COVID-19. Une deuxième vague de confinement. Ils ne changent rien.

Philippe Brindet - 29.10.2020

Le site de l'Elysée, en sus de maintenir un enregistrement de l'allocution télévisée du Président de la République, publie une sorte de résumé de l'annonce faite :

À partir de vendredi et jusqu’au 1er décembre, la France sera reconfinée, avec des adaptations pour les seuls départements et territoires d’outre-mer.

Comme au printemps :

  • Les déplacements seront limités, avec une attestation, uniquement pour travailler, vous rendre à un rendez-vous médical, porter assistance à un proche, faire vos courses ou prendre l’air à proximité de votre domicile.
  • Les réunions privées en dehors du noyau familial, les rassemblements publics et les déplacements entre régions seront exclus, à l’exception des retours de vacances de la Toussaint, c’est-à-dire jusqu’à dimanche.
  • Les commerces définis comme non essentiels et les établissements recevant du public, comme les bars et restaurants, seront fermés.
  • L’Etat continuera à apporter une aide massive aux petites entreprises impactées avec la prise en charge jusqu’à 10 000 euros par mois de leurs pertes en chiffres d’affaires. Les salariés et les employeurs continueront à bénéficier du chômage partiel. Des mesures de trésorerie pour les charges et pour les loyers seront prévues. Un plan spécial sera annoncé pour les indépendants, les commerçants, les très petites et moyennes entreprises.

Mais certaines règles évolueront : 

  • Les crèches, écoles, collèges et lycées resteront ouverts avec des protocoles sanitaires renforcés. Les universités et établissements d’enseignement supérieur assureront à l’inverse des cours en ligne.
  • Les visites en EHPAD et en maisons de retraite seront cette fois autorisées dans le strict respect des règles sanitaires. Je souhaite aussi que les personnes en situation de handicap puissent bénéficier des souplesses dont elles ont besoin
  • En cette période marquée par la Toussaint, les cimetières demeureront ouverts.

« Nous devons tenir, chacun à notre place, dans la transparence, le débat, dans la détermination pour appliquer les règles que nous nous fixons et en nous serrant les coudes.

A nouveau, nous nous relèverons. Si nous sommes unis, et nous seront unis.

Nous avons besoin des uns des autres, nous sommes une nation unie et solidaire et c’est à cette condition que nous y arriverons.

Nous sommes la France.

Je compte sur chacun d’entre vous, je serai là, nous serons là, et nous y arriverons tous ensemble. »

Emmanuel Macron

Face au virus, nous avons tous le pouvoir d’agir. La réussite dépend du civisme de chacune et chacun d’entre nous.

Source : https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2020/10/28/adresse-aux-francais-28-octobre

Ils n'ont rien appris, rien écouté, rien compris.

Et ils nous imposent au nom du "civisme" de nous soumettre à leurs diktats insensés. Dès le 16 mars 2020, nous savions qu'il y aurait une deuxième vague (1). Et Macron nous a même annoncé une troisème vague, quand il a évoqué la reconduction des mesures de confinement tant que le "vaccin" ne serait pas là.

Jusqu'à présent, le SARS-CoV-2 s'est révélé un agent faiblement pathogène et relativement peu épidémique. Les séquelles de santé peuvent être importantes, mais sont loin d'être systématiques. Mais, plus important que tout, les cas les plus graves sont essentiellement concentrés parmi les personnes âgées de plus de 70 ans et même de 85 ans. Et parmi elles, essentiellement les obèses, les diabétiques et les immuno-déprimés. Or, dans son allocution du 28 octobre 2020, Macron a souligné cette caractéristique de la Covid-19. Pourquoi alors confiner la population de moins de 70 ans qui n'a aucun risque, ou très faible ?

Plus grave encore. Les mesures de distanciation sociale n'ont de sens que dans l'hypothèse où l'épidémie infectieuse produit des symptômes contre lesquels la médecine est entièrement démunie. Or, dans le cas de la Covid-19, malgré le déferlement de fausses nouvelles et de manipulations de l'opinion, y compris médicale, il existe pour pratiquement tous les symptômes des traitements médicamenteux efficaces.

Il n'existe donc aucune raison sanitaire d'imposer un confinement général de la population. La République est devenue prisonnière d'un groupe politique qui s'abrite derrière des motivations sanitaires fausses ou spécieuses pour imposer une dictature insensée et ruineuse de la majorité des citoyens. Des citoyens qui sont privés par la force de leurs libertés essentielles et, partant, de leurs moyens d'existence.

Cependant, ...

Il existe deux paramètres d'explication de la situation politique dans laquelle nous nous trouvons plongés contre notre volonté avec ce nouveau confinement.

Le premier paramètre d'explication de la décision dictatoriale de confinement est que le confinement ou plus généralement, la privation de liberté et, partant, des moyens de subsistance, serait rendu nécessaire par des circonstances politiques, économiques, financières ou sociales que nous ne connaissons pas. Le traitement de ces circonstances par le confinement pourrait nous être favorable en écartant une autre menace que celle - ridicule - du SARS-CoV-2. Le pouvoir utiliserait le SARS-CoV-2 comme un paravent pour agir contre un tel paramètre inconnu de nous.

