Covid-19 - Situation au 3 Juin 2023

Philippe Brindet - 03/06/2023

1 - Où en est l'épidémie ?

Selon les bases de données publiques et la presse du régime occidental, on peut dire :

  • L'épidémie est terminée. Subsistent des manifestations sporadiques [1] à l'échelle d'une région et sur des variants de moins en moins mortels.
  • Cependant, la Chine rapporte une véritable épidémie avec 60 millions d'infectés [2]. Mais, elle a décidé de n'édicter aucune mesure d'atténuation ni de suppression.

Si pour nous autres européens, l'"épidémie est terminée", il subsiste des problèmes essentiels non résolus :

  • l'origine du virus et de sa diffusion sont encore hypothétiques ;
    on sait seulement qu'il est impossible que SARS-CoV-2 soit issu d'une zoonose et qu'il est d'origine artificielle
    sa diffusion est ou bien accidentelle ou bien volontaire
  • on ignore encore l'ensemble des atteintes à la santé humaine que SARS-CoV-2 est capable de produire ;
    cette ignorance se réduit sur les atteintes immédiates suite à l'infection
    on soupçonne des atteintes longues souvent qualifiées de "Covid long", bien que de nouvelles atteintes apparaissent tardivement après une "guérison" complète

Ces diverses remarques devraient interdire de prendre SARS-CoV-2 ou Covid-19 comme des affaires terminées du passé.

2 - Où en est la vaccination ?

Dans l'ensemble des Etats occidentaux, la vaccination est opérée à l'aide de quatre marques : Pfizer (majoritaire) Moderna, AstraZeneca et Johnson& Johnson, qui sont tous des "vaccins" contenant de l'ADN ou de l'ARN synthétiques destinées à faire produire par les cellules humaines de la protéine de pointe de SARS-CoV-2.

La campagne de vaccination, malgré la volonté des autorités sanitaires, est arrêtée parce que les individus soumis à la volonté sanitariste refusent de se laisser vacciner en "s'abritant" derrière le fait que l'épidémie serait terminée. Malgré tous les efforts des sanitaristes, la vaccination Covid ne reprend pas. Or, dans la dogmatique médicale, la vaccination ne se fait pas pendant l'épidémie, mais avant qu'une nouvelle vague apparaisse. Or, il est frappant de constater que les sanitaristes ne font plus de gros efforts pour obliger les gens à se vacciner.

Le premier effet de cet arrêt de la vaccination est que les Etats qui ont acheté des stocks de vaccins, se trouvent devant des quantités de plus en plus élevées de flacons périmés. Leur restruction est une opération compliquée et assez dangereuse. Le deuxième effet de cet arrêt de la vaccination est que les Etats qui s'étaient engagés à acheter des quantités énormes de doses de vaccin ultérieurement, se trouvent obligés de payer des dédits énormes auxvendeurs de vaccin. Selon le ministre de la santé de Pologne, le dédit serait de 50% du montant de chaque dose.

3 - Où en est l'analyse scientifique des effets adverses des vaccins ARN et ADN ?

Il existe encore des sanitaristes, notamment en France, qui estiment qu'il n'existe aucun effet secondaire des vaccins Covid, ARN ou ADN. Il existe seulement quelques "désagréments" comme des rougeurs au point d'injection, et guère plus d'inconvénients. Et de fait, la majorité des autorités de santé continuent imperturbablement de soutenir que le vaccin est sûr et efficace. Même si l'efficacité du vaccin Covid, quelque soit sa technologie, disparaît en quelques semaines, de l'aveu même des vendeurs de vaccins comme Pfizer [3].

Mais, il ne faut pas confondre l'efficacité et la sûreté.

L'inefficacité des vaccins est un fait admis qui, pour les sanitaristes, n'a qu'une seule conséquence : la réduction de la durée entre deux injections successives. Il s'ensuit une augmentation extrêmement forte de ventes de vaccins, au plus grand bénéfice de Pfizer, premier vendeur de vaccins Covid.

