Diversité de résultats de politiques sanitaires dans la Fédération Indienne

Philippe Brindet - 13 Octobre 2021

L'Inde est un pays immense constitué politiquement sous forme d'une fédérations de républiques démocrates. S'il existe, comme dans toute fédération une administration centrale, les politiques sanitaires sont sensiblement du ressort des autorités locales. Il en résulte une grande diversité de politiques sanitaires entre les divers Etats indiens. Et des résultats très suggestifs sont obtenus par les uns et les autres. Lors de la dernière épidémie de variant Delta du SARS-CoV-2, il a été publié un graphique important reproduisant pour quatre Etats indiens appliquant des politiques sanitaires différentes, les taux d'incidence par million d'habitants.

Sur les quatre Etats rapprochés dans ce graphique, on note :

Etat incidence au pic épidémiquetaux de vaccinationApprobation de médicaments en soins précoces
Kerala105092,4%doliprane
Karnataka700< 5%HCQ, Iver, médecines traditionnelles
Uttarakhand680< 5%HCQ, Iver, médecines traditionnelles
UTTAR Pradash120< 5%HCQ, Iver, médecines traditionnelles

L'utilisation de l'hydroxychloroquine (HCQ), de l'Ivermectine (Iver) et des médecines traditionnelles indiennes montre qu'il est possible de traiter la Covid-19 avec des médicaments éprouvés. Il faut noter que cette assertion prouvée ailleurs, ne ressort pas de ce graphique qui compte le taux d'incidence de l'infection. Il faut se tourner vers les graphiques de taux de mortalité Covid-19 non rapportés ici ;

Par contre, le graphique établit que :

  1. les médecines conventionnelles occidentale (HCQ ou Iver) ou indienne permettent de stopper efficacement l'épidémie en supprimant les foyers infectieux dès leur apparition précoce ;
  2. le vaccin n'a aucune efficacité pour réduire le taux d'incidence de l'infection.

Enfin, le terrible rebond épidémique subi par le Kerala, vacciné et ayant prohibé les médicaments conventionnels, montre que, non content d'être inefficace contre l'épidémie, la vaccination Covid est responsable de terribles surinfections à SARS-CoV-2. Or, cet effet a été prédit par tous les microbiologistes sérieux qui savent que les vaccins à ARN notamment, produisent un effet ADE de renforcement des déficits immunitaires qui laissent le champ libre à des formes sévères d'épidémie.

Il serait temps que l'idéologie sanitaire soit prohibée partout dans le monde et que les scientifiques et les médecins reprennent le pouvoir médical que leur ont dérobé de très médiocres idéologues. C'est le sens de plusieurs actions en justice, notamment en Inde, qui demandent aux juges de faire prohiber ces idéologies mortelles par les autorités politiques et de leur faire restaurer les pratiques médicales de soin.



Revue C-Politix (c) 13 Octobre 2021