Mais, il est probable que ce confinement n'est envisagé que justement parce qu'il nous est défavorable.

En effet, on se demande si le confinement n'est pas provoqué par le désir de puissances "obscures" de résoudre une crise particulière. Ici, je pense à la crise financière. Il existe d'autres crises en cours dont les résolutions pourraient utiliser le même schéma. Cette crise financière pourrait se présenter sous la forme de la dette. L'idée de recourir au confinement serait justement de provoquer une dette encore plus intense de façon à ce que celle-ci devienne irrécupérable. Le confinement aurait alors l'effet d'une guerre destructrice qui supprimerait les actifs exigibles en remboursement de la dette.

Je ne tiens pas plus que cela à une telle "explication". D'autant que l'Allemagne, moins endettée que la France, vient de prendre la même solution du confinement. De plus, Macron a instauré un confinement qui tente de sauvegarder la puissance de travail du pays confiné. D'autant qu'il existe d'autres crises comme la crise sociale liée au multiculturalisme. L'idée du recours au confinement serait de se doter sans le dire d'un contrôle policier sur les déplacements des individus de façon à repérer les groupes sociaux capables de bouleverser l'ordre social et de les éliminer plus aisément. Je ne crois pas - bien entendu - à une telle hypothèse. Mais, elle existe comme hypothèse.

Le second paramètre d'explication de la décision dictatoriale de confinement tiendrait à la réalité du SARS-CoV-2. On nous a imposé - avec interdiction de discuter l'affirmation - que SARS-CoV-2 est un coronavirus porté par une certaine chauve-souris chinoise et transmise à l'homme par un petit mammifère, le pangolin. Plusieurs scientifiques estiment qu'une telle voie de transmission est impossible.

Une origine controversée du coronavirus qui pourrait expliquer la peur ambiante

En réalité, cette "explication" laborieuse a été imposée par l'OMS sous le contrôle de la Chine. D'une Chine qui, curieusement origine de la pandémie, a aussi le taux de mortalité et le taux d'infection le plus bas de la planète.

Or, plusieurs sources indépendantes ont insisté sur l'hypothèse d'une origine artificielle du SARS-CoV-2 qui aurait été injecté dans l'espèce humaine ou bien par un accident dans un Institut de virologie ou bien même de manière volontaire par l'Armée chinoise comme une arme biologique. Une telle hypothèse est confortée par la révélation de travaux notamment de l'Américain Baric - en fait publics depuis plus de quinze ans - autour des coronavirus et qui consistent à modifier génétiquement divers coronavirus dans le but de leur adjoindre de nouvelles fonctions biologiques, dont des caractéristiques pathogènes.

Si cette hypothèse est juste et si les Etats la connaissent en la maintenant secrète, et que la pathogénicité du coronavirus chimère était grave, on comprend alors le rôle évident de la peur dans la prise des décisions tenues depuis le mois de janvier 2020, et notablement dans celle du deuxième confinement.

L'hypothèse de l'origine artificielle du SARS-CoV-2 est rejetée officiellement. Mais cette hypothèse est toujours rejetée au prétexte ridicule ... qu'elle est ridicule. Bref, cette hypothèse n'est même pas discutée. Elle est ridiculisée. D'ailleurs, on ne comprend pas bien pourquoi garder cette "hypothèse" secrète. La peur est déjà installée. Que le coronavirus soit naturel ou artificiel, la peur a été instillée dans la population et il est très probable que les gouvernements la partagent.

Une panique inoculée par les modélisateurs-épidémiologistes

Cependant, je garde un doute sur l'"innocence" des modélisateurs épidémiologistes ... Il est évident qu'ils ont littéralement inoculée la peur parmi les dirigeants politiques en inventant des prévisions apocalyptiques qui sont actuellement fausses, démenties par les statistiques de la Covid-19, pourtant en général outrées. Or, si nos gouvernants avaient observé la réalité, écouté les opposants et les critiques, depuis la première vague de suppression, ils sauraient que ces prévisions et cette stratégie d'atténuation sont fausses et qu'elles doivent être écartées de la politique sanitaire. Il n'en est rien.

Il existe ainsi une autre hypothèse à la crise du confinement. C'est celle d'une menée politique de prise du pouvoir par le secteur de la santé, plus particulièrement celui de la pharmacie pour le compte duquel les épidémiologistes-modélisateurs ont manifestement travaillé par l'inoculation de la peur d'abord chez les gouvernants, ensuite chez les gouvernés.

Hitler a pris le pouvoir le plus démocratiquement du monde en utilisant la peur. Au milieu de la couardise des uns et de la lâcheté des autres. Du confinement de tous.


Notes

(1) Il faut lire le Rapport n°9 de l'Imperial College qui a servi de base "scientifique" pour déclencher la première vague d'atténuation. Ce Rapport n°9 impose une succession de vagues de suppression tant que le vaccin n'est pas universellement appliqué. Lire nos articles :