Or, selon de très nombreux scientifiques, biologistes ou médecins, qui ne sont pas affiliés aux autorités sanitaires, le nombre et la gravité des effets adverses des vaccins Covid, ARN ou ADN, sont très élevés. Bien supérieures, en fréquence, rapportées au nombre de doses injectés, bien supérieures aux vaccins précédents. Même supérieures aux fréquences d'effets adverses de vaccins qui ont pourtant été interdits à cause de celà [4].

Les autorités sanitaires occidentales tiennent des registres d'effets adverses. Le nombre d'inscriptions dans ces registres est extrêmement élevé, même rapporté au nombre de vaccinations. Les autorités sanitaires occidentales se contentent d'affirmer que le suivi de leurs registres d'effets adverses "ne déclenche pas de signal d'alerte particulier". Les scientifiques indépendants, statisticiens, biologistes, médecins, par le simple suivi des patients qui consultent pour des effets adverses de vaccins, savent que les vaccins Covid sont dangereux pour la santé. Malgré leurs demandes, les autorités sanitaires, en accord avec les autorités politiques qui ont commandé la vaccination, prétendent qu'il s'agit de simple corrélation et pas de causalité. L'affirmation est parfaitement spécieuse. Mais pour l'instant, elle suffit au public et la justice ne s'en est pas emparée.

Plusieurs analystes indépendants trouvent aussi une surmortalité au niveau des populations [5], particulièrement, auprès des populations jeunes très peu touchées par la mortalité Covid. Mais, là aussi, la vaccination Covid est une hypothèse qui n'est pas démontrée. On note aussi une augmentation de la fréquence d'affections correspondant aux effets adverses connus des vaccins Covid, notamment les affections cardiovasculaires, comme les myocardites et péricardites, chez les hommes de moins de 30 ans.

Là aussi, les autorités sanitaires, en accord avec les autorités politiques qui ont ordonné la vaccination, refusent d'ouvrir des études probantes.

Il faut remarquer que, si de telles études étaient menées, elles aboutiraient inéluctablement à la mise en cause de responsabilités. Le risque lié à la réparation quelqu'elle soit de ces responsabilités engagées est immense : politiquement, moralement et surtout financièrement. Et tout indique qu'aucune force ne pourra les y contraindre et certainement pas des motifs de santé publique.

Il faut cependant noter une certaine prise de conscience politique de ces responsabilités dans certains Etats. C'est le cas en Allemagne où le ministre de la Santé Lauterbach a reconnu à la fois le manque d'efficacité des vaccins Covid, et leur dangerosité. Il semble avoir encouragé les autorités de santé à développer des mesures pour venir en aide aux victimes d'effets adverses de vaccins Covid. C'est encore le cas au Royaume-Uni où la chute du minsitère Johnson, remplacé par Truss, puis Sunak, a permis un desserrement de la rigidité du discours sur le danger des vaccinations. C'est le cas en Suisse où la vaccination Covid des enfants n'est plus recommandée [6].

Dans de nombreux pays, on assiste à une gigantesque manipulation des données de santé publique pour rendre plus difficile toute enquête au sujet des effets adverses des vaccins. Les manipulations rendent difficiles les appariements de données comme l'état de vaccination et la cause du décès.

4 - L'intervention des tribunaux dans les conflits autour de la Covid

Le contentieux concernant la Covid et sa vaccination dans les divers Etats occidentaux est immense. Il est très difficile de donner une description résumé à l'heure actuelle. Cependant on peut considérer trois classes d'actions :

  1. des plaignants considérant que les mesures d'atténuation de la pandémie n'ont pas été assez fortes, ou installées assez tôt ;
  2. des plaignants considérant que des mesures sanitaires prises par l'Etat ont été ou inefficaces ou ruineuses pour leur santé ou leurs droits ;
  3. des plaignants accusant l'Etat de leur avoir fait subir une vaccination dangereuse, souvent mortelle [7].

