Dictature ? Vous dites ?

Philippe Brindet - 27 Juillet 2021

La pandémie a profondément divisée la société occidentale américanisée. Du côté du régime au pouvoir, il y a ceux qui sont terrorisés ou ravis - ce sont deux émotions fortes et symétriques - de l'émergence de ce fameux pathogène. Ils estiment en général que, grâce à la Science, en restant unis, "nous" allons vaincre le terrifiant coronavirus. Du côté des contestataires - de plus en plus furieux et nombreux - une évidence émerge : "ils" voient la dictature s'instaurer partout.

Et cette "vision" de leurs opposants remplit de fureur les covidocrates qui se tiennent pour les parangons de la vertu démocratique. Donc à mille lieues de s'imaginer avoir affaire avec la dictature.

Il y a déjà plusieurs mois, l'avocat Fabrice Di Vizio répliquait tranquillement à un journaliste qui le recevait dans son émission de télévision que l'état d'urgence sanitaire était une manifestation de la dictature ordinaire. Le journaliste stupéfait en bafouillait de fureur. Il n'était pas possible d'affirmer une telle horreur au sujet d'un régime aussi paternel, aussi amical pour les gens, hoquetait-il.

Malheureusement, la montée de la dictature est une chose en débat depuis plus de trente ans. Dans les démocraties qui nous régentent. Il s'agit du débat entre liberté et sécurité qui a pris une extension certaine avec la lutte contre le "terrorisme" depuis l'attentat des "Twin Towers". Dont d'ailleurs on ne parle plus aujourd'hui. C'est certainement mieux comme çà.

Dictature sanitaire ? Par la Science pour le bien des gens

Or, l'occasion du débat s'est trouvée dans l'opposition entre liberté et sécurité sanitaire. Du débat ? En fait, non. En effet, les autorités politiques et sanitaires estiment que cette sécurité sanitaire est un devoir qu'elles rendent aux populations. Que celles-ci deviennent serves, ces autorités politiques et sanitaires en conviendraient presque bien volontiers. Mais elles ont deux raisons pour ne pas le faire. La première raison, c'est que la Science a tranché. L'épidémie a deux temps : avant la vaccination et après la vaccination. De toute l'humanité ...

Avant la vaccination - nous sommes pendant - la Science a tranché : nous devons protéger les hôpitaux pour empêcher leur saturation. Et pour les protéger, il faut ralentir la montée du nombre de gens malades, donc le nombre de gens infectés. Pour cela, la Science a parlé : il faut isoler la population pour empêcher le coronavirus de circuler. D'où l'intervention des autorités politiques requises par la Science d'enfermer les populations pour protéger les hôpitaux.

Bizarrement, la contestation de cette absurdité est molle. En réalité, pas grand monde est disposé à se battre "contre la Science". Il existe presque des tribunaux pour un crime aussi sérieux. Il s'agit de l'un des multiples mensonges qui ont éclos sur le champ de ruines de la pandémie. Retenez ce nom. Le mensonge. Il est nécessaire pour comprendre la situation politique.

La deuxième raison pour laquelle les autorités politiques et sanitaires n'ont aucune intention de discuter des effets de leur politique sur la liberté, c'est que la suppression de cette liberté les favorisent. Les autorités politiques en effet interrompent - elles le concèdent volontiers - le cours des institutions qui normalement les contrôlent : les Parlements, les tribunaux, la presse, tous s'imaginent mobilisés derrière l'exécutif pour "lutter contre le coronavirus". Même les élections peuvent être différées ou même supprimées. Il n'y a plus de limite à l'extinction de la démocratie politique.

