Décès de Colin Powell - Quelques rappels

Philippe Brindet - 20 Octobre 2021

Colin Powell est décédé à l'âge de 84 ans.

Il avait été Général en chef des armées américaines, Secrétaire d'Etat, élu républicain puis Démocrate. Sa famille a annoncé son décès dans un hôpital de l'armée suite à des complications liées à la Covid-19 qui l'avait frappé alors qu'il était double vacciné Pfizer.

Quelques rappels

  1. Le décès de Powell, la propagande et l'idéologie vaccinale

    Le décès de Powell d'une forme grave de la Covid-19 alors qu'il était double vacciné, nous rappelle que si tous les double-vaccinés ne meurent pas d'une forme grave de la Covid-19, il est mensonger d'affirmer que la vaccination Covid-19 est efficace en quoi que ce soit. Elle n'évite ni d'être infecté, ni d'infecter les autres et pas du tout de contracter une forme grave de la Covid-19. Les gens travaillés par la propagande et la magie de l'idéologie vaccinale sont étonnés par une telle vérité. Pourtant, la vaccination Covid-19 consiste à injecter sous une forme ou sous une autre la partie la plus pathogène du SARS-CoV-2 : sa protéine de pointe. Dès lors comment s'étonner que la vaccination Covid ne soit ni sûre - des millions d'effets indésirables, plus de 25.000 décès probables, - ni efficace - des millions d'infectés, des millions de malades de la Covid-19 et un nombre indéterminé de décès comme Colin Powell.

    Mais, c'est ainsi. Les gens s'étonnent de la réalité à cause de la magie de la propagande d'abord. On leur a répété que la vaccination Covid était sûre et efficace. C'était de la propagande. Ils l'ont cru. Les faits ont démenti la propagande. La propagande a poursuivi imperturbablement son cours.

    Mais, les gens sont empêchés de douter non seulement à cause du maintien de la propagande, mais aussi à cause de l'idéologie vaccinale. On leur a répété - propagande - que le vaccin sauverait la planète de SARS-CoV-2. Ils ont accepté les confinements, les mesures de "distanciation sociale", ... En réalité, ils ont accepté la disparition de leus droits civiques et sociaux et l'économie s'est vengée en les ruinant. Ils ne peuvent plus douter de la propagande ou alors leurs "sacrifices" auront été vains. Et pour les empêcher de réagir au réel, les gens ont été soumis à l'idée que les vaccins, par nature, étaient un progrès de l'humanité. Intellectuellement asphyxiés par l'idéologie vaccinale, les gens sont disposés à suivre la propagande qui se fonde sur l'idéologie vaccinale.

    Mais, l'idéologie vaccinale n'est jamais qu'une idéologie. Elle va avec la propagande. Donc jamais avec la réalité.Et jamais avec la science. Les gens s'en moquent. Alors la propagande reste. Et la perte des droits civiques et sociaux s'aggrave.


  2. Le décès de Powell et l'impérialisme américain

    Le décès de Powell est l'occasion de se rappeler un épisode de la Guerre du Vietnam. Peu après le massacre de My Lai, Powell démarrait son second tout d'opération comme officier supérieur d'état-major. Il n'eut pas, semble t'il à connaître de My Lai, mais d'un signalement par un officier américain d'exactions commises de manière routinière. Ainsi, Powell fut à même de valider l'attitude des fantassins américains qui consistait à tirer une première fois dans les pieds des civils rencontrés et, s'ils tentaient de fuir, de les abattre sur le champ au titre d'une instruction ordonnant aux troupes américaines de ne tolérer aucune menace potentielle.

    Il semble que l'attitude approbatrice de Powell de ce genre de pratiques - c'était, il faut le reconnaître, en état de guerre - était partagée par beaucoup d'officiers supérieurs américains. Mais, elle dénote de la férocité native de l'impérialisme américain qui admet que la fuite d'un civil désarmé représente par nature une menace potentielle pour l'armée américaine.


  3. Le décès de Powell et la guerre en Irak

    Powell s'est illustré sous le mandat de Busch I à la tribune du Congrès U.S. en agitant une fiole contenant, soi-disant, une poudre pathogénique - de l'anthrax supposé - saisie dans les sombres laboratoires irakiens de Saddam Hussein. Cette "preuve" était supposée démontrer la détention par l'Irak d'armes de destruction massive. La fiole ne contenait que de la farine et Powell parvint à susciter une haine féroce contre le régime irakien, obtenant l'engagement du Congrès et du peuple américain dans la guerre de vingt ans qui ruina le Moyen-Orient. Et nous valu l'immigration massive et le terrorisme islamique.

    La même méthode de manipulation de l'opinion a été utilisée plusieurs fois ensuite durant la guerre de Syrie. Elle semble avoir été moins efficae, probablement à cause de l'intervention de la Russie qui eut certainement un effet modérateur de l'impérialisme américain. D'où la haine constante américaine à l'encontre de la Russie, haine comiquement imitée par les vassaux américanisés. Powell était ainsi un représentant éminent de la fourberie des autorités américaines qui s'est démontrée depuis des dizaines d'années, d'abord sous couvert de vertus évangéliques, puis de plus en plus, de vertus démocratiques, et enfin, de vertus réservées à la caste des milliardaires.


Voilà le monument funéraire que je voulais ériger à la mémoire de cette personnalité américaine.


Revue C-Politix (c) 17 Octobre 2021