Covid-19 - Observations sur le testage RT-PCRLe testage RT-PCR est destiné par leurs autorités sanitaires à mesurer la montée de l'épidémie sur le territoire français. Le problème est que ce genre de test est impropre à cette mesure.Tous les gens un peu au courant des question épidémiologiques le savent, les autorités sanitaires les premières. Mais, pour la plupart d'entre eux, il est indifférent de mettre en oeuvre une idée fausse si c'est pour obtenir un résultat "juste". Quand en Mars 2020, l'OMS a fait une communication sur le coronavirus, elle a conclut en disant aux Etats : "Testez, testez, testez ..." (1) ce qui signifiait que c'était un outil essentiel dans la gestion de l'épidémie. La plupart des Etats occidentaux ont fait le contraire pour la raison très simple qu'ils ne détenaient ni stocks de tests, ni machines de testage en nombre suffisant (2) et que les primers spécifiques du SARS-CoV-2 étaitent seulement produits par la Chine en quarantaine. Le problème, c'est que l'OMS ne savait elle-même pas bien pourquoi il fallait tester. Elle n'a pas tardé à dire pourquoi quand même. En fait lors de la vague épidémique qui s'est éteinte en avril 2020, la plupart des Etats et l'OMS se sont contentés de citer imperturbablement deux chiffres : le nombre des décès quotidiens et le nombre d'entrées en réanimation (3). Très clairement, le caractère anxiogène de ces annonces a été mis en évidence et on a compris parmi les autorités sanitaires que la "bataille était gagnée". Quelle bataille pour quelle histoire ? Contrairement à ce qu'on croyait encore en Mars 2020, la Chine avait parfaitement "gérée l'épidémie" chez elle. De l'ordre de 3.000 morts, une dizaine de millions de Chinois en quarantaine, Il y a 1 milliard 200 millions de chinois (4). A cette échelle, la France aurait dûe confiner le seul département de l'Oise et aurait eu 200 morts ... Au lieu de voir son PIB baisser de 10% comme c'est le cas de la France (chiffre estimé, non définitif) la Chine est simplement passée de la seconde place à la première place (5) dépassant les Etats-Unis avec un PIB supérieur de 10% !... Il y a des crises comme on les aime. Et puis les autres ... Après le 15 mai 2020, les autorités sanitaires en Occident se sont aperçus que le nombre des morts et celui des réanimations stagnaient lamentablement. Elles se sont donc souvenues du test PCR ... Et miracle, plus vous testez - un peu comme l'annonçait l'OMS deux mois auparavant, plus vous avez d'infectés. Le discours terrorisant la population peut reprendre alors même qu'il n'y a plus ni morts ni agonisants sous les respirateurs artificiels fabriqués par PSA ou par une ONG citoyenne ... (6). Un discours officiel sur les tests PCR ..D'après les autorités sanitaires, il s'agit d'une technique de pointe absolument incontestable qui mesure l'"effrayante progression" de l'épidémie dans la population française. Alors que lors du pic de Mars 2020, le test PCR était réservé aux malades graves entrant à l'hôpital pour être certain qu'ils "avaient la Covid" - les autres étaient exclus de l'hôpital public probablement pour protéger les "soignants" ... - les autorités sanitaires veulent que tout le monde passe le test remboursé par la Sécurité Sociale avec un prix moyen annoncé de 50 Euros. On aurait déjà ainsi engagé 13 550 961 tests (7) x 50 € par test, soit 777.548.050 €. Pour une opération qui ne sert médicalement à rien dans la majorité des cas testés (94% au 15 Octobre 2020). Par contre, l'effet social est immense. Les autorités sanitaires peuvent ainsi montrer à la population tremblante que "le coronavirus circule librement à travers "ces irresponsables" qui vivent sans contrainte alors que nous sommes menacés de mort par ce terrible coronavirus" ! Et de là à rétablir une quarantaine, un confinement, une fermeture des restauranst ou des salles de spectacle, ... Or, tout est faux dans ce discours. Le "terrible" coronavirus est suspecté, sans aucune certitude, dans 85 décès par jour en moyenne, le chiffre montant lentement (8) et les causes de comorbidité étant "masquées" par l'attribution au Covid. Il faut savoir qu'en moyenne, sauf en mars-avril 2020, la France déplore environ 1600 morts par jour ! (9) Dont 85 morts avec Covid ... soit moins de 0,05 % des décès quotidiens ! Malgré les files d'attente de plusieurs heures devant les laboratoires d'analyse biologique qui procèdent aux tests PCR, les autorités commencent à percevoir qu'un jour, les chansonnettes basées sur le test PCR seront appréciées par les tribunaux. Une minorité sceptique, critique - mais on dit qu'il y a des gens pour toujours tout critiquer - élabore des études pour sermer le trouble dans l'opinion publique. La presse lourde et un certain nombre d'organes assez obscurs - je pense aux réseaux sociaux et autres opérateurs Web, comprenant Facebook, Twitter, Google, Amazon et d'autres, font régner une censure absolue sur les opinions divergentes, y