Et les autorités sanitaires sont elles-même ravies : elles n'ont jamais bénéficié d'autant d'argent. Or, les autorités sanitaires sont liées au complexe sanitaro-financier. Ainsi tel expert du gouvernement allemand qui a imposé mondialement le test PCR spécifique au SARS-CoV-2, est co-propriétaire de la firme qui produit les réactifs nécessaires à la fabrication de ces tests PCR contre le coronavirus. Imaginez qu'en France seulement, on a dépassé les 100 millions de tests PCR, à près de 100 Euros de coût cumulé par test. On arrive à un budget de 10 milliards d'Euros qui coule vers le complexe sanitaro-financier. Et tout le reste est à l'avenant. A commencer par les vaccins dont le financement de la mise au point a été assuré par un budget de plus de 100 milliards d'Euros et de dollars par l'administration Trump et par l'administration Von Der Leyen de chaque côté de l'Atlantique. Avec en plus un coût moyen de 70 Euros par dose couvrant 2O Euros pour le fabricant, et 50 Euros pour l'établissement des vaccinodromes et le salaire du piqueur. Là aussi, on a dépassé les 400 millions de doses soit un chiffre d'affaires estimé de 28 milliards d'euros. Qui ne cessera pas de monter soyez en certains.

Alors que la vaccination Covid est une vulgaire escroquerie avec des produits mal testés qui, selon les registres officiels d'effets adverses, exposent plus de 12.000 morts aux USA et plus de 18.000 morts en Europe. Alors que le test PCR - les tests antigéniques et les tests "lateral flow" utilisés notamment au Royaume-Uni, ne s'en différencient pas vraiment - est un mensonge absolu pour ce qu'il détecterait une infection à SARS-CoV-2. Là aussi, le mensonge des autorités sanitaires, qui se fondent elles aussi sur la "Science", est systémique.

Pourtant, le fait que les droits fondamentaux soient violés en permanence par les autorités politiques et sanitaires est admis par elles. Mais elles le font pour le bien des assujettis sociaux.

Un petit retour sur l'histoire politique de la dictature

Je ne remonterai pas jusqu'à Rome, même si mon lecteur se souviendra que, lorsqu'un péril extrême menaçait la République, il se levait toujours un Cincinatus qui se faisait recevoir comme dictator sur le Forum pour le salut de la République romaine. Le brave homme poussait l'obligeance jusqu'à retourner à sa charrue dont on l'avait distrait sitôt le dernier barbare éliminé de l'enceinte sacrée.

Les dictateurs modernes n'ont pas eu jusqu'à présent cette obligeance. Rappelons deux cas de dictature moderne : le nazisme et le marxisme-léninisme. Ces deux dictatures se sont établies presque sans violence avec l'adhésion des "braves gens", les autres ayant été éliminés. Hitler parvint au pouvoir de la République allemande en 1933 en s'appuyant sur un parti de gauche, allié des communistes, le parti nazi. Il est élu dans des élections démocratiques, dont personne n'a jamais remie en question la régularité. Il a emporté ces élections en débitant des mensonges aujourd'hui effrayants, de sorte qu'on a oublié comment il est parvenu au pouvoir. Mais quand il servit ses mensonges au peuple allemand, celui-ci y adhéra largement. Ce qui est intéressant dans l'accession de Hitler au pouvoir, c'est sa collusion avec la finance et l'industrie, bien plus que son indéniable utilisation de la violence de ses milices privées comme les SA et les SS. La dictature hitlérienne est parvenue au pouvoir par les mensonges, l'alliance industrielle et financière et la terreur imprimée à l'opposition par ses nervis.

Lénine, quelques vingt ans avant Hitler, établit une autre dictature. Lui aussi va partir d'une République socialiste dirigée par Kerensky, avec des institutions démocratiques. Lui aussi va suivre un mouvement bolchevick, parce qu'il sera minoritaire aux élections. Qu'à cela ne tienne. Plus malin qu'Hitler, il prendra tout de même le pouvoir par la terreur et le mensonge en éliminant les uns après les autres, les Menchevicks, les Majoritaires. Kerensky se réfugiera aux USA. Le bolchévisme de Lénine prend le pouvoir par la terreur et par le mensonge. Bolchévisme et léninisme le conserveront aussi par le mensonge et la terreur.

Ce qui rassure les petit-bourgeois au pouvoir d'aujourd'hui, c'est que la démocratie a fini par "châtier" les horribles dictateurs. Hitler s'est suicidé dans les ruines de Berlin et les successeurs de Lénine ... tiens ! ils n'ont rien expiés du tout ...

