderne : Bill Gates et la presse ... lourde

L'évocation de Bill Gates, le fondateur de Microsoft, reconverti dans la "philanthropie vaccinale", provoque, notamment dans la presse lourde, une alerte immédiate. Les fact-checkers doivent sentir leurs paumes devenir moites. Ils se ruent déjà vers leur prochain article indiquant que, décidément non, Bill Gates n'est pas "ceci" ou encore qu'il n'est pas "celà". "Ceci" ou "celà" est en général une appréciation peu flatteuse décochée à l'encontre de Bill Gates par un individu à peu près inconnu, - du genre de votre serviteur - qui semble d'un coup pris de haine ou de terreur, on ne sait trop, à l'évocation du redoutable petit informaticien ...

En général, la presse lourde parle alors de complotisme et, hors les "tontons flingueurs" qui tiennent les rubriques "fact-checking", tout le monde se met à parler d'autre chose.

Tout le monde s'accorde - même les "fact-checkers, ce n'est pas rien - à admettre que la fortune de Bill Gates et les moyens financiers de ses ONG - Bill and Melinda Gates Foundation, Gavi, ...- sont immenses. Et quand un Etat lance un projet, généralement, c'est pour un ou deux ans. Quand Bill Gates envisage un projet, c'est pour vingt ans ou trente ans. Et il investit chaque année avec patience et acharnement. Pas du tout comme les Etats. Jamais pour rien. Jamais pour ce que vous croyez au premier abord. Lui a étudié le sujet, pas vous ... Le résultat, c'est que vous n'avez jamais gagné d'argent. Bill Gates, si.

Et Bill Gates prévoit tout. Par exemple, quand le projet d'un Etat déplaît à un particulier, ce dernier le fait savoir au public. L'Etat ordonne un contrôle fiscal à l'encontre de cet outrecuidant personnage et le public n'entend plus parler ni des critiques, ni du contrôlé. Bill Gates a dès l'origine compris que ses projets soulèveraient la réprobation des uns et des autres, mais essentiellement chez des gens qui n'ont rien à voir avec ces projets. En un mot, de simples particuliers. Des gens de rien. Alors, pas de contrôle fiscal, pas de licenciement. Bill ne peut rien contre eux.

Bill Gates a eu une idée de génie. La presse lourde est à demie étranglée par la publicité. Sans elle, elle n'a plus de moyens financiers à cause des Facebook et autres Google qui sont capables de divertir les annonceurs vers ce qu'ils désirent. La presse lourde a donc besoin de subventions. Et depuis quinze ans ou plus, Bill Gates et ses ONGs alimentent d'un flot continu de dollars la presse lourde dans presque tous les Etats du monde. En France, émargent sur les fiches de paye de Bill Gates : Le Monde, Le Figaro, Libération, l'Expresss, ... beaucoup de titres.

Par exemple, Bill Gates subventionne ... le supplément "Afrique" du quotidien Le Monde ! Comme l'affirment les journalistes du Monde : "dans la plus stricte indépendance éditoriale" ! ... Et ce sont des connaisseurs qui nous le disent.

L'effet de cette "indépendante éditoriale", c'est que, à la moindre critique sur Bill Gates ou à l'encontre de l'une de ses merveilleuses "inventions", les journalistes, avec une grande indépendance éditoriale, déversent sur la réputation du critique un tombereau d'injures qui sont toutes tellement les mêmes quelque soit la langue, qu'on imagine qu'elles proviennent directement du secrétariat de Bill Gates en personne. Deux injures semblent contenter les journalistes de la presse lourde - et manifestement Bill Gates : "fake news" et "complotiste" ... Et tout est dit.

La contestation contre Bill Gates ou le bal des casse-pieds.

J'imagine que Bill Gates a peut être financé un laboratoire (ou plusieurs) de sociologie pour faire une description scientifique des énergumènes qui le critiquent. C'est l'habitude chez ces gens-là (comme disait Jacques Brel). Ces sociologues avisés diront bien des choses savantes à leur sujet.

En général, il s'agit de personnes âgées. En effet, la plupart des jeunes (moins de trente ans) ignorent à peu près complètement ce qu'est "Bill Gates", sauf peut être que c'est un milliardaire investi dans l'humanitaire ...

Pour les critiques, il s'agit donc souvent de gens en fin de carrière, ou même carrément retraités, souvent de professions intellectuelles. Pour suivre les affaires de Bill Gates, il faut avoir du temps ... Souvent, ils n'ont pas de "background" dans le domaine de la politique sanitaire, de la "philanthropie" ou de la "vaccination".

