De la ressemblance entre Washington et Brasilia

Le 14 décembre 2020, aux Etats-Unis, le collège électoral déclare une large majorité de voix à Joe Biden de 306 voix contre 232. Le vote populaire donne Trump perdant pour 47,78% des voix. Mais, les difficultés propres au système électoral américain, et à des faits locaux contestés par les partisans de Trump devant les tribunaux, font monter la colère populaire dans le camp du vaincu de la Présidentielle.

Le 6 janvier 2021, une foule de partisans du candidat Trump se regroupe près du Parlement des Etats-Unis, le Capitole, pour faire pression sur le Parlement pour qu'il inverse le résultat des élections. Mais une fraction importante de la foule se rue à l'intérieur du Capitole et y sème le trouble. Trois heures plus tard, tout le monde ressort plus ou moins de son plein gré. Dès le lendemain, des milliers d'arrestations sont exécutées et des milliers de citoyens américains se retrouvent incarcérés. Beaucoup y sont encore et attendent leur jugement.

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Le 30 octobre 2022, au Brésil, l'élection présidentielle au scrutin nominal à deux tours désigne comme président, le candidat Lula au détriment du président sortant Bolsonaro par 50,1% contre 49,9%. Le caractère très serré du résultat déclenche la colère de ses partisans et la "mauvaise humeur" du candidat perdant Bolsonaro, qui met plusieurs jours à reconnaître sa défaite. Le président élu est solennellement mis en fonction le 1er janvier 2023, sans la présence de Bolsonaro, qui part quelques jours plus tard en visite en Floride.

Le 8 janvier 2023, une foule de partisans de Bolsonaro, se réunissent pour de grandes manifestations dans les principales villes du pays. A Brasilia, la foule envahit et saccage la présidence et le Parlement. Lula est en visite dans un Etat sinistré par des inondations et Bolsonaro toujours en Floride. La foule soudainement "apaisée" se retire. Furieux, Lula hurle au fascisme et, dans la nuit, des milliers de Brésiliens reconnus sur les émissions de TV, sont arrêtés.

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La ressemblance entre les deux événements a été immédiatement notée par les chaînes d'infos TV en continu qui ont été mises en action dès le début des émeutes brésiliennes. On remarque que ces chaînes d'infos ont été activés sur l'événement de manière très rapide. La technique moderne est une explication plausible de cette rapidité de réaction. Mais, elle est tout de même assez bizarre parce que, notamment en France, la réputation du Brésil est bien inférieure à celle des Etats-Unis. Je ne suis pas certain que tous les ministres du gouvernement Macron connaissent son exacte position géographique - une ministre écolo de Jospin croyait le Japon dans l'hémisphère sud.

On remarque cependant que l'écart électoral entre Trump et Biden est bien plus important qu'entre Bolsonaro et Lula. Mais, la colère populaire est certainement plus facilement excitée au Brésil qu'aux USA où les gens sont très peu concernés par les élections présidentielles. D'autant que le "gros" de l'élection est exécuté par les oligarques des deux partis de gouvernement.

On note aussi que tant Biden que Lula sont soutenus par la caste des hypermilliardaires. Ainsi la vice-présidente choisie par Biden, l'inexistente Kamala Harris, tout comme son mari [1], est une quasi salariée du milliardaire Georges Soros [2]. De même plusieurs ministres de Lula sont des employés de Soros. Bien entendu, ces liens avec Soros ne sont donnés qu'à titre d'exemple. Il y a d'autres liens et implications avec dix autres milliardaires et clubs affiliés comme le WEF ou la Rockfeller Foundation.

C'est le cas au Brésil nouveau de Lula, avec l'avocat Pedro Abramovay, membre de l'Open Society de Soros [3] qui travaille depuis des années pour le compte de Lula dans le ministère de la Justice, s'occupant notamment de la nomination des juges brésiliens [4]. C'est en effet une des spécialités de Soros d'investir massivement dans la nomination de juges affiliés aux objectifs sociétaux de l'Open Society [5]. Ainsi, de Kamala Harris aux USA, que Soros a fait élire plusieurs fois, notamment comme Procureur, puis Procureur Général de la Californie de 2004 à 2017 [6]. Il l'a ensuite fait élire sénatrice de Californie jusqu'en 2021 où elle est nommée Vice-Présidente par Biden.

Cette inféodation des exécutifs tant américain que brésilien, explique la promptitude avec laquelle la presse lourde occidentale - qui appartient à la Caste des hyper-milliardaires - rapporte avec les mêmes éléments de langage tous les événements politiques qui se déroulent dans ces Etats. Il faut en effet profiter de l'investissement qu'une affaire "arrangée" comme la "prise du Capitole" que la caste des hyper-milliardaires a réalisée pour établir dans l'opinion publique les critères inconscients et incontestables qui établissent "ce qui est le bien et ce qui est le mal". A notre analyse, la ressemblance entre les deux affaires est là.

Tant que les politiciens non inféodés à la caste des hyper-milliardaires n'auront pas compris que la Caste a "pipé" les dés du jeu politique, ils seront perdants, battus, vilipendés, pourchassés, ...

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A titre d'analyse se dégageant de l'emprise de la pensée unique fabriquée chez Soros et ses commensaux, il faut remarquer les éléments suivants :

1. Aucun coup d'état ne peut se jouer sans l'action de l'armée et de la police. L'affaire du Capitole ou celle du Brésil semblent s'être déroulées sans aucun soutien ni de l'armée ni de la police, même fortuit ou tacite. Il ne s'agit pas de coups d'état.


2. Les techniques de manipulation des foules, utilisant notamment les réseaux sociaux et la téléphonie mobile, sont entièrement contrôlées par la Caste des hyper-milliardaires et par ses affidés. Notammment, les Etats comme les Etats-Unis ou le Brésil. Il en résulte une quasi-certitude que ces événements "soudains" sont en réalités fomentés, contrôlés, développés par la Caste et ses affidés. N'y voyez là aucun esprit "complotiste". Le complot est réservé aux battus. Les vainqueurs appliquent la loi des vainqueurs. Le "Vae victis" césarien. La loi de la Caste..

Notes et commentaires