Europe, l'énergie déjà manqueLa régulation perverse de la Commission de Bruxelles assistée d'une pléthore de clubs plus ou moins opaques comme le Conseil de ceci ou le Comité de cela, sans oublier un calamiteux Parlement entièrement idéologisé et donc sans aucune liaison avec la réalité, conduit les peuples européens à un suicide énergétique. Je sais qu'il n'y a pas qu'en matière d'énergie que l'Europie nous entraîne avec un enthousiasme moutonnier vers une catastrophe dont nous constatons les prémisses. L'eau monte, mais le Titanic danse encore avec furie. Europie ? La Grande Panurgie plutôt ... La presse européenne - la presse lourde s'entend - garde le silence sur l'aboulie économique de la politique "verte" mise en place par Bruxelles sous l'instigation de lobbies dont les motivations publiées cachent des motivations obscures, mais bien connues. Pour dire la chose simplement, les Etats européens assemblés dans ce club dément qu'est la Commission de Bruxelles et ses nombreux variants, sont en train d'organiser une pénurie inouïe en énergie, qui est la "nourriture" de base de l'économie moderne. Dans un sketch fameux des années 80, le caustique comique Coluche disait que les énarques avaient ceci de remarquable qu'ils seraient capables de faire manquer de sable le Sahara. Et tous de s'esclaffer. Le Sahara a toujours autant de sable, mais l'Europe manque cruellement d'énergie. Et ceci n'est pas la faute des seuls énarques ... Pénuries en électricité et en gazNous sommes au tout début de l'hiver et déjà 17 des 56 réacteurs nucléaires français sont à l'arrêt. La situation est tellement grave que la Précieuse qui dirige le ministère de l'Ecologie a cru bon de jouer un air de violon pour faire mieux danser les petit-bourgeois : "Cet hiver, il n'y aura pas de coupure de courant". Et la presse de jouer les réalistes de café du Commerce en remarquant qu'"on ne va pas créer 17 réacteurs nucléaires en quinze jours" ... Sous-entendu : "dormez tranquilles petits pigeons". Et les petits pigeons dorment tranquilles. Leur meilleur ami veille sur eux ... L'Allemagne a cru bon de se doter d'une nouvelle coalition pour remplacer Merkel qui a préféré quitter le navire avant que les voies d'eau ne se voient. Il faut reconnaître qu'elle est vraiment partie au dernier moment. Mais, toujours est-il que c'est une équipe largement mise en place par Washington qui s'installe lentement aux commandes de la puissance dominante de l'Europe. Or la Ministre des Affaires étrangères, la Verte Annalena Baerbock, sitôt en vue son fauteuil ministériel, a déclaré que le nouveau gazoduc avec la Russie n'avait aucun intérêt. Le lendemain, Gazprom coupait la pression dans le gazoduc transpolonais. Quand à celui qui traverse l'Ukraine, grâce à la mauvaise volonté du mafioso installé par Washington, il ne débite qu'à doses homéopathiques. La Russie est prête à gonfler ses gazoducs vers l'Europe. Simplement, l'Europe l'en a empêché. Comment ? Les dégats du libéralismeL'immense majorité des Européens refuse d'entendre la réponse. Elle se comprend pourtant de soi-même. Mais, une fois encore, les passagers du Titanic préfèrent danser plutôt que d'entendre ceux qui annoncent que l'eau monte en cale. Il y a déjà quelques années, travaillés par les services spéciaux américains, les politiciens européistes se sont piqués de libéralisme : le marché de l'énergie devait être "modernisé" ... Les Russes leur ont dit que libéraliser le marché de l'énergie conduirait l'Europe immanquablement à la faillite parce que l'Europe a un bilan énergétique consommateur. De ce fait, un marché libéral - on dit un "spot" - conduit toujours le consommateur à payer plus. Les Européens ont répondu à Poutine qu'il n'avait qu'à s'occuper de ses affaires et que ce serait comme celà. Et ce fut comme celà. Sauf que, dès que la consommation présente une demande dépassant une certaine offre, les prix s'envolent. Et l'énergie devient trop cher pour le consommateur. L'Europe en réalité s'en fiche. Parce que les consommateurs c'est nous. Les consommateurs ce sont nos employeurs. Les fonctionnaires de Bruxelles se disent que nous n'avons qu'à payer. Eux ne font que toucher les pots de vin des fournisseurs. C'est le fondement même de "l'Europe, l'Europe ..." Et c'est comme cela que le megawatt-heure "au lendemain" coûte 431 Euros en Allemagne, 410 Euros en France. Et que les 1.000 mètres cube de gaz coûtent 1800 Euros en Europe. Ils coûtaient 1.000 Euros au début Novembre ... Les énergies sont devenues si chères que les grosses industries consommatrices d'énergie, préfèrent couper leur consommation, fermer leurs usines, et revendre avec bénéfice leur énergie sur le marché spot puisque les prix montent ! Ils ont avantage à mettre leurs employés au chômage, plutôt que de "consommer bêtement" ... Pour essayer de cacher la pénurie et les prix chers, les Etats tentent de rallumer les centrales au charbon. Mais, du charbon, seule la Chine en a ou presque et elle en a besoin. Alors le charbon est, pour les Européens au moins aussi cher que le gaz. Et les américains ne bougent pas le petit doigt pour approvisionner l'Europe à un prix admissible. D'ailleurs, les Etats-Unis n'ont pas assez de méthaniers pour approvisioner l'Europe. Alors, l'Europe a les éoliennes et le "solaire". Mais, et cela semble avoir échappé aux fonctionnaires de Bruxelles : il n'y a pas plus de vent en hiver que de soleil .. Et ces deux sources "renouvelables" (les abrutis ! ...) débitent à moins de 10% de leur capacité nominale. On n'est pas près d'arrêter de grelotter ... Sources
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