Etude des déclarations AME des effets indésirables du vaccin Covid de Pfizer au 30 Octobre 2021L'enregistrement des effets indésirables des vaccins Covid est un mécanisme essentiel pour fournir une information transparente concernant le bien-fondé de la vaccination Covid. C'est une chose que notre Revue suit avec une grande attention [1], essentiellement sur le Registre fédéral américain VAERS et sur le Registre EUDRA Vigilance, de l'Agence du Médicament européen. En France, l'enregistrement des effets indésirables est redirigé sur le Registre EUDRA Vigilance, Santé Publique France et l'ANSM se contentant de procéder à une diffusion d'informations dérivées des données brutes, informations "retravaillées" dont on constate le caractère dilatoire. Ainsi, le ministre Véran a publiquement déclaré qu'il n'existait aucun décès imputable à la vaccination Covid [2]. Cette allégation sert à masquer la réalité parce qu'elle suppose résolue par la négative la question de l'imputablité d'un décès déclaré dans un Registre étatique de déclarations des décès de la vaccination Covid. Or, semaine après semaine, EUDRA Vigilance, comme VAERS aux USA, détaille l'accroissement constant du nombre de décès déclarés suite à la vaccination Covid. Or, on sait au moins deux choses :
Au 30 octobre 2021, EUDRA Vigilance a publié une nouvelle mise à jour pour chacun des vaccins autorisés en Union Européenne (Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson&Johnson). L'extraction des données du registre de l'AME est extrêmement inconfortable, de sorte que j'ai été conduit à limiter l'examen du Registre EUDRA Vigilance au vaccin Pfizer. Le nombre de cas individuels décédés est dissimulé dans 27 tableaux de groupes de réactions, de sorte qu'il faut ensuite consolider ces chiffres pour avoir pour l'ensemble des Etats un chiffre total. Et il est actuellement impossible d'accéder aux seuls décès déclarés par des cas individuels français. Il faut donc les reconstituer selon un modèle vraisemblable. Comme on ne dispose que du nombre de cas individuels déclarants au moins un effet adverse pour chaque Etat, sous réserve que le taux de déclaration de décès comme effet adverse soit constant pour tous les Etats, il est possible de bâtir une clé de répartition du nombre total de décès consolidé pour chaque Etat. Opération que j'ai exécuté pour la France. 1 - Estimation du nombre total EUDRA de décès suite au vaccin Pfizer
On constate donc que le nombre total de décès enregistrés dans EUDRA Vigilance, pour le SEUL Vaccin Pfizer est passé en un mois de 12.362 à 13.737, soit un accroissement relatif de 11%. Ce jnombre est absolument catastrophique et des autorités sanitaires ayant un peu de conscience morale auraient dûes arrêter cette vaccination depuis très longtemps. Comme le notent plusieurs auteurs, les agences de sécurité sanitaire avaient arrêtées la commercialisation de certains vaccins à moins de 20 décès suspects. On remarque plusieurs faits :
2 - Estimation du nombre EUDRA de décès FR suite au vaccin Pfizer
La reconstitution du nombre probable de décès sur des cas individuels français déclarés dans EUDRA Vigilance s'élève au 30 octobre 2021 à 2.196 personnes pour le seul vaccin Pfizer. On est très loin au-delà du chiffre de 900 décès produit par l'ANSM selon le rapport de Eric Verhaeghe (lire article cité) alors qye l'ANSM aurait dans ce chiffre comptabilisé les quatre vaccins COVID. Pfizer dépasse les 75% de doses injectés en France. 3 - Etude du taux de déclarations d'effets adverses par pays et par doses de vaccin Pfizer
Dans ce triple tableau, on a décrit :
Dans la Partie III à droite, on remarque que le taux est le plus fort pour les Pays-Bas qui dépassent 50 cas individuels pour 10.000 vaccination alors que le pays déclarant le plus faible taux de cas individuels présentant des effets adverses par 10.000 vaccinés est la Pologne avec 1 cas pour 10.000 vaccinés. La France est en dessous de la moyenne européenne avec 8 cas individuels pour 10.000 vaccinés et il faut remarquer que ce taux a doublé en un mois seulement. Si on considère un pays comme l'Islande, le taux y est de 40 cas individuels pour 10.000 vaccinés, 28 pour le Luxembourg et 25 pour l'Autriche. Il est donc clair que le taux de cas indivuduels survenant réellement devrait au moins être égal au taux de cas individuels rapportés pour le pays déclarant le plus fort taux, soit 50. A ce taux, pris comme borne inférieure de la statistique estimée du nombre de cas individuels en France passe de 66.117 cas individuels rapportés à au moins 399.077 cas individuels réellement développant au moins un effet adverse. Le nombre de décès qui pourraient devoir être déclarés suite à un effet adverse du vaccin Pfizer serait au moins de 13.254. Mais, le problème de passer de données factuelles tirées de la base EUDRA Vigilance à une estimation des effets adverses réels du vaccin Pfizer - c'est le même problème pour les trois autres vaccins Covid en Europe - c'est que la base n'enregistre aucune donnée permettant de réaliser une expertise médicale d'attribution de l'effet adverse à l'injection du vaccin. Dans une large mesure, cette absence de données médicales est organisée par le pouvoir. A notre connaissance, lorsque qu'un vacciné COvid Pfizer ou autre décède, il n'est jamais réalisé la moindre analyse médicale et encore moins une autopsie, qui serait certainement le meilleur moyen d'atribuer le décès au vaccin Pfizer. Ou non. Il est seulement possible en déposer une demande d'enregistrement dans la base EUDRA Vigilance. C'est un peu court. Mais permet à Véran de déclarer publiquement qu'il n'existe aucun décès imputé à la vaccination Covid. Une autre chose remarquable de ce troisième tableau en trois parties, se trouve dans la partie III de droite : chaque pays est reporté pour trois dates suiccessives. Le taux de cas individuels peut donc augmenter, rester stable ou diminuer. Des Etats comme NL, AT, IS, FR augmentent leur taux de cas individuels. DK, DE et LI le diminuent, et BU, IT et LU restent stables. Ainsi la France a doublé son taux de cas individuels alors que l'Allemagne l'a réduit de plus de la moitié. Les motivations pour déclarer ou ne pas déclarer un cas individuel sur le registre EUDRA Vigilance sont tellement variées qu'il est impossible sur la base du seul contenu des tables d'interpréter ce phénomène. Notes[1] Lire dans la Revue C-Politix :
[2] Lire par exemple : Véran parjure ? Ces plus de 900 morts du vaccin dénombrés par l'ANSM, par Éric Verhaeghe dans Le Courrier des Stratèges, 19/10/21. Dans son article, Verhaeghe décrit les moyens difficiles que l'ANSM a mis en oeuvre pour cacher l'existence de décès et la véritable importance des effets adverses graves même nnon mortels des vaccins Covid. |