Covid-19, leurs chiffres sont faux, leurs modèles sont faux, leurs prévisions sont fausses, leur politique sanitaire est mortelleSur le deuxième confinement anglais, une rebellion des Conservateurs menée par Theresa MayL'ancienne Première Ministre de Grande-Bretagne, Theresa May, devenue député des Commons, est intervenue [1] au Parlement britannique lors de la discussion du projet de loi imposant un deuxième confinement à l'Angleterre. Probablement averti de la teneur de son discours, le Premier Ministre Boris Johnson est sorti quelques instants avant qu'elle le prononce. Elle a accusé le gouvernement britannique de mensonge :
Elle poursuit par une véritable motion de défiance à l'égard du gouvernement et de son "conseil" scientifique :
Ainsi que je le décrivai dans un article d'hier [2], Teresa May s'est aussi fâchée concernant l'absence complète d'évaluation des conséquences désastreuses en matière économique et sociale de la politique sanitaire. Elle a conclu en déplorant que le rôle du Parlement soit bafoué, parce que le gouvernement l'a transformé en Chambre d'enregistrement de décisions catastrophiques. 707 mots, moins de quatre minutes. Il est regrettable que Theresa May se soit abstenue dans le vote du projet de loi de politique sanitaire qui impose un deuxième confinement à l'Angleterre. Elle s'est jointe à un groupe de 21 députés conservateurs qui n'ont donc pas pris part au vote. Un autre groupe de 34 députés conservateurs, plus cohérents, ont voté contre le deuxième confinement. Toujours est-il qu'il est remarquable qu'une loi du Premier Ministre conservateur obtienne une large majorité de 480 pour, obtenus avec l'ensemble de l'opposition du Labour, et de 51 députés contre, tous conservateurs. Selon les journalistes britanniques, il semble que, même chez ceux qui ont voté pour la loi de Johnson,, beaucoup sont furieux contre la politique sanitaire menée et plus que réservés sur le futur politique de l'exécutif. Carl Heneghan souligne et l'erreur de prévision et la volonté de manipulation de l'opinionCarl Heneghan est un professeur de Médecine de l'université d'Oxford, directeur du centre de médecine basée sur les faits. Dans un article [3] Heneghan relève que depuis le début de la crise le gouvernement britannique exagère le nombre des décès, fait des erreurs de catégories dans les décès Covid, exagère la charge des hôpitaux, et est même capable de manquer 16.000 cas nouveaux de Covid, à cause d'une erreur de logiciel. Il rappelle que le "conseil scientifique" avait dans une conférence de presse le 28 octobre annoncé 4.000 morts par jour le 8 décembre 2020. La courbe qu'ils ont produite alors montrait que le 3 Novembre, il fallait atteindre 1.000 morts par jour. Carl Heneghan relève qu'on en a compté 280. Avant-hier, le conseil scientifique" a reconnu le caractère excessif de ses prévisions et a estimé craisemblable un pic à 1.000 décès par jour qui saturerait évidemment les hôpitaux. Carl Heneghan relève que le coefficient de diffusion R0 à Liverpool est inférieur à 1. L'université de Oxford, sur la base de son application ZOE [4], estime le R0 au Royaune-Uni est en dessous de 1. Heneghan note que lorsque le conseil scientifique a été auditionné par les députés, il a admis une erreur de modélisation pour éviter d'avoir à montrer son modèle. Et le conseil scientifique a alors admis que le 8 Décembre, l'estimation passait de 1.500 morts à 500 morts et de 9.000 admissions en hôpital à 3.000. Au prétexte d'une sombre erreur sur le "troisième interquartile ..." Mais le conseil scientifique n'a pas fournie plus de base scientifique à sa nouvelle prévisisn qu'à son ancienne. Heneghan remarque que depuis le début de la crise, les prévisions sont toutes faussses et toujours dans le sens soutenant le caractère catastrophique de l'épidémie. Il affirme qu'il est inadmissible de mener une telle politique sanitaire sur une connaissance aussi médiocre. Et en France ...Dans un article factuel [5], François Pesty remarque qu'entre le 15 Septembre et