Le sénat rejette la vaccination Covid obligatoire

Philippe Brindet - 14 Octobre 2021

Le Sénat retrouve un instant un peu de sa sagesse

Le groupe socialiste - il en existe hélas encore un - a présenté une proposition de loi qui constate les invonvénients du passe sanitaire - ils n'y ont pas compris grand chose - propose de rendre la vaccination covid obligatoire avec le tétanos, la rougeole, etc.

Pour une fois se rappelant sa réputation de sagesse, le Senat a rejeté la proposition de loi par 262 voix contre et 64 voix pour.

Mais, le gouvernement est poussé par ses contradictions

Le gouvernement ne s'est pas rallié à la proposition socialiste. Il entend ainsi confirmer son discours de ne pas rendre la vaccination obligatoire sauf pour certaines population. Malheureusement, le passe sanitaire Covid n'a été instauré que dans l'unique objectif de rendre la vie sociale impossible aux non-vaccinés.

Or, aussi bien la vaccination Covid obligatoire socialiste que le passe sanitaire Macron sont prohibés par la Résolution 2631 du Conseil de l'Europe du 27 janvier 2021. On lit dans cette résolution :

[...pour ce qui est de garantir un niveau élevé d’acceptation des vaccins:
7.3.1 de s'assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n'est pas obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s'il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement;
7.3.2 de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner; [...]

Or ces deux alinéas de la résolution condamne également la vaccination obligatoire que le passe sanitaire de Macron qui interdit l'accès à l'hôpital public notamment des patients non-vaccinés ou la rend très difficile puisqu'ils doivent alors disposer d'un test PCR négatif de moins de 24 heures. A notre avis, le passe sanitaire est évidemment contraire à la disposition 7.3.1 de la résolution

La vaccination Covid est en ATU : elle ne peut être obligatoire

En réalité, du fait que la vaccination Covid n'a été autorisée que par des autorisations temporaires, les ATU, la vaccination Covid est soumise à la condition préalable du recueil du consentement éclairé des patients. Cette condition préalable est imposée par les traités internationaux de santé publique signées par la France. Or, les autorités sanitaires ont renoncé à recueillir ce consentement éclairé lors du mois de janvier 2021, lorsqu'il s'est agi de vacciner les personnes âgées dans les EPHAD et lorsqu'on s'est aperçu qu'il était très long de recueillir ce consentement éclairé de sorte que la campagne de vaccination "piétinait".

De plus, elle est inefficace et dangereuse ..

Par ailleurs, les autorités politiques et sanitaires se sont jusqu'à présent efforcées de négliger de recueillir de manière systématique les déclarations d'effets indésirables de la vaccination Covid. Notamment, le gouvernement français ne communique aucun détail sur d'éventuels effets indésirables, se bornant à évoquer des effets secondaires n'entamant aucunement la balance des avantages prétendus de la vaccination Covid.

Or, la Résolution 2631 du COE indique très clairement l'obligation des Etats :

7.3.4 de diffuser en toute transparence des informations sur la sécurité et les éventuels effets indésirables des vaccins,

et très peu après :

7.5 en ce qui concerne la surveillance des effets à long terme des vaccins contre la covid-19 et de leur innocuité:
7.5.1 d’assurer la coopération internationale pour la détection et l'élucidation en temps opportun de tout signal de sécurité au moyen d'un échange mondial, en temps réel, de données sur les manifestations postvaccinales indésirables (MAPI);
7.5.2 d’utiliser les certificats de vaccination uniquement dans le but désigné de surveiller l’efficacité du vaccin, les effets secondaires potentiels et les effets indésirables;
7.5.3 d’éliminer les ruptures dans la communication entre les autorités de santé publiques locales, régionales et internationales traitant des données MAPI, et de surmonter les faiblesses des réseaux de données de santé existants;
7.5.4 de rapprocher la pharmacovigilance des systèmes de santé;

Or, on doit remarquer que la Résolution 2631 a aussi prévu une obligation :

7.1.5 de mettre en place des programmes indépendants de réparation en cas de dommages ou de préjudices injustifiés consécutifs à la vaccination;

Sur tous ces points les autorités politiques et sanitaires en France sont complètement défaillantes, puisqu'elles dissimulent les inconvénients des vaccins Covid, interdisent effrontément les autopsies des décès suspects intervenant quelques jours après la vaccination Covid et d'une manière générale ignorant les effets indésirables pourtant enregistrés partiellement dans les systèmes VAERS (USA) et adrreports.eu (UE) qui enregistrent certains effets indésirables du monde entier. Notamment, le registre VAERS enregistrent déjà plus de 17.000 décès dont la majorité a un délai de l'injection inférieur à 15 jours.

Les autorités françaises espèrent elles par leurs incohérences échapper à leurs responsabilités dans la catastrophe de sa politique sanitaire, hélas dépendante des errements des USA d'une part et des organisations sanitaires internationales d'autre part.



Revue C-Politix (c) 14 Octobre 2021