Beaucoup de théoriciens de la politique ont écrit sur la dictature, notamment sur l'Allemagne de 1933 [1] et sur la Russie de 1917 [2]. Tous soulignent l'adhésion enthousiaste aux mensonges d'au moins une partie de la population, et la violence terroriste appliquée par la dictature à l'autre partie de la population qui se soumet plus ou moins.

Or, la terreur et l'enthousiasme des uns et des autres ressortent d'une seule et même puissance : la violence du mensonge dictatorial. Le mensonge exige la violence dictatoriale. Tout le monde subit la terreur. Mais les uns y réagissent par l'adhésion enthousiaste à la dictature, les autres par la soumission apparente et la lutte clandestine contre la dictature.

La réaction politique à la situation épidémique est-elle dictatoriale ?

Tout d'abord, il existe une particularité à la situation d'aujourd'hui. Elle n'a rien à voir avec Berlin-1933 ni avec Moscou-1917. Il n'y a aucun personnage à haïr comme un Hitler que le New York Times désignait à la vénératioon des foules "Man of the Year" en 1933 juste après avoir nommé Staline. Il n'y a que de froids fonctionnaires, des bureaucrates inconnus. Mais beaucoup et partout. Ce n'est pas un "chef" qui nous menace - quoique nous ignorons s'il ne se lèvera pas un fou pour jouer le rôle.

Par ailleurs, nous avons trois catégories de gens qui agissent pour la dictature : les fonctionnaires sanitaires, les magnats de l'industrie et de la finance déjà dénoncés par Shirer, la presse lourde qui manipule l'opinion lui instillant les mensonges à accepter, mais aussi les ennemis à haïr [3].

Et puis, nous sommes déjà après la prise de pouvoir par la dictature puisque nous avons déjà les lois arbitraires [4], avec les gouvernements imposant contre la volonté des peuples des suppressions de droits fondamentaux sur des motifs mensongers, faux.

Si nous choisissons quelques mesures sanitaires, il n'y en pas une seule de juste.

  • L'imposition du port du masque : elle n'a aucune justification scientifique, les oukases des gouvernements se limitent à affirmer que cette mesure est scientifiquement établie alors que les études [5] sont toutes négatives
  • l'interdiction des contacts de moins de deux mètres : elle n'a aucune justification scientifique, les oukases des gouvernements se limitent à affirmer que cette mesure est scientifiquement établie sans dire comment, alors que les études publiées sont toutes négatives ;
  • l'imposition ou même l'obligation du vaccin Covid : elle n'a aucune justification scientifique, les oukases des gouvernements se limitent à affirmer que cette mesure est scientifiquement établie sans dire comment, alors que les études publiées sont toutes négatives ; pire, les gouvernements, en dehors de leurs discours sur l'imposition ou l'obligation vaccinale, obligent à des mesures sanitaires complémentaires du vaccin Covid, parce qu'il ne protège ni d'être contaminé, ni d'être contaminateur [6] .

Les gouvernements, les fonctionnaires sanitaires, la caste des magnats de l'industrie et de la finance ont tous mentis sur l'origine de SARS-CoV-2 qu'ils attribuaient à une zoonose passée à l'homme [7]. Or, les scientifiques ont établi qu'il s'agissait d'un pathogène artificiel probablement échappé d'un laboratoire par une fuite accidentelle [8]. D'autres scientifiques ont même établie une origine militaire du pathogène et un relâchement froidement calculé par la Chine [9].

Mais, non seulement nous avons le mensonge [10], la propagande honteuse de la presse lourde [11], mais nous avons aussi des lois ou des réglements administratifs, notamment issus des préfectures, qui ont profondément bouleversés depuis le mois de mars 2020 la vie familiale, sociale, économique, culturelle de tous. Or, le caractère totalement arbitraire de ces décisions fondées sur au mieux des erreurs techniques, au pire sur une manipulation terroriste de l'opinion publique, le mensonge qui dicte toutes les attitudes politiques et sanitaires, permettent ensemble de caractériser de dictature un tel régime. Qui n'a aucune raison de s'interrompre tant que la volonté des peuples ne s'exprimera pas de manière violente pour anhilier la violence dictatoriale.