Très clairement, un nombre important de tribunaux ont compris que l'Etat était menacé dans un certain nombre de procédures et qu'il convenait de ne pas "ouvrir de vannes" à des récriminations contre des décisions de l'Etat. C'est le cas dans les Etats démocrates américains, mais aussi, au Royaume-Uni, en Allemagne et en France. En France, c'est le cas du Conseil d'Etat qui n'a probablement pas rendu une seule décision défavorable à l'Etat dans le contentieux Covid.

Cependant, on note un certain nombre de décisions favorables aux plaignants dans les contentieux de classes 2 ou 3, mais en nombre somme toute limitée. En France, on note des contentieux favorables au personnel de l'Etat astreint à l'obligation vaccinale et suspendu sans traitement si non. La situation avec une loi nouvelle suspendant l'obligation vaccinale ne devrait pas influer sur le contentieux en cours. Cependant, la loi française n'a pas prévu une indemnisation des traitements suspendus qui obligeaient les non-vaccinés à démissionner s'ils désiraient gagner leur vie. Cette immense injustice semble pour l'instant se pérenniser avec la "bonne conscience" des pouvoirs publics et des autorités de santé qui simulent cette bonne conscience en préparant leur défense ultérieure : "la vaccination était imposée en l'état des connaissances scientifiques".

Cette assertion n'a l'apparence de la réalité que parce que la propagande en faveur des vaccins Covid a été immense, irrésistible. Mais, les études prouvant que le vaccin Covid était aussi bien inefficace que dangereux datent dès avant la campagne de vaccination de fin décembre 2020. Il est clair que, tant que les juges n'auront pas franchi une étape de désintoxication de cette propagande, il est évident que les chances de succès des contentieux de classe 2 et 3 seront très minces et peu sûres avant l'épuisement des voies de recours.


Notes
[1] Lors d'un congrès des US CDC, agences de santée fédérales aux USA, tenu à la fin du mois d'Avril 2023, environ 30% des participants déclarèrent avoir été testé positif à la Covid-19 pendant la durée de la Conférence. sauf quelques individus, ils étaient tous vaccinés. Source Epoch Times , All Infected in COVID Outbreak at CDC Conference Were Vaccinated, Agency Confirms.

[2] The New York Times, As Covid Infections Rise, China Rejects a Return to Lockdowns, May 27, 2023

[3] Lire :

  • Messenger RNA COVID-19 Vaccines Had No Effect on Overall Mortality: Trial Data Reanalysis, The Epoch Times, Zachary Stieber - 13/05/2023
  • Huge Veterans Study: COVID and Flu Vaccines are Useless at Preventing Hospitalization, Igor Chudov - 09/04/2023
  • [4] Lire :

  • The Israeli Survey That Shows the Pfizer Vaccine Hospitalised Hundreds of Times More People Than is Safe - and How it Was Downplayed, The Daily Sceptic, Dr Eyal Shahar - 17/05/2023
  • "Unacceptable": Calculating the Covid Vaccine Fatality Rate, The Daily Sceptic, Dr Eyal Shahar - 04/04/2023
  • [5] Lire :

  • Excess Deaths - 56,000 More Deaths In The Last Year in England & Wales, Naked Emperor - 03/05/2023
  • Excess Deaths Back With a Vengeance in the UK and Germany, Igor Chudov - 17/04/2023
  • [6] Lire :

  • Switzerland Stops Recommending COVID-19 Vaccination, The Epoch Times, Zachary Stieber - 10/04/2023
  • [7] Lire :

  • Class-Action Suit Launched Against Australian Government Over COVID Vaccine Injuries, The Epoch Times, Daniel Y. Teng - 05/05/2023

  • Revue C-Politix (c) 3 Juin2023