Ces trois mots :

sont les plus exaspérants pour un honnête homme, bien installé dans la vie. Pour un auteur, les associer dans le titre d'un article, c'est refuser tout le public des gens bien portants, que de nombreux auteurs décrivent entre envie et dérision depuis Flaubert, en passant par Bernanos et bien des auteurs récents comme Laurent Obertone et son "Monsieur Moyen".

Si mon lecteur veut faire la bête, je lui offre ces trois définitions qu'il pourra disputer à loisir.

Le Great Reset

Le "Great Reset" est une stratégie de gouvernance mondiale, mise au point par le milieu environnant un très bizarre club de gens "bien", le World Economic Forum. Cette stratégie mondiale est illustré par un ouvrage des dirigeants du WEF, publié en Juillet 2020 et intitulé : "Covid-19. The Great Reset". Cette stratégie consiste, pour le régime occidental, à mettre à profit des crises mondiales pour annuler le "Monde d'avant" et instaurer un "Monde d'après". La question de savoir si ces crises sont "naturelles" ou si elles sont "fabriquées" par le régime occidental est ouverte et sa réponse pas si importante que cela. Le World Economic Forum et ses affidés ont préparées depuis longtemps des réponses pour passer, à leur avantage et pas au notre, au "Monde d'après".

Or, depuis le fantaisiste Francis Fukuyama, les associés du WEF et de divers autres groupements philanthropiques comptent mettre en oeuvre le "capital-socialisme", le kazisme. Ce régime déjà installé est très simple : l'oppression socialiste pour la populace d'esclaves soumis et le capitalisme pour les membres de la Caste.

Mais leur "truc" ne marche que pour la raison qu'il est global. Mondial. Total, si vous préférez. Fukuyama leur a appris, en les ébahissant, que le régime américain avait la dynamique pour imposer au monde entier "ses valeurs", "sa démocratie", "son bien-être". Le WEF est l'un de ces groupes à la fois louches et si convenables qui réunissant dirigeants politiques, dirigeants économiques et dirigeants médiatiques ont les moyens de cette ambition mondialiste. Et le "Great Reset" est l'acte révolutionnaire qui bouleverse le monde entier en six mois, six ans ou six décennies, peu importe. Pour nous transformer en esclaves et eux en une élite impunissable régnant sur nous.

Le Grand Effondrement

Ce grand dessein, qui fait un peur ressemble les "Global Leaders" au Pip de Dickens, se heurte heureusement à deux écueils redoutables.

Le premier est que, étant par trop "américain" et Fukuyama ayant menti, le Great Reset ne remplit pas d'aise deux catégories d'agents, tant politiques que sociaux. La première catégorie regroupe les gens du monde d'avant qui n'ont pas les mêmes attentes des grandes espérances du Great Reset. En fait, la chose est très compliquée parce que l'oligarchie du Great Reset est persuadée de la fin de l'histoire de Fukuyama, tandis que les politiciens du monde d'avant tiennent au choc des civilisations de Huntington, parce qu'ils sont persuadés que leurs civilisations triompheront de la civilisation occidentale. Parmi eux, on trouve trois blocs redoutables :

• la Russie devenue la première puissance militaire du monde depuis l'invasion de l'Ukraine ;
• la Chine, devenue la première puissance économique du monde, à l'insu du plein gré des Etats-Unis ; et
• l'Iran, devenue la première puissance de l'impérialisme musulman depuis l'entrée des Etats-Unis dans la stupidité du sénilisme.

Après l'échec du numéro de bateleur des occidentaux - "nous sommes le bien, et vous devez admirer le don que nous vous faisons de notre hégémonie" - Ces trois blocs et leurs alliés ont fini par comprendre que le régime occidental, à force de détruire chez lui le monde d'avant n'était plus du tout une civilisation. Là dessus Russes et Iraniens sont à peu près unanimes. Les Chinois sont peut être moins convaincus, parce qu'ils sont l'Empire du milieu et que l'idée d'une hégémonie américaine ne leur est pas encore parvenue, pas plus qu'un choc des civilisations, invisible peut être à leurs yeux.

Au bout du compte, stupéfaits du spectacle lamentable que leur offre le plus puissant représentant du régime occidental, le sénile Joë Biden, une moitié de fou et une moitié de corrompu, les trois protagonistes russes, iraniens et chinois ont décidé d'engager le fer avec l'occident débile et donc avec son "Great Reset", même si les choses sont encore compliquées.

Et le second écueil rencontré par le grand dessein de l'oligarchie occidentale du "Great Reset", c'est que, même gavée d'ignorances et de perversions, les populaces qui lui sont soumises en occident, incapable de se révolter probablement, constitue une masse de plus en plus rétrograde. Cette populace est incapable de former une confiance ou une méfiance, ni dans la sous-caste politicienne, ni dans la sous-caste médiatique et probablement encore moins confiance dans la sous-caste des milliardaires qui constitue toute la Caste du régime occidental en route vers son "Great Reset". Elle se divise naturellement en deux masses aux directions inverses : une première masse de populace s'enfonce toujours davantage dans l'ignorance et les perversions, alors qu'une seconde masse de populace devient franchement malveillante à l'égard du régime occidental. En France, les Gilets Jaunes, en Allemagne et en Hollande les paysans, mais il y en a bien d'autres.