Et souvent, nous autres critiques de Bill Gates, nous cherchons à notre manière à comprendre le monde et ce qui s'y passe. Très souvent - et j'ai, je le crains, ce travers : nous aimons que les choses soient claires. C'est-à-dire qu'elles soient dites en cinq ou six mots, bien sonores. Qui claquent comme des trompettes dans un opéra de Verdi. Autrement dit, pas de nuances. Autrement dit, la complexité expliquée par la simplicité ... Pour un "fact-checker", c'est un plaisir que d'exploiter de tels défauts.

Un exemple typique. Un critique de Bill Gates que j'admire vraiment - le critique, pas Bill Gates - voulant exprimer ce qu'il savait de Bill Gates a déclaré que "Bill Gates est propriétaire de l'OMS (Organisation mondiale de la Santé" - c'est avec inquiétude que je me demande d'un coup si je n'ai pas écrit une fois ou l'autre une chose de ce genre.... Désespoir !. Evidemment, un "fact-checker" le lendemain écrit : "Monsieur X a dit que . : "Bill Gates est propriétaire de l'OMS"". A la ligne en rouge et souligné ! : "C'est faux".

Comme Bill Gates n'est quand même pas "philanthrope" à ce point, le "fact-checker" sent qu'il doit remplir quelques lignes pour expliquer son "fact-checking". Et il "extrait" alors du site Web de l'OMS un tableau des dix plus gros contributeurs au budget de l'OMS pour l'année 2019 (ou 2018, c'est sans importance : c'est du fact-checking). Où bien sûr il vérifie que la contribution de Bill Gates est bien tout en haut, mais qu'elle ne fait que 35% du montant total du budget ... Bill est content et les lecteurs du "fact-checking" ricanent et en lisant celà ils grincent que "décidément Monsieur X est un parfait crétin". En fait, le "fact-checker" leur souffle leur jugement. Il a en général écrit à la fin de son "fact-checking" que : "Les allégations de Monsieur X relèvent donc du plus pur complotisme" ...

Bill Gates maîtrise Pfizer et Moderna

Jusqu'au matin du 17 juillet 2021, j'imaginais que Bill Gates était un milliardaire "philanthrope", qui contrôle une bonne part des actions de l'OMS notamment pas plusieurs de ses ONGs et par son budget. Je savais qu'il a fortement investi dans le domaine de l'agriculture - il est le plus gros propriétaire foncier en terres agricoles des USA - et dans les biotechnologies alimentaires. Il serait un peu le Tricatel de Louis de Funès ...Et puis, bien sûr, nul ne l'ignore avec ses initiatives genre Covax, pris d'un tropisme "tiers-mondiste", il a décidé depuis longtemps de vacciner le monde en développement pour éradiquer les épidémies.

En dehors donc de son violon d'Ingres de vaccinateur amateur, je ne savais pas grand chose de ses investissements en pharmacie.

Cherchant des informations sur les actionnaires de la firme Pfizer, j'ai découvert qu'il avait un représentant au Board of Directors de cette estimable firme pharmaceutique, qui est le plus gros fournisseur de vaccins Covid (Lire mon article Les liens entre Pfizer et la galaxie Gates, Revue C-Politix, 17 jullet 2021). En fait de lien, Gates ayant un représentant au Boad of Directors de Pfizer en est un des actionnaires. Et comme son représentant, le Dr Susan Desmond-Hellmann, est numéro 2 du Board of Directors, on peut en déduire qu'il est certainement le premier ou le deuxième actionnaire de Pfizer Inc !

Selon les prévisions du Board of Directors, Pfizer Inc, devrait dégager 72 milliards de US Dollars en 2021. Et Pfizer paye chaque trimestre des dividendes à ses actionnaires ...

Ebahi par cette position certainement dominante chez Pfizer, j'ai voulu examiner la situation de Moderna qui produit le second vaccin Covid à ARNm. Il ne semble pas que Gates soit actionnaire de Moderna, ni lui ni l'une de ses entreprises. Cependant, une page du site de Moderna https://www.modernatx.com/ecosystem/strategic-collaborators/foundations-advancing-mrna-science-and-research décrit un accord cadre avec la Fondation Gates dont le texte est :

In January 2016, we entered a global health project framework agreement with the Bill & Melinda Gates Foundation to advance mRNA-based development projects for various infectious diseases. The Bill & Melinda Gates Foundation has committed up to $20.0 million in grant funding to support our initial project related to the evaluation of antibody combinations in a preclinical setting as well as the conduct of a first-in-human Phase 1 clinical trial of a potential mRNA medicine to help prevent human immunodeficiency virus, or HIV, infections. Follow-on projects which could bring total potential funding under the framework agreement up to $100.0 million (including the HIV antibody project) to support the development of additional mRNA-based projects for various infectious diseases can be proposed and approved until the sixth anniversary of the framework agreement, subject to the terms of the framework agreement, including our obligation to grant to the Bill &Melinda Gates Foundation certain non-exclusive licenses.