le 30 Septembre, la base de données de santé publique a modifiée considérablement les données qui avaient été fournies pur les jours précédant et allant jusqu'au 15 Septembre. La plupart des données par région montraient qu'à partir du 10 Septembre,n la plupart des indicateurs de l'épidémie comme le nombre de décès quotidiens, le nombre d'hospitalisations et le nombre de cas positifs, montraient une diminution notable. Or, après le 30 Septembre, les données précédant le 15 Septembre ont été corrigées de sorte que la baisse que Pesty avait noté s'était transformée en hausse qui se poursuivait inexorablement après le 30 Septembre. Il est clair que les données ont été modifiées Pourquoi ? Pesty n'a trouvé aucune information dans la base de données de Santé Publique France. On note que depuis plusieurs mois, les données du nombre de cas positifs cumulés indiqué par le centre épidémiologique de la John Hopkins University (https://coronavirus.jhu.edu/) sont supérieurs à ceux indiqués par le Ministère de la Santé (https://coronavirus.jhu.edu/) de 10 à 15%. Une note du 2 juin 2020 de Santé Publique France indiquait que le chiffre des infectés ou cas positifs ne comptaient plus que le premier test pour chaque testé. L'écart est resté à peu près le même. Au 2 novembre 2020, SPF indique 1 475 922 tests PCR positifs et 1 466 433 cas confirmés. Un peu plus de 9.000 tests positifs ne sont pas des cas positifs. En fait, il existe plusieurs autres techniques de dépistage du Covid-19, de sorte que l'on ignore complètement la validité de ces chiffres. Pour en rester aux tests PCR, on sait les doutes élevés qu'ils impliquent à cause des faux positifs et du problème de la non prise en compte du nombre de cycles d'amplification exécutée dans ces tests [5]. Quant au nombre de décès COVID produit par SPF, il est extrêmement sujet à caution parce qu'il mélange les décès des personnes testées positives à la Covid-19 avec les décédés de la Covid-19. Le problème sur le nombre quotidien d'accès aux réanimations est lui aussi sujet à critique. Il existe en effet trois types de réanimation en France. Et les autorités sanitaires se gardent bien de détailler les chiffres de chacune d'elles. particulièrement les Dr Menat [6] ou Wonner [7] mais bien d'autres aussi, mettent en doute ce chiffre. Au courant du mois d'Octobre 2020, Véran, le ministre de la Santé, a tenu une conférence de presse extrêmement alarmiste. Il répercutait l'avis du conseil scientifique de Delfraissy que Véran a lui même installé dès le 11 mars 2020. Cette conférence de presse reprenait des chiffres très proches de ceux d'une conférence de presse tenue quelques jours auparavant par le conseil scientifique des Pr Vallance et Whitty en Angleterre. Véran tenait le même discours qu'eux qui tendait à exiger un nouveau confinement. Cela fait donc plusieurs semaines que les sanitaristes au pouvoir partout en Europe tentent d'obtenir un confinement sur la base de chiffres épidémiologiques faux, faussés. La question est de savoir pourquoi l'alarmisme épidémique?Une réponse possible vient de la logique détaillée par Ferguson dans son Rapport n°9 du 16 mars 2020 [8]. Très clairement, Ferguson impose l'idée qu'il n'existe aucun traitement pharmaceutique contre le coronavirus. Cette assertion est largement fausse. Mais Ferguson en déduit toujours qu'il faut attendre un vaccin mondialement diffusé. L'OMS - financée par Bill Gates et la Chine - s'y emploie activement, en regrattant le nationalisme des firmes pharmaceutiques nationales qui développent chacune son propre vaccin. Et Ferguson est parvenu à imposer qu'en attendant le vaccin de l'OMS et de Bill Gates qui subventionnent son centre de recherche de l'Imperial College, seules des mesures de contrainte sociale viennent limiter "la circulation du virus". En attendant le "bon vaccin". Les vagues d'atténuation - et non pas les vagues épidémiques ! - que Ferguson a inventé dureront donc tant que la Chine, l'OMS et Bill Gates ne seront pas satisfaits de leur initiative