Le site worldeconomics.com publie son classement des économies des Etats principaux. La Russie dépasse en termes de PIB l'Allemagne et elle prend la 5° plasse aux classement :

1. Chine
2. USA
3. Inde
4. Japon

La Russie dépasse l'Allemagne (6.), la France (10.) Le Royaume-Uni (11.), l'Italie (13.) et l'Espagne (14.).

Quelques remarques sur le classements de la Russie sous sanctions américaines depuis 2014 :

La Russie a donc un taux de dette de 11,7% quand les USA sont à 113,8%, l'Allemagne à 63,9%, la France à 98,9% et le Royaume-Uni à 78,8%, l'Italie à 119%, et l'Espagne à 93,6%. La Russie, classée dans le groupe des Etats européens depuis la chute du soviétisme, est devenue la première économie de ce groupe pour la première fois.

Le PIB à parité de pouvoir d'achat de la Russie dépasse celui de l'Allemagne de 10% et est proche de celui du Japon de moins de 2%.

Parmi les 10 Etats ayant le plus gros PIB à parité de pouvoir d'achat, le camp américain est représenté par les USA, le Japon, l'Allemagne et la France, cumulant 37.200 milliards de USD tandis que le camp des alliés de la Russie regroupe la Chine, l'Inde, la Russie, l'Indonésie, le Brésil et la versatile Turquie qui cumulent un PIB à parité de pouvoir d'achat de 65.700 milliards de USD. On note au passage que la Turquie dépasse la France en PIB à parité de pouvoir d'achat (3.696 milliards de USD contre 3.533 pour la France).

Le camp que l'on appellerait abusivement le camp "pro-russe" représente cependant presque deux fois le PIB du camp américain. On comprend mieux la très relative efficacité des sanctions américaines. Il faut même noter que la dette moyenne du camp "pro-russe" représente 41,7%, tandis que la dette moyenne du camp américain est de 129,1%.

Il faut éviter de tirer des conclusions définitives sur la base d'un tel classement. Seulement remettre en perspective certaines informations de presse ou déclarations stupides de politiciens. Comme Bruno Lemaire qui, en France, affirmait la ruine de l'économie russe. Il est loin d'être le seul. Il ne faisait - et il ne fait - que répéter la propagande diffusée par le Washington Post et le New York Times, deux versions du "bulletin officiel" de la CIA.