Or, le problème du régime occidental, c'est que son système de contrôle social est devenu extrêmement pointu. Et s'il a bénéficié de gens suprêmement intelligents - mais à demi fous et très corrompus- il ne mobilise plus que des gens totalement corrompus et d'une bêtise anormale ... Leur activité cérébrale se borne à accroître leurs perversions et leurs corruptions.

Ainsi, ils ont des centrales nucléaires, mais plus un seul ingénieur pour les contrôler. Ou très peu ... Ils ont des systèmes informatiques extrêmement sophistiqués, mais personne pour les contrôler. Ils en sont réduit à utiliser l'"intelligence artificielle" pour reproduire des situations déjà connues et leur appliquer des solutions toutes aussi connues. Leur médecine est totalement effondrée. Ils inventent des traitements pour tenter de guérir les tratitementrs précédents. Leur armement est le plus sophistiqué qui soit - c'est ce qu'ils affirment - de sorte que leurs blindés ne peuvent rouler en rase campagne ukrainienne sans brûler. Et le reste à l'avenant. Ils ont supprimé les automobiles qui fonctionnaient très bien pour les remplacer par des véhicules électriques hors de prix, qui flambent comme des boîtes d'alumettes et qui tombent en panne parfois après cent kilomètres de parcours ...

Plus encore, les élites du Great Reset ont cru pertinente l'idée d'infester la population autochtone de l'occident avec une foule d'immigrants venus de régions sous-developpées de sorte que des millions de musulmans, ennemis légendaires de l'occident, s'y sont introduits. La plupart des armées occidentales sont donc peuplées d'individus qui déclarent froidement qu'ils trahiront s'ils sont employés contre une population musulmane. C'est le cas de l'armée française. Les témoignages de retraités de cette armée sont formels. Le même problème de loyauté se pose dans la Police et la Gendarmerie, mais aussi dans les tribunaux et les établissements de santé publique.

Aux Etats-Unis, mais aussi au Royaume-Uni et en Allemagne, le wokisme et le genrisme ont totalement gangrenées leurs armées qui sont certainement incapables du moindre effort de guerre contre une autre armée. Et celà depuis les hommes de troupe jusqu'aux généraux d'état-major. Le problème est identique dans la population des juges.

Tous ces facteurs réunis induisent une probabilité importante pour que le "Great Reset" n'apparaisse jamais, mais qu'il soit devancé par un "Grand Effondrement".

Des circonstances de "Grand Effondrement" possibles sont innombrables. Aucune n'est certaine. Mais, on peut citer :

• le déclenchement d'un orage magnétique solaire qui détruirait les circuits intégrés des ordinateurs terrestres ; les populations "arriérées" seraient protégés, mais pas les occidentaux ;
• la sécession d'une partie des travailleurs essentiels au maintien de l'ordre occidental : policiers, enseignants, usines de production ou de distribution d'énergie, paysans et producteurs de produits alimentaires, ... cette sécession induira le succès des révoltes de fractions suffisantes de populaces occidentales ;
• une invasion armée provenant d'adversaires du régime occidental ;
• un arrêt du système financier : monnaie, crédit, banques, ...

Le "Grand Effondrement" est infiniment plus vraisemblable que le "Great Reset". Mais, il y a une question de vitesses. Si l'oligarchie occidentale parvient à installer sa corruption plus rapidement que ne se met en place la réaction des Etats non occidentaux d'une part et des populations occidentales opprimées par le régime occidental d'autre part, alors nous verrons le "Great Reset". Sinon, c'est le "Grand Effondrement".

Vers quel "Nouveau Monde" ?

Nous n'en savons rien ...

Dans tous les cas, nous sommes depuis longtemps dans une période de désordres et d'événements immondes. Simplement, nous nous sommes peu à peu habitués à notre barbarie et à notre corruption.

Or, une telle situation ne peut pas durer parce que l'humanité dispose de ressources qui tempèrent sa corruption. Seulement, l'effet des ressources modératrices et celui des ressources corruptrices produisent des cycles historiques de crises et de stabilité. Autrefois, les régions en crise étaient certainement plus restreintes qu'aujourd'hui et par ailleurs, l'étendue de notre corruption occidentales n'a jamais été atteinte dans l'Histoire. Ce qut certain, c'est que l'ampleur de la corruption contemporaine est telle, en Occident, qu'il ne s'agit plus d'une simple succession de cycles. L'Occident va, qu'il s'exécute un "Great Reset" ou un "Grand Effonbdrement", changer complètement d'époque, de civilisation.

Très certainement, le christianisme a été la religion responsable des forces modératrices de la corruption, notamment pendant un peu moins de deux mille ans et surtout en Europe. Le Christianisme a permis de sortir de la terrible corruption de la société romaine qui elle-même avait suivie la corruption de la société grecque. Il a permis de construire une société équilibrée qui a produit de formidables réalisations politiques, sociales, techniques, scientifiques, artificielles, ... Mais, la situation actuelle du christianisme est tellement critique qu'on peut désespérer de le voir reprendre son rôle modérateur, même à une échelle plus petite que sa diffusion mondiale antérieure.

Aujourd'hui, on ne peut identifier aucune autre force que le christianisme radical qui puisse produire une nouvelle civilisation. Il est possible que la destruction de l'occident ne soit pas assez avancée pour que le chritiansiome intégral construise le "Nouveau Monde". Après ...