Dans une lettre aux Actionnaires de 2020, (https://www.modernatx.com/blog/moderna-2020-shareholder-letter) Moderna indique :

We continued to make substantial investments in our basic science to advance our platform’s capabilities and our further understanding of how to use mRNA as a medicine. At our third annual Science Day in June, we highlighted novel approaches to our LNP technology and provided an update on our collaboration with International AIDS Vaccine Initiative (IAVI), NIAID and the Bill & Melinda Gates Foundation toward the development of an HIV vaccine using our mRNA platform.

Dans une lettre de 2019 (https://www.modernatx.com/moderna-blog/moderna-2019-shareholder-letter) du CEO Bancel, Moderna écrit :

We have, over the years, established a wide range of strategic alliances with leading biopharmaceutical companies, as well as government-sponsored and private organizations focused on global health initiatives. Strategic collaborators contribute their therapeutic expertise, help to validate Moderna’s mRNA platform and have provided a quarter of our total capital to date. As of September 30, 2019, Moderna had up to $187 million in additional funding available from grants (including amounts not yet committed)[1].

Et la note [1] est :

[1] Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA), Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) and The Bill and Melinda Gates Foundation (BMGF). Additional funding is subject to agreement on scope of additional projects.

Cette lettre est intéressante dans la mesure où sa Note [1] révèle une collaboration entre Bill Gates, Fauci qui contrôle les agences fédérales US Barda et Darpa, et Bancel, le patron opérationnel de Moderna.

Dans une autre lettre (https://www.modernatx.com/modalities-mrna-vaccines-therapeutics-and-immuno-oncology)Moderna écrit :

mRNA Systemic Secreted & Cell Surface Therapeutics

We designed our systemic secreted & cell surface therapeutics modality to increase levels of desired secreted proteins in circulation or in contact with the extracellular environment, in order to achieve a therapeutic effect in one or more tissues or cell types. The goal of this modality is to provide secreted proteins, such as antibodies or enzyme replacement therapies across a wide range of diseases, such as heart failure, infectious diseases, and rare genetic diseases. This modality has benefitted from our strategic alliances with AstraZeneca, DARPA, and the Bill & Melinda Gates Foundation. This modality currently has three programs.

Cette lettre non datée, désigne une coopération entre Bill Gates, AstraZeneca, le Darpa de Fauci. Et Moderna, qui développe pour les autres une plateforme de biologie cellulaire.

Presque chaque communication de Moderna et que Moderna publie sur son site concernant son développement d'entreprise rapporte une nouvelle collaboration avec Bill Gates. Il est donc certain que l'activité de Moderna est certainement dépendante de Bill Gates et de ses directives, même s'il ne semble pas actionnaire de Moderna.

L'étonnante "unicité" mondiale de politique sanitaire contre la Covid peut-elle provenir du rôle de Bill Gates ?

C'est une véritable question. Plusieurs anciens hauts fonctionnaires de santé publique, comme le Pr. Perronne ou le Pr Raoult en France, ont déclaré à plusieurs reprises leur surprise d'une politique sanitaire sans précédent adoptée très brutalement par tous les gouvernements, dès le début de la pandémie : terreur épidémique, interdiction de soin remplacé par la distanciation sociale, renvoi de la solution de l'épidémie au vaccin. Quand ce ddrnier est arrivé fin décembre 2020, on aura certainement remarqué une véritable frénésie vaccinale de la part de ces "nouvelles" autorités sanitaires.

Par exemple, la véritable rage vaccinale d'un Macron pourrait-elle avoir à faire avec une organisation laborieusement préparée par Bill Gates avec ses contrats et investissements avec Pfizer et Moderna, avec Fauci et Collins aux USA ?

C'est une question qu'on se pose lorsque l'on déroule l'histoire des efforts de Bill Gates, non seulement dans la vaccination du tiers-monde (le monde en développement ...) mais surtout avec des firmes pharmaceutiques - ici Pfizer et Moderna.

Pour ce qui nous concerne nous autres français, la question se traduit par l'intérêt qu'il y aurait de connaître pour quelles raisons, Macron et Véran, et derrière eux tout le système sanitaire français se sont ils autant investi dans la promotion des vaccins Pfizer et Moderna. Des vaccins en phase expérimentale, dont le taux d'effets adverses par million de vaccinés est 50 à 100 fois supérieur après à peine six mois de vaccination à l'ensemble de tous les autres vaccins hors Covid (du moins aux USA - système VAERS), qui, eux, ont été distribués après des études et un développement complets.

Dans cette optique, pourquoi Sanofi a t'il renoncé à poursuivre le développement de son vaccin et n'en produira probablement pas avant un an. Aurait-il reçu des instructions des autorités sanitaires de façon à favoriser Pfizer et Moderna et donc Bill Gates ?

Cela fait beaucoup de questions. Il y en a encore de plus nombreuses à se poser.





Revue C-Politix (c) 20 janvier 2021