Pour résumer, nous voyons que la politique de réaction contre l'épidémie est fondée sur le mensonge, qu'elle met en oeuvre des mesures arbitraires dont chacun constate et éprouve l'inutilité et que la terreur s'accroît et transfère peu à peu la terreur populaire du pathogène vers la haine des contestataires du régime. Plus que le débat sur l'étendue de la perte de droits sociaux, voilà les indices sûrs que le régime qui nous contrôle est une dictature. Même si cette qualification ne lui plaît pas à lui ou à ses soumis.

La discussion de l'étendue des mesures d'atteinte aux droits fondamentaux.

Un certain nombre de partisans de la dictature se scandalisent que certains s'opposent à la nécessité du passe sanitaire alors que tout le monde admet de porter la ceinture de sécurité lorsqu'on prend sa voiture. La discussion devient vite impossible puisque le port de la ceinture est lui-même une obligation qui restreint notablement la liberté individuelle.

De fait, on voit par cette réaction des partisans de la dictature que le fait d'accepter une limitation de sa liberté - fut-ce pour une raison légitime - conduit inéluctablement à la dictature.

Le port de la ceinture de sécurité est pour le bien de celui qui la boucle. En cas d'accident, maintenu sur son siège, il ne subira pas les traumatismes qui blessent mortellement ceux qui étaient éjectés lors des grands accidents routiers. Déjà la motivation de la réduction de la liberté se trouve dans le bien de celui qui s'y soumet.

On note - sans vouloir refaire le débat sur l'obligation du port de la ceinture - que cette obligation est restée même lorsque les véhicules ont été équipés en standard avec les fameux airbags, certainement moins dangereux et plus efficaces pour éviter l'éjection et d'autres risques en cas d'accident. Mais l'obligation de la ceinture est restée et n'est certainement pas prête d'être rapportée.

La grande caractéristique de la dictature molle, c'est de ne jamais revenir en arrière. Et le résultat est que nous nous trouvons enserrés dans un monstrueux entrelac de règles, chacune limitant très peu la liberté et les autres droits fondamentaux, de sorte que, en moyenne, les gens ne se sentent ni menacés, ni contraints au-delà de ce qui est "supportable". Le politologue Eric Verhaeghe appelle cette stratégie le "curiaçage" [12]. Si de plus, la contrainte porte sur d'autres que nous-mêmes [13], nous avons très peu tendance à ressentir ces contraintes pour les autres comme des atteintes criticables à la liberté.

Mais, en réalité, il apparaît lors de grandes crises comme celle de la pandémie, que de très nombreux individus ne ressentent pas du tout la liberté ou les autres droits fondamentaux comme des biens si précieux qu'une modeste limitation - surtout si elle est pour notre bien - y porterait une quelconque atteinte. Une telle réaction leur paraît démesurée, déraisonnable.

C'est un peu la réaction désabusée d'un philosophe qui, à la réflexion, devient un adversaire de la vaccination Covid et qui, stupéfait du déchaînement de haine que sa position réfléchie suscite, écrit à ses adversaires :

"¨Vous avez raison, je ne suis qu'un insolent. Après tout, nous sommes dans l'urgence et nous n'avons pas le temps de s'encombrer de la réflexion et de la morale. Ne brisons pas l'unité du troupeau et laissons-nous guider par les " experts " honnêtes et fiables qui nous gouvernent. L'important ce n'est pas la vérité, ce n'est même pas la réalité, c'est d'être uni dans la guerre contre le virus.
Vous avez raison le plus grand danger, ce sont les " complotistes ", c'est-à -dire tous ceux qui osent remettre en cause l'intégrité des autorités politiques et scientifiques ou des médias de masse. Ces vilains conspirationnistes vont semer les germes du doute et de la division.
[14]

C'est aussi l'opinion de Ariane Bilheran, normalienne (Ulm), philosophe, psychologue clinicienne, qui écrit sur l'imposition forcée - mais non obligatoire, sauf pour les soignants - de la vaccination Covid :

