Quand j'ai vu le documentaire "Holdup" qui expose le scandale de la Covid-19, j'étais déjà au courant des thèses abordées par les intervenants : une énorme machination dans laquelle la classe politique occidentale est tombée à cause de sa corruption et de sa bêtise. Comme je l'ai écrit dans un article du 22 Novembre 2020, Le scandale du SARS-CoV-2 et Hold-Up, la seconde partie du documentaire "Holdup" associe Covid-19 et Great Reset d'une manière qui ne me satisfaisait pas. D'abord à cause de l'aspect "grand-guignol" de l'idée d'un 'Great Reset', et aussi parce que cela fait vraiment "complotiste". J'ai lu une vidéo de la journaliste Eugénie Bastié qui assure de la même impression désagréable : Eugénie Bastié : « On a semé les graines du relativisme et on a ramassé le complotisme ».

Malheureusement pour ses critiques, l'association entre Covid-19 et 'Great Reset' n'a pas été "fabriquée" par "Holdup" et ses créateurs. C'est :

1. le titre d'un livre de l'économiste Klaus Schwab : COVID-19: The Great Reset publié le 9 Juillet 2020 et achetable sur le site d'Amazon US https://www.amazon.com/COVID-19-Great-Reset-Klaus-Schwab/dp/2940631123 ;
2. le titre d'un article de Béatrice Di Caro, Spécialiste Digitial Media au World Economic Forum, fondé par Klaus Schwab et daté du 14 Juillet 2020 : COVID-19: The Great Reset.

Plusieurs auteurs créditent Klaus Schwab d'être sinon à l'origine, du moins un des plus ardents promoteurs du 'Great Reset'. On peut citer :

1. ‘Great Reset’ Mastermind: Enforce Brain Scans Before Allowing Travel, par P.J. Watson le 24 Novembre 2020 ;
2. Klaus Schwab & His Great Fascist Reset, par Winter Oak du 12 Octobre 2020 dans le Off-Guardian ;
3. Great Reset : mais pourquoi Davos s’est-il allié aux écologistes ?, par Eric Verhaeghe, dans Atlantico, le 11 Novembre 2020 ;
4. Klaus Schwab, fondateur du Forum de Davos: «Qu’attendre du Great Reset?» , par Léa Perrin dans Le temps, quotidien suisse du 25 Septembre 2020.

Le Temps a organisé un Forum pour rexpliquer la démarche de Schwab. Il écrit :

Le «Great Reset», dit-il, est une initiative qui vise à améliorer l’état du monde dans une ère post-covid. Klaus Schwab assure que «nous avons l’occasion de réinitialiser le système actuel, qui n’est pas durable au niveau environnemental et social». Le livre analyse les conséquences de la crise sanitaire mondiale sur la société, et comment il serait ensuite possible d’en construire une meilleure. Le WEF mobilise des communautés, soit environ 4000 personnes, pour travailler sur ces problèmes et trouver comment les compagnies mondiales peuvent s’engager pour améliorer ce futur système,

Winter Oak, extrêmement critique, écrit dans un autre de ses articles :

Born in Ravensburg in 1938, Klaus Schwab is a child of Adolf Hitler’s Germany, a police-state regime built on fear and violence, on brainwashing and control, on propaganda and lies, on industrialism and eugenics, on dehumanisation and “disinfection”, on a chilling and grandiose vision of a “new order” that would last a thousand years. ...
The “partnerships” which the WEF creates are aimed at replacing democracy with a global leadership of hand-picked and unelected individuals whose duty is not to serve the public, but to impose the rule of the 1% on that public with as little interference from the rest of us as possible.
Source : Klaus Schwab and his great fascist reset, le 5 Octobre 2020.

L'immense force de Schwab, c'est de ne probablement pas avoir "inventé" le mondialisme ou le 'Great Resert', mais de se placer à la convergence des agressions les plus toxiques pour l'humanité et de travailler à cette convergence. Comme l'hitlérisme, le schwabisme se fonde sur une conception "écologique" du monde qui inclue une sorte de paganisme primitif et l'élection d'une sorte de surhomme : l'élite mondiale : une race des seigneurs qui règne sur des milliards d'esclaves qu'il est possible de supprimer à volonté dans le 'Great Reset'. Un 'Great Reset' qui est l'exact pendant de la "Solution finale" de l'hitlérisme.