Emmanuel 1er, roi de la RépubliqueLe 16 Janvier 2024, Emmanuel 1er, roi de la République, a accordé à son bon peuple une conférence de presse qui a duré deux heures trente. Le "roi" avait fait rassembler sa Cour dans un salon doré de son Palais. Cette cour se composait de ses principaux dignitaires ainsi que des représentants de la Presse du régime. Pour faire populaire, la populace avait été convoquée pour regarder et écouter le "roi" sur les six principales chaînes de télévision de sorte que bien peu échappèrent à la propagande. Comme dans tout régime autoritaire qui se respecte. Je n'ai, bien entendu, pas assisté à cette mascarade. Mais, dès le lendemain, les divers organes de presse qui n'avaient pas été réellement conviés ou qui avaient été conviés mais écartés lorsqu'ils posaient une question non conforme, se faisaient l'écho des "bons mots" du monarque. C'est parfaitement écoeurant pour l'honnête homme et sincèrement révoltant pour le bon citoyen. Révoltant est un mot qui devrait s'imposer ici. Nous verrons bien ... Macron a multiplié les slogans empruntés généralement à l'extrême-droite - il n'y en a quasiment pas en France, mais Macron et ses courtisans affirment le contraire - et a noyé ses auditeurs ravis sous un flot de paroles creuses empruntées aussi bien à De Gaulle qu'à d'obscurs secrétaires de Sous-Préfectures. Le verbiage monarchiste allait d'un grand dessein pour la France qui doit rester la France à la solution aux inondations qui ruinent je ne me souviens plus quel village de Picardie ... En réalité, le verbiage de Macron se résume à cet aphorisme : "il n'y a pas de problèmes, puisque j'ai réponse à tout". Et qu'importe si ses réponses n'ont rien à voir avec quelque problème que ce soit. Les électeurs de Macron et de sa clique n'en attendent pas davantage ... "il n'y a pas de problèmes ..." Cela leur suffit amplement. L'opposition constate que les réponses de Macron n'ont rien à voir avec le problème, mais qu'importe ... Il a le pouvoir depuis cinquante ans et aucun problème ...Comme ce n'est pas "vendeur" d'affirmer cotre la réalité qu'il n'y a pas de problème", Macron utilise une transformation du problème qui le transforme en un non problème qui est donc facilement résolu par une non-solution qui sera toujours efficace. Macron en donne un exemple frappant. Suite à un incident opposant quatre individus issus de l'immigration aux forces de police, fin juin 2023, les populations immigrées se sont enflammées et ont saccagées une bonne partie des villes et villages français, début Juillet 2023. Les reportages sur les "émeutiers" ne laissaient aucun doute sur leurs origines : il s'agissait d'immigrés clandestins et d'immigrants de dexucième ou troisième génération. Le discours du régime a été alors de qualifier d'extrême droite, tout déclarant de ce genre d'analyse. Le ministre de la Police est allé jusqu'à prétendre que les gardés à vue de ces "émeutes" étaient "des Kevin et des Matteao", pour prétendre qu'il s'agissait de français de souche, et pas du tout de l'immigration. Quelques semaines plus tard, parmi les "gardés à vue" du ministre de la police, il y a eu un certain nombre de condamnations prononcées par la justice. Et les reportages de la presse ont été clairs. Il ne s'agissait pas d'"émeutes" au sens classique, mais plus simplement de "razzias" organisées par des individus portant essentiellement des prénoms et des noms de l'imigration africaine. Las. Lors de sa conférence de presse, Macron s'est alors lancé dans une analyse en deux points, totalement déconnectée de la réalité, et transformant le problème de l'inassimilation des populations africaines en un problème autre. Selon Macron, les "émeutiers" étaient très jeunes et son gouvernement s'est aperçu que ces jeunes étaient désoeuvrés ; leurs parents ne les emmènent pas en vacances par pauvreté d'une part et l'école est terminée depuis le mois d'avril à cause d ela tenue du brevet des collèges et du baccalauréat des lycées, d'autre part, ... Or, l'oisivité est mère de tous les vices, susurre l'ancien élève des Jésuites. Rouvrez l'école après avril et il n'y aura plus d'émeutes. Les gens perdent leur souffle à entendre proférer de telles balivernes. Et Macron le sait parfaitement. Il ne leur laisse pas reprendre leur souffle pour exhaler leur fureur, et ils nous gratifie d'une deuxième couche à son "problème" : Les services de police ont relevé une énorme augmentation du traffic de messages sur les réseaux sociaux avant chaque explosion de l'émeute. C'est donc à cause "des écrans" et des réseaux sociaux qu'il y a eu des émeutes. Contrôler les réseaux sociaux et il n'y aura plus d'émeutes ... Les bras vous en tombent. La tête retombe et ... il n'y a plus rien à redire. |