Le discours d'Emmanuel Macron du 12 juillet 2021 a opéré comme un coup de semonce dans la société française. Le pouvoir s'y est exprimé de façon tyrannique, clivant la société en deux catégories : les bons citoyens obéissants, et les autres. Sur les autres, la coercition sera exercée ; le pouvoir entend " soumettre ou démettre ". Nous nageons en plein harcèlement de masse, ... [15]

Ce que notent de nombreux observateurs de la situation actuelle, c'est la constitution d'une masse effrayée, mais convaincue du bien fondé de la dictature. Cette adhésion a été remarquée par exemple par Shirer lors de la montée du III° Reich (op. cité). Il écrit :

Ce fut à cette époque, à la fin de l'été 1934, que je vins habiter et travailler dans le Troisième Reich. Il y avait largement de quoi impressionner, intriguer et troubler un observateur étranger dans cette Allemagne nouvelle. L'écrasante majorité des Allemands semblait accepter de se voir retirer toute liberté personnelle, ... et leur vie et leur travail réglementés à un degré encore jamais atteint même dans un pays habitué depuis des générations à être enrégimenté.(op. cité, page 253).

Ce qui est peut être cocasse, c'est la surprise des tenants du régime que ses opposants qualifie de dictature. Pourtant nous sommes tous avertis de ce risque. Par l'Histioire d'abord et je l'ai rappelé plus haut. Mais, nous pouvons évoquer le terrible livre de J.LTalmon "Les Origines de la démocratie totalitaire" [16] que notre époque a préféré oublier en se disant que les horreurs hitlériennes ou léninistes ne pourraient plus jamais se reproduire. Or Talmon nous prévient que le drame est dans la démocratie elle-même, ce régime le pire de tous à l'exclusion de tous les autres. Ainsi le régime libéral voit son génome muter, comme un vulgaire coronvairus, en régime dictatorial.

Avec les "meilleures" bonnes raisons du monde, nous avons échoué dans un état proche de celui de l'Allemagne de 1934. Mais nous voulons pas le voir, parce que cela n'a rien de "national". Mais, il n'y a plus de "nation". Nous croyons vivre en France, vieille nation. Vieille, si vieille, qu'elle en est morte. Et aujourd'hui, nous vivons dans une zone géopolitique sous domination américaine, un Etat dominant qui, lui-même a perdu toute humanité de nation, pour devenir une simple zone d'action économique hégémonique. Nous n'avons plus de gouvernement, mais des administrations qui relayent et traduisent en contraintes les instructions de nos maîtres qui se trouvent encore peut être aux Etats-Unis. Mais plus comme une "nation". Comme une "domination".

Et certains d'entre nous, contre toute raison, rêvons encore de liberté, quand la plupart de nos voisins se sont soumis au mensonge, dans la terreur et la soumission.




Références

[1] Il faut lire le terrible ouvrage de William L. Shirer, "Le Troisième Reich - Des origines à la Chute", Stock Edit 1961. Par exemple :

  • Tome 1, page 160 : "L'ineptie politique des magnats de l'industrie et de la finance n'était pas moindre que celle des généraux et elle les amena à l'opinion erronée que, s'ils fournissaient des sommes suffisamment importantes à Hitler, celui-ci leur en serait redevable et, si jamais il arrivait au pouvoir, leur obéirait." [année 1930]
  • Tome 1, page 177 : "... Hitler annonçait : "La première campagne électorale est terminée. La seconde a commencée aujourd'hui. Je vais la dominer." ... Fort habilement, il changea de tactique électorale pour s'attirer davantage de voix. Lors de sa première campagne, il avait insisté sur la misère du peuple, sur l'impuissance de la République. Maintenant, il dépeignait un avenir radieux pour tous les allemands s'il était élu : du travail pour les ouvriers, des prix plus élevés pour les fermiers, .. et il conclut : ... chaque fille d'Allemagne trouvera un mari !"" [année 1931]

