Guerre en Ukraine. Nouvelle de l'offensive ukrainienne.
1 - La bataille de BakhmutElle comporte trois zones :
Tout le reste de la ville est libérée des ukrainiens, et les russes sont en train de déminer les derniers immeubles cédés par les ukrainiens dans la nuit. Cependant, on ne peut pas dire que la bataille de Bakhmut est terminée parce que l'armée ukrainienne serait encore très forte à Chasiv Yar et à Ivanitske. Il semble que l'on ait sous-estimée la concentration de troupes fraîches sur Chasiv Yar. Cette concentration s'est certainement faite au détriment de la concentration sur Zaporizia, ce qui participe au différé de l'offensive ukrainienne dans cette zone. Selon que les forces ukrainiennes parviennent ou non à se maintenir sur la ligne Chasiv Yar - Ivanistke, selon l'équlibre ou le déséquibre des pertesr usses et ukrainiennes, la bataille de Bakhmut sera ou non gagnée par l'une ou l'autre des parties en guerre. Aujourd'hui, la balance, non définitive penche en faveur des Russes et des troupes Wagner principalement. 2 - Les débats autour des destructions de batteries PatriotLes Russes sont certains d'avoir détruit deux batteries Patriot de fabrication américiane, installée à Kiev : certains lanceurs et certains modules de servitude, radar ou autres. Les américains, après avoir affirmé avec les ukrainiens que plusieurs missiles hypersoniques russes Kinzhal avaient été détruits avant leur cible, ont admis que une batterie Patriot avait été endommagée par un Kinzhal. L'aventure concourt à démontrer que le système Patriot n'est pas effectivement rentable. Très cher, il n'est pas capable de remplir ses missions. Et elle tend à confirmer que les missiles hypersoniques russes sont une réelle menace pour les meilleurs systèmes d'armes occidentaux. En dire plus relève de la propagande d'un côté ou de l'autre. On apprend que les vidéos de l'engagement de Patriot à Kiev le 16 mai 2023 qui avaient été diffusées sur les réseaux sociaux par des particuliers kièviens ont été l'objet d'une enquête des services "spéciaux" de l'armée ukrainiene et que six personnes ont été arrêtées pour avoir révélées des données concernant la "sûreté nationale". La communication sur les réseaux sociaux qui semble extrêmement facile aux particuliers, devient de plus en plus difficile à cause du contrôle social exercé aussi bien par des activistes, qui avec les GAFA tiennent les réseaux sociaux, que par des agences d'Etat occidentales. Pourtant, le rôle - très contrôlé - d'information libre des réseaux sociaux est inappréciable. Il faut de plus en plus concevoir les réseaux sociaux comme un "samidzat" dangereux et incertain. Les réseaux sociaux seront à l'avenir une clé de la liberté, à condition que les gens libres se méfient des réseaux sociaux. 3 - La contre-offensive ukrainienneElle a été déclarée improbable dans les jours prochains. Mais, une contre-offensive ne peut pas être prévue. Plusieurs points de départ sont possibles. On évoque des concentrations sur Chasiv Yar, Zaporizia, Kherson, Koupiansk. De fait, certains imaginent une multitude d'attaques. En fait, une contre-offensive ukrainienne doit contrer une offensive russe. Or, il n'y en a pas vraiment encore. Une offensive doit avoir un objectif : les ukrainiens ne "parlent" que de reprendre la Crimée. Ou la Lune. Quant aux Russes, ils ne font pas la "guerre", mais une "opération militaire spéciale" ... Quels objectifs auraient les Russes ? On n'en voit qu'un seul apparent : détruire l'armée ukrainienne, puis le régime politique de Zelinsky - Biden ? Est-ce que la conquête de Kiev et du reste de l'Ukraine permettrait d'attendre ces deux résultats ? Non. A cause des Américians. Et secondairement des Européens. La Russie a trois ennemis à défaire : l'armée ukrainienne, Zelinsky - Biden et Biden - Von Der Leyen. Le premier objectif doit être atteint "totalement" : l'armée ukrainienne - même renforcée de "forces de l'Otan", masquées ou pas - doit être totalement détruite. Le deuxième objectif peut être partiellement détruit, mais suffisamment pour assurer une paix de quelques années à la Russie. Le troisième objectif n'est probablement ni militaire, ni politique. Le régime occidental Biden - Von Der Leyen s'effondrera lentement. Plus tard. Une offensive de 800 kilomètres portant les troupes russes au delà de Lviv assurerait-elle ces trois objectifs ? Probablement non. Une guerre d'usure lente avec des bombardements russes sur l'Ukraine et une lente usure industrielle et financière de l'Occident par ses sanctions économiques et financières et son soutien à Zelinsky assureront ces trois objectifs. Il est donc possible qu'il ny ait pas d'offensive russe au sens de la recherche d'une percée significative. Du moins pas avant la destruction de l'armée ukrainienne. Pour les Ukrainiens, une offensive significative devrait reprendre Donetsk qui est à moins de trente kilomètres de de leurs troupes. Une telle conquête affaiblirait considérablement la position russe. Il est certain que les prise s de Berdiansk et de Marioupol seraient aussi décisives. Mais, ces deux ports sont quand même un peu loin pour les ukrainiens, semble t'il. Donetsk, non. L'accent mis par les troupes ukrainiennes sur Bakhmut s'il ne dénote pas un entêtement inutile, pourrait révéler que l'objectif de Zelinsky - Biden est bien de reprendre Donetsk. C'est assez compromis pour l'instant. Les Ukrainiens sont pourtant à Avdievka à 30 kilomètres de Donetsk. 4 - Sur la destruction de munitions à uranium appauvriL'agence Tass indique que des mesures de radioactivité en Pologne ont montré le cheminement d'un nuage radioactif depuis un lieu de bombardement en Ukraine qui est présumé contenir des munitions britanniques à uranium appauvri. Il n'existe aucune reaction des occidentaux à de telles annonces, contestées par ailleurs. L'information est confirmée par une station de mesure polonaise à Lublin. Lire notamment :
Cependant, cette nouvelle doit être prise avec circonspection, même si elle est très grave. |