vaccinale. Lorsque l'on observe les Etats de l'Occident américanisé, on peut certainement noter - à quelques notables exceptions comme la Suède - que tous ces Etats se soumettent à un puissant lobby sanitariste. On peut citer Valence et Whitty en Angleterre, Fauci aux USA, Delfraissy en France. On trouve leurs équivalents en Belgique, en Allemagne, en Italie et en Espagne. Et à quelques jours d'intervalle, les pouvoirs politiques obéissent sans discussion réelle - du moins sans l'intervention d'un parlement et d'une autorité sanitaire indépendante - aux diktats, tous identiques, de leurs conseils scientifiques installés à grands frais parce que leurs membres reçoivent des gouvernements qui les ont installés pour la plupart des émoluements et des frais de mission ahurissants. Or, ces conseils scientifiques sont liés à un réseau informel et mondial d'entreprises et de financiers, d'experts et d'agents d'influence qui mêlent la finance, l'industrie, la science la plus dévoyée aux intérêts privés et aux idéologies. Mais aussi , des groupes obscurs de fonctionnaires internationaux gravitant entre l'ONU et ses agences comme l'OMS, et aussi des émissaires de puissances politiques comme la Chine ou les USA. En France, on agite contre les membres du conseil scientifique national des conflits d'intérêt. On a raison, c'est vrai, c'est vérifié. Mais on a le tort de limiter ces conflits d'intérêt aux subventions et autres honoraires que ces honorables membres reçoivent de puissances financières et industrielles, toutes étrangères à l'intérêt public. Il y a bien plus grave. C'est la constitution depuis une trentaine d'années d'une caste transnationale qui se rie de la morale publique parce ses intérêts ne sont plus liés à la loi de l'Etat qui les accueille, mais, comme les Gates, Bezos ou Zuckerberg, parce que leurs actifs ne sont plus liés à un Etat comme celui de n'importe quel citoyen normal. Cette caste transnationale est animée par une idéologie extrêmement typée et elle se sert de l'épidémie pour avancer ses objectifs. Y a t'il un complot ? La réponse est non. Et la raison est simple. Pour fomenter un complot, il faut ne pas avoir le pouvoir, mais au contraire chercher à le conquérir. Or, eux ont le pouvoir. Et ce pouvoir n'est jamais assez complet. Les restrictions de liberté, l'appauvrissement colossal générés par les stratégies prétenduement anti-épidémiques sont des moyens pour augmenter leur pouvoir. Avec la complicité probablement ignorante - quoique ... - du personnel politique de la démocratie bafouée. Ainsi Michel-Edouard Leclerc interpellait plaisamment le Premier Ministre français en le nommant "meilleur employé français ... d'Amazon" [9], le géant de la vente en ligne qui accroît considérablement son emprise sur le commerce occidental. La fortune des géants se sont considérablement renforcée depuis la crise de la Covid-19. Pas la notre. Plusieurs auteurs ont déjà noté la parenté entre l'alarmisme épidémique et l'alarmisme climatique. Les deux alarmismes sont organisés pa une seule et même idéologie, servie par les mêmes personnalités et les mêmes géants de la richesse mondiale. Seulement, la peur climatique est de beaucoup plus légère que la peur de l'épidémie diffusée par des média sans foi ni loi qui, comme en France, TF1 ou A2, Le Figaro ou Le Monde, propagent sans vergogne les chiffres honteusement faux de la statistique épidémique dans le but de manipuler l'opinion publique pour lui faire accepter la dictature de la caste mondialisée. Nous avons l'exemple de l'Allemagne des années 30. Lorsque qu'une faction impose un climat de terreur à la population, qu'elle supprime les droits du Parlement et qu'elle impose l'unanimité de la presse en sa faveur, on sait que la dictature n'est plus en marche. Elle est là. Dans la plupart des Etats occidentaux, la terreur est là, unaniment propagée par la presse unie à la faction au pouvoir. Les droits du Parlement sont annulés. Concluez [10]. Notes :
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