[2] Il faut lire l'incontournable A. Soljenitsyne. Son oeuvre est immense et il insiste sur le double rôle du mensonge et de la terreur. Emmanuel d'Astier écrivait :

"On s'étonne de ce texte admirable qui s'appelle Une Journée d'Ivan Denissovitch, et qui nous rapporte avec l'autorisation de Khrouchtchev, ce que Staline faisait des hommes. Ceux qui ont voulu être aveugles, ou qui nous ont menti, ne nous disent pas que ce mensonge est le leur." (Sur Staline, p. 17)
Dans son Discours de Harvard, Soljenitsyne déclare :
"Le monde occidental a perdu son courage civique, ... Les fonctionnaires politiques et intellectuels manifestent ce déclin, cette faiblesse, cette irrésolution dans leurs actes, leurs discours et, plus encore, dans les considérations théoriques qu’ils fournissent complaisamment pour prouver que cette manière d’agir, qui fonde la politique d’un Etat sur la lâcheté et la servilité, est pragmatique, rationnelle et justifiée, ... (Discours prononcé par M. Alexandre SOLJENITSYNE à l’université de Harvard, 1978

[3] Qu'on se souvienne longtemps du journaliste Emmanuel Lechypre :

« On vous vaccinera de force. Je vous ferai amener par deux policiers au centre de vaccination. Parfaitement. Je suis très sérieux. Faut aller les chercher avec les dents et avec les menottes s’il le faut ! »
Coronavirus - L'incroyable dérapage du journaliste de BFM TV et RMC, Emmanuel Lechypre, qui veut envoyer les policiers chercher ceux qui refusent le vaccin et de les vacciner de force

[4] C'est l'opinion du Professeur Philippe Ségur, dans un article pourquoi la vaccination obligatoire anti covid viole l etat de droit, relayé par le blog de laurent mucchielli - 21/07/2021. Ségur montre que le caractère expérimental des vaccins Covid est établi. Il exige le recueil exigé par la loi du consentement éclairé qui n'est pas exécuté. Il en déduit :

[...] la vaccination obligatoire porterait atteinte à des garanties fondamentales pour la protection des individus. [...] la nouvelle loi prévoit donc l'inoculation obligatoire d'un médicament immunologique expérimental, ce qu'une autre loi, au moins, interdit. Par ailleurs, la France se met en contradiction avec le droit supranational, car cette loi est contraire non seulement au droit de l'Union européenne, mais aussi à la Convention d'Oviedo du 4 avril 1997 sur les droits de l'homme et la biomédecine qui affirme le principe du consentement libre et éclairé et qui a force obligatoire depuis 2011 sur le sol français.

[5] Lire Community and Close Contact Exposures Associated with COVID-19 Among Symptomatic Adults =18 Years in 11 Outpatient Health Care Facilities — United States, July 2020, étude des US CDC (Ministère de la Santé des USA), qui indique que 85% de ceux qui ont contracté la Covid-19 en Juillet 2020 portaient des masques. Seulement 3,9% n'en ont pas porté du tout. Il existe plus de 120 études sur le sujet. L'une d'elles montre les méfaits du masque chez les enfants : Experimental Assessment of Carbon Dioxide Content in Inhaled Air With or Without Face Masks in Healthy Children: A Randomized Clinical Trial, par Wallach et al. L'article a été retiré par la revue JAMA qui le publiait parce que cet article allait contre "les données de la Science". Les mêmes auteurs avaient aussi écrit un article mettant en cause l'efficacité des vaccins Covid qui a été rétracté pour la même fausse raison. Des scientifiques comme le Pr Raoult ont écrit qu'ils ne voyaient aucune raison scientifique pour écarter de tels articles.
Les retraits autoritaires d'articles scientifiques opposés aux dogmes en vigueur sont des manoeuvres de manipulation de l'opinion et de la Science qui déshonorent les responsables de ces actes.

