France Covid, un troisième confinement

Philippe Brindet - 18 Mars 2021

Troisième Confinement

Le gouvernement a décidé un troisième confinement de certaines régions comme l'Ile-de-France ou la Seine-Maritime.

La stratégie du confinement n'a aucun effet positif sur une épidémie du genre de celle à SARS-CoV-2, ainsi qu'on l'a vu lors des précédents confinements. Pire, elle est une occasion de renforcement de l'infectivité intra-familiale ou en établissements sociaux, que l'autorisation nouvelle des promenades sans limite de duré ne résoud aucunement. Par ailleurs, on sait que la statistique des infectés, majoritairement détectés à l'aide de tests PCR erronnés, est fausse, de 20 à 40%. La statistique des hospitalisés est fausse de 20 à 40 % et la statistique des décès est fausse peut être de 50%. Or, ce sont ces trois statistiques (avec celle de réanimation tout aussi fausse) que le confinement est décidé. Tout est faux dans cette politique sanitaire. Tout est mensonge, par idéologie, par plans qui se prétendent guidés "par la Science", alors que ceux qui les élaborent sont des ignorants complets.

On remarque qu'il aura fallu moins d'un mois pour que Macron, Véran et Delfraissy soient désavoués ... par Macron, Véran et Delfraissy. Les premiers écartaient le recours à un nouveau confinement, que les seconds imposent. En réalité, très clairement, la fonction publique "sanitaire", entièrement entre les mains de la covidocratie derrière laquelle elle court à en perdre haleine, exigeait depuis quatre mois qu'un confinement soit à nouveau décidé.

En fait, par quelques rumeurs au courant du mois de Janvier 2021, on a pu développer l'impression que Macron s'était aperçu que la covidocratie le manipulait pour lui faire ordonner des mesures attentatoires à la liberté et à la démocratie, mais aussi destructrices de l'économie, de la culture et du tissu social. Il avait laissé se répandre le bruit que, depuis cette "prise de conscience", il analysait lui même les articles scientifiques sans attendre l'avis de "son" Conseil scientifique. Il avait aussi laisser entendre qu'il ne permettrait plus un confinement. Cela avait stupéfié. Et certains courtisans comme Véran avaient eux-aussi laissé entendre, à la suite de "Jupiter", qu'il n'y aurait peut être plus jamais de confinement. Et jusqu'au "patron" du Conseil Scientifique qui était allé à soutenir la dangerosité du confinement dans un article dans The Lancet.

Mais, les fonctionnaires de santé publique, ont fait une offensive redoutable, relayée par la presse lourde, invoquant des réanimations "embouteillées" - alors que la situation est strictement la même en 2018, en 2017, en 2016 ... jusqu'à la nuit des temps instauré ... par Castex dans les années Sarkozy pour ruiner l'hôpital. Un Castex qui "porte" lui-même la nouvelle du confinement avec son ministre Véran. Devant des covidocrates épanouis de plaisir. L'une d'elles-eux a donné le spectacle de son sourire pervers lors du Journal TV de 20H.

Vaccination Covid

Un temps suspendue à vause d'une panique "thrombosique", la vaccination avec le vaccin vecteur AstraZeneca doit reprendre le 19 mars 2021, suite à la déclaration de l'Agence européenne du Médicament que le rapport bénéfice - risque en est largement satisfaisant. Cela signifie que les vaccinés le font à leur risque et péril. Et aussi que les autorités sanitaires et politiques s'en lavent les mains. Or, une équipe de l'Université d'Oslo vient de découvrir l'effet du vaccin AstraZeneca sur les thromboses. Cette étude fait un pas de plus dans la validation de l'hypothèse que les médicaments inducteurs d'immunogénicité basés sur l'ARNm de la protéine de Spike produisent sur certains vaccinés les effets connus du SARS-CoV-2 sur les formes les plus graves de la Covid-19 : la thrombose profonde. Et la décision de l'Agence européenne du médicament est arbitraire.

Au sujet de la décision de l'Agence européenne du Médicament, il faut bien comprendre qu'elle n'a menée aucune étude de laboratoire, ni autre. Elle s'est certainement une fois de plus bornée à demander à la firme AstraZeneca de répondre à quelques questions de convenance et de ré-affirmer l'inocuité de son vaccin, "à quelques rares effets secondaires près" ... Et l'Agence européenne du Médicament n'a certainement fait qu'appliquer une instruction politique provenant directement de Mme Von Der Leien, et de sa Commission. Les autorités politiques et sanitaires ne peuvent en aucun cas se permettre de contester les quatre vaccins actuellement disponibles en Occident américanisé.

Il faut aussi remettre en perspective le problème des thromboses du vaccin AstraZeneca. Une personne du public qui reçoit le vaccin, a une probabilité faible de développer une thrombose. Mais, il faut se souvenir que ce même individu a une probabilité très faible de développer une thrombose covidale à la suite d'une infection à SARS-COV-2. On entend à la TV française que il y aurait "25 cas de thromboses". C'est parfaitement faux. Il existe en France plus 300 cas de thromboses recencées dans les effets secondaires. Or, cette base est limitée à des déclarations bénévoles. Et on a des chiffres plus importants encore en UK, DE, US. Mais le rapport du nombre de cas de thromboses au nombre de vaccinés AstraZeneca, pris comme balance bénéfice-risque du vaccin est évidemment "favorable puisqu'il est inférieur à "1". Mais est-ce cela le rapport bénéfice-risque d'un produit de santé ? Non.

Alors ?

L'implication politique de la covidéologie

La dictature sanitaire permet à la dictature politique d'avancer masquée. Cette dictature politique utilise deux institutions : la propagande et l'oppression. La propagande utilise la presse lourde entièrement acquis à la covidéologie. L'oppression se fonde principalement sur la Police Nationale et la Gendarmerie. Et la dictature exploite le conditionnement social, l'habitude. Les Français sont maintenant habitués à utiliser les autorisations concédées par l'Etat pour le moindre acte de la vie courante. Chacun est prêt à se justifier devant un policier. C'est une "drôle" de façon de recevoir une "consultation médicale" puisque la mesure est destinée à "nous guérir" de l'épidémie.

L'intérêt du confinement pour la dictature est qu'il permet d'habituer le citoyen à des mesures arbitraires. La dictature ne s'approche plus. Elle est là.

Et avec la dictature, il y a la misère pour la plupart des gens. Les commerces sont fermés. Les entreprises ne peuvent plus travailler correctement. La misère n'est pas encore là pour la majorité. Mais elle devient inéluctable, parce qu'elle découle de la dictature.



Revue C-Politix
(c) 18 Mars 2021