compris et surtout quand le critique est un scientifique de première grandeur. J'y reviendrai peut être dans un autre article. Quelle est la réalité du test PCR ?Elle est difficile, compliquée et ... récente. Elle se fonde sur une réaction chimique dont la découverte ou l'invention a donné le Prix Nobel de Chimie à son auteur. En 1993. J'y reviendrai. La PCR est une opération qui permet d'amplifier des copies d'une protéine, ou d'un fragment de protéine, presque autant de fois qu'on le souhaite. L'idée de base conssiste à utiliser un corps chimique particulier en présence d'un échantillon et de réaliser une réaction en chaîne en répétant des cycles de chauffage du mélange.Schématiquement, s'il faut 10 millions de copies de la protéine pour pouvoir l'identifier ou travailler sur elle, il suffit de répéter un nombre de cycles de chauffage suffisant pour atteindre le résultat. Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que la protéine n'existe pas réellement. C'est une copie de celle-ci qui est produite ... Mais, lorsque l'on cherche les propriétés de cette protéine, la PCR est une réaction d'une importance majeure.Comme la protéine n'existe pas réellement, on comprend facilement que tester sa présence par la PCR dans un échantillon est une preuve à sens unique. Si la protéine se trouve dans l'échantillon, son amplification permettra de la détecter. Mais, si elle ne s'y trouve pas, ou si peu, la PCR la trouvera également. C'est la raison pour laquelle dès les années 90, Kary Mullis - c'est lui qui est l'inveteur de la PCR - a insisté pour qu'on n'utilise pas la PCR comme test infectieux. Le problème, c'est qu'il est intervenu alors dans un débat brûlant sur le SIDA. Tout le monde voulait détecter le VIH, le virus du SIDA. Et Mullis protestait que sa réaction ne permettait pas de baser un test d'infection, par principe. Malheureusement, dans la lutte des années SIDA, cette prise de position sage et éclairée a été vilipendée comme une affirmation inqualifiable qui discréditait son auteur. C'est l'écho de cette querelle qui est revebnue dans le débat des tests PCR pour la détection du SARS-CoV-2. D'autant que les biologistes utilisent depuis des années et à tour de bras les tests PCR dans tous les domaines de la médecine légale, de la médecine humaine et même en médecine vétérinaire, par exemple pour identifier le virus de la fièvre porcine. Le processus de la RT-PCR de test de la Covid-19Il est très long. On peut le résumer aux opérations suivantes :
La machine de test exécute plusieurs (de 48 à 96) tests par passage. Le chargement de la machine avec les prélèvements est une opération que je ne détaille pas ici, mais qui est très risquée pour le sort de l'échantilllon. Il se trouve là une cause d'erreurs, négligeable quand on réalise quelques tests en hôpital, mais que l'on soupçonne de devenir majeure lors qu'on réalise des millions de tests par semaine dans plusieurs milliers de machines. Nous n'y reviendrons pas. Seulement pour dire que, à ce point seulement, il existe déjà suffisamment de difficultés pour justifier qu'on n'ait pas pris la décision d'adopter un tel test à l'échelle de la population. Les opérations de test proprement dites sont :
En fait les causes d'erreur du test PCR sont extrêmement nombreuses. Elles touchent :
Certaines de ces causes d'erreur proviennent de l'énorme quantité de tests réalisés et qui sont négligeables quand on teste dans des conditions "normales". Or, l'accumulation de demandes de tests rend le taux d'erreurs bien plus élevé. On remarque ensuite des erreurs liées à l'interprétation statistique des résultats en masse. Il s'agit des erreurs introduites par :
Quelle est la limite du test RT-PCR ?Outil de laboratoire, la RT-PCR permet de confirmer ou d'infirmer dans certaines conditions un diagnostic symptomatique de la Covid-19. Le suivi épidémique, dans les conditions réelles sous lesquelles il semble exécuté en France, paraît extrêmement douteux. En réalité, la RT-PCR est conçue pour étudier l'ARN de cellules d'une manière générale, pas de faire de l'épidémiologie. On note qu'une majorité de biologistes médicaux et de médecins proches des autorités sanitaires soutiennent vigoureusement les tests RT-PCR et leur pratique actuelle en France. On remarque que le remboursmeent du coût du test et l'incitation des autorités à ce que le maximum de personnes passent le test l'a transformée en une opération extrêmement lucrative pour ses opérateurs. Par ailleurs, et il semble que les autorités sanitaires aient veillé à en favoriser l'apparition, les conditions d'emploi du test RT-PCR semblent extrêmement favvorable à une surévaluation de l'importance de l'épidémie alors que les nombres de décès et de réanimations restent faibles. Tout porte à croire qu'il s'agit donc d'un moyen d'auto-validation de la politique sanitaire actuelle. Sources documentaires
Notes
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