[6] Lire par exemple : Un octogénaire demande au Conseil d’État à être déconfiné après avoir été vacciné, Europe 1, le 30 mars 2021. Le commissaire du gouvernement a soutenu que le vaccin Covid ne protégait pas d'être infecté ni d'uinfecter les autres et que le spersonnes à risque et vaccinées étaient fragiles face aux variants.On remarque que dans l'important contentieux provoqué par les mesures gouvernementales, le Conseil d'Etat rejette systématiquement toutes les demandes sauf celles qui demandent un renforcement de ces mesures. Il faut une dose certaine de naïveté pour croire à l'indépendance d'une Justice administrative entièrement salariée par le gouvernement.

[7] Le nombre de publications qui soutiennent faussement l'évidence d'une zoonose comme origine du pathoggène SARS-CoV-2 est immense. On peut citer :

    Comment l’OMS s’attèle à suivre la piste du réservoir animal du virus SARS-CoV-2, OMS le 6 Novembre 2020 ;
  • COVID-19 : le virus et la maladie, Académie des Sciences, 23 Avril >2020, mis à jour le 7 mai 2020. On y lit :
    La maladie COVID-19 est une zoonose, une infection passée de l’animal à l’homme. Le réservoir naturel de ce virus semble être la chauve-souris. Il y a une forte identité (96%) avec un coronavirus de chauve-souris. Il semble qu’il y ait un réservoir intermédiaire qui est le pangolin, qui assure la transmission à l’homme.
    A ce propos, lors de cette crise pandémique, un nombre important d'institutions réputées comme l'Académie de Médecine, ont publiées des communications au public qui n'ont pas le niveau scientifique d'une revue pour dames des bonnes oeuvres des années 1930.
  • Le Covid-19, symptôme d'une biodiversité maltraitée par l'activité humaine, Science et Avenir, 31. 03. 2020 . On y lit :
    La pandémie de Covid-19 n'est pas là par hasard. Après la rage, Ebola ou le virus du Sida, elle est née du rapprochement entre l'humain et l'animal, provoqué par l'activité humaine et ses conséquences sur le fragile équilibre de la biodiversité.

[8] Lire EXCLUSIF - La thèse d'un virus manipulé échappé d'un laboratoire chinois : le pavé dans la mare du Pr Luc Montagnier, pourquoidocteur.fr - 16.04.2020
On peut lire aussi : COVID-19, SARS and Bats Coronaviruses Genomes Unexpected Exogenous RNA Sequences, Jean Claude Perez, Luc Montagnier, 1er Juin 2020. Dans cet article, Montagnier et son collaborateur écrivent :

We will be interested in the sequences of the 2 respective SPIKE proteins of COVID_19 (reference genome used in the article) and Bat RaTG13.The relative addresses are respectively:
SPIKBAT: address in Bat RaTG13 of address 21545 on 3810 bases.
SPIKCOV: address in COVID_19 (ref 998) of address 21538 on 3822 bases.
The comparative analysis of these 2 SPIKES sequences highlights the following partition:
A first common region between bases 1 and 2040.
Then, for Spike COVID_19 only, an insertion of 12 bases (CCTCGGCGGGCA) corresponding to the 4 amino acids "PRRA" (Pro, Arg, Arg, and Ala).

dans lequel est identifié le site de clivage de la furine dans le gène S d'accrochage du coronavirus aux récepteurs épithéliaux des vaisseaux sanguins, expliquant les diverses thromboses caractéristiques de la Covid-19. Cette séquence PRRA démontre le caractère artificiel de SARS-CoV-2 parce qu'il s'agit d'un code impossible à réaliser par la nature selon le Pr Quay. Et c'est ainsi que l'interprètent Montagnier et Perez. On peut lire aussi un article rétracté sous la pression : PRADHAN P - Uncanny similarity of unique inserts in the 2019-nCoV spike protein to HIV-1 gp120 and Gag (2020).

[9] Lire : Li-Meng Yan, The Wuhan Laboratory Origin of SARS-CoV-2 and the Validity of the Yan Reports Are Further Proved by the Failure of Two Uninvited “Peer Reviews”, 31 Mars 2021 :

The concept of Unrestricted Bioweapon may be new to the rest of world, but to the CCP it is not. Such a novel bioweapon had been developed by the CCP secretly for a long while ... Its use is not restricted for military battles, but is for non-military settings where it would be “causing terror (in) and gaining political and strategic advantage, regionally or internationally, (over the enemy state)”.
Combining the above descriptions with professor Ralph Baric’s assessment that “you can engineer a virus without leaving any trace”27, people may finally be able to connect the dots and peel off the many layers to access the core of the COVID-19 pandemic.
Lire aussi : Col. Lawrence Sellin (Ret.) and Anna Chen, China’s Biowarfare Program Involved in the Origin of COVID-19 Is Linked to Its Military Yet It Accesses Knowledge, Skills and Funding from the US, 14 Juin 2021.

[10] Le premier ministre Jean Castex, pour accroître la terreur dans le public et soutenir l'obligation générale du vaccin Covid, n'hésite pas à mentir sur les chiffres en annonçant le 22 Juillet 20921 au Journal TV de TF1 à 13 heures que 94% des 16.000 contaminés prétendus de la veille sont des non-vaccinés (Voir Covid-19 : Jean Castex a-t-il raison d'affirmer que 96% des 18 000 cas positifs annoncés mardi ne sont pas vaccinés ?, FranceInfo-tv du 21 Juillet 2021 ; vioir aussi Etude de la DREES ; voir analyse de Juste Milieu : https://lemediaen442.fr/le-juste-milieu-mensonge-de-jean-castex-en-direct-sur-tf1/. Il agite une étude de la DREES qu date de deux semaines plus tôt qui ne portyain encore que sur 1750 contaminés, qui en plus étaient symptomatiques et alors même que la DREES soulignait que les vaccinés ne se faisaient pas tester parce qu'ils estimaient être protégés par le vaccin Covid.

[11] Lire l'article de Laurent Mucchielli, la crise sanitaire revele l inquietant declin du journalisme, 15 juillet 2021 ; il est décoré d'un satisfecit du Pr Raoult : https://twitter.com/raoult_didier/status/1417029156911648768.

[12] Lire Eric Verhaeghe, Vaccin obligatoire : comment Macron va le mettre en place, Le courrier des stratèges, 27 Mai 2021. Verhaeghe écrit :

Pour mettre en place le vaccin obligatoire, Emmanuel Macron ne sortira pas de son chapeau l’un de ses flashs totalitaires, comme celui qu’il a utilisé pour le pass sanitaire, où une mesure venue de nulle part est brutalement imposée sans crier garde. Pour le vaccin obligatoire, il a choisi de recourir au curiaçage (la technique utilisée par le dernier des Curiaces pour combattre les Horaces, à savoir passer à l’offensive étape par étape, petit pas par petit pas).

[13] L'obligation vaccinale des "soignants" est une trouvaille absolument géniale parce que, coincés par leur "obligation" d'exemplarité et leur soumission "naturelle" à la Science, les soignants ne peuvent se payer le "luxe" d'être "anti-vax". Et les autres, les non-soignants, de saluer l'héroïsme de leurs "soignants". Qui ont une toute autre impression, mais c'est une autre affaire.

[14] Lire Reza Moghaddassi, agrégé de philosophie, relayé par J.-D. Michel, "A tous les gens raisonnables et très intelligents qui s'indignent devant ceux qui ne veulent pas se faire vacciner" - 25/07/21.

[15] Lire son article relayée par Chroniques du totalitarisme 1 – La mise au pas du 12 juillet 2021, le 16 Juillet 2021.

[16] Lire Jean-Louis Talmon " Les origines de la démocratie totalitaire", Calman-Lévy, 1966. Talmon avait d'abord publié son livre en anglais en 1951. Pour lui, la démocratie évolue entre le libéralisme et le totalitarisme. Pour Talmon, la cause de cette dérive se trouve dans l'idée d'homme "per se" imposée par les Lumières du XVIII° siècle. L'honnête homme du XXI° siècle devrait donc être averti du risque naturel de dérive dictatoriale de la société libérale dans laquelle il croit vivre. Ce que les gens ne se souviennent jamais au grand plaisir des dictateurs.





Revue C-Politix
(c) 27 Juillet 2021