Guerre en Ukraine observations IIILa guerre en Ukraine atteint la fin de son troisième mois. Deux remarques principales :
Dans ce qui précède, presque tout est à reprendre. Une guerre ? Quelle guerre ?Tout d'abord, le titre même de "guerre en Ukraine" est usurpée. La Russie a réellement envahie militairement un Etat qui est référé par les américains et leurs vassaux comme "l'Ukraine". Mais la Russie n'a jamais déclaré la guerre à qui que ce soit et ses adversaires se sont bien gardé de la lui déclarer. Quant à ce qui est désigné par "Ukraine", le fait qu'il s'agisse d'un Etat est extrêmement douteux. S'il y a "Etat", c'est simplement parce qu'il s'agit d'une fiction animée par les services spéciaux américains et les milliards de la corruption financée par Biden depuis au moins dix ans. Poutine appelle son invasion une "opération militaire spéciale". Son objectif n'est pas d'annexer l'Ukraine : il n'en a aucun besoin réel. Seulement, il lui faut atteindre trois objectifs :
Il ne s'agit pas donc d'une guerre contre un Etat mais une opération de police militaire visant la destruction de bandes irrégulières et la pacification en faveur des populations russes. Cette thèse est absolument contestée par les américains et leurs vassaux. Mais, ils n'ont apporté aucun argument raisonnable contre les affirmations de Poutine. L'Ukraine ? Quelle Ukraine ?Selon plusieurs sources, les administrations du pays et les ministères sont peuplés d'individus dont tout porte à croire qu'il s'agit d'employés américains ou allemands. C'était exactement la situation dans la Russie de Eltsine, avant que Poutine n'élimine tous les agents de l'étranger. C'est la raison de la haine totale de l'Amérique et de ses vassaux à l'encontre de Poutine et de son régime. Or, comme dans la Russie de Eltsine, dans l'Ukraine de 2022, il semble exister aussi des employés de firmes privées américaines qui assurent la majeure partie des activités d'administration. Une administration maquillée en une prétendue "politique indépendante ukrainienne". On sait que la majeure partie du parlement "ukrainien" est composée d'individus corrompus provenant d'un peu tous les pays occidentaux et gratifiés d'un passeport "ukrainien". Par exemple, l'ancien président géorgien Saakachvili, créature des américains qui avait fini par être éliminé par les Géorgiens, était venu s'installer en Ukraine où il a avait été gratifié d'un passeport ukrainien et du poste de Gouverneur d'Odessa. Il était tellement corrompu que, même à Odessa, les "ukrainiens" proches du pouvoir ont exigé sa "tête" et il est parti en Allemagne se faire oublier. De même, le gouvernement en place à Kiev, mais aussi dans les provinces, est essentiellement entre les mains des oligarques ukrainiens qui sont entièrement corrompus par les américains. La situation est semblable à celle qui prévalait dans la Russie de Eltsine avant que Poutine n'obige les oligarques russes à renoncer à la politique et à payer leurs impôts en Russie. Pour le "bien" de l'Ukraine américanisée, Biden fait voter des programmes d'aide ou de financement depuis l'époque Obama. Son fils crée des entreprises en Ukraine (ou ailleurs, mais c'est l'Ukraine qui nous concerne aujourd'hui) avec la participation d'oligarques ukrainiens. Lorsque la société du fils Biden est bien installée, Biden père fait envoyer les fonds de l'Administration fédérale américaine au gouvernement de Kiev. L'oligarque ukrainien fait alors transférer les fonds reçus du gouvernement ukrainien à sa société ukrainienne commune avec le fils Biden. Et enfin, ce dernier retourne les fonds dans une filiale à lui, installée dans le Delaware. L'argent revient à Biden Père après avoir arrosé un peu tout le monde. Il y a des pertes, mais si la subvention part de Washington à un niveau suffisamment élevé, il en revient bien assez à Joë Biden dans le Delaware ! Voilà le coeur de la corruption qui s'étale partout en Amérique et en Ukraine. Y a t'il encore une Ukraine, y a t'il encore une Amréique dans cette déprédation sans fin ? Une avance laborieuse de l'armée russeSi les troupes russes ont réussi à s'emparer de la côte d'Azov du Donbass jusqu'à la Crimée, réussite marquée par la reddition de la plus grande partie des troupes ukrainiennes à Marioupol, elles ne sont avancées vers l'ouest, le Nord et le Sud que de 30 à 120 kilomètres. C'est peu, mais cela représente un front de plus de 1.000 kilomètres. En deux mois, ce n'est pas si lent que la propagande des américains veut bien le dire. Si les Russes avaient voulu annexer l'Ukraine en lui livrant une guerre classique au sens historique, il fallait d'abord avancer de manière à traverser le pays à occuper. Plutôt en fer de lance qu'en enclume. Les russes ont choisi l'enclume, de façon, non pas à occuper l'Ukraine, mais à libérer les territoires russes d'une part, et à détruire définitivement l'armée ukrainienne, d'autre part. Cette destruction est déjà totale pour ce qui est de l'arme aérienne et la Marine et les Russes réduisent actuelleemnt les infrastructures militaires, l'infanterie et les blindés avec leur artillerie. Cependant, on note que les Russes se sont retirés de leur invasion par le Nord sur Kiev qu'ils ont menacé, mais jamais investie. On note que les Russes ont été rejeté de Karkhov il y a environ deux semaines et qu'ils ne semblent pas insister sur cette ville pourtant en zone russe. Enfin, sur le front sud, les russes sont très loin de Odessa qu'ils bombardent de loin sans avoir de troupes en mesure de l'investir encore. Pire, ils ne dépassent pas l'approche de Mikolaëv, qui est encore à 110 kilomètres de Odessa. Une propagande insenséeLes américains et leur vassal installé à Kiev se livrent à une propagande de guerre insensée à l'aide d'officines obscures, dont certaines ont des liens connus avec les services spéciaux britanniques. Ces alliances existent depuis longtemps. On peut rappeler le rôle d'un "ancien" officier des services spéciaux britanniques, l'individu Steele, dans la fabrication de des dossiers mettant en cause une interférence de la Russie dans l'élection présidentielle de 2016, puis dans l'exploitation d'un complot imaginaire entre les Russes et le très banal Trump. Le tout dans le cadre d'une alliance entre la CIA, plusieurs autres agences gouvernementales, le Parti Démocrate, l'Alliance pour l'élection de Clinton, The New York Times, .... Lorsque l'on entend la propagande américaine, l'armée ukrainienne a détruit tellement d'armées russes qu'elle devrait se trouver ce soir à l'entrée de la ville de Vladivostok ... Il n'est pas de montages les plus honteux auxquels les américains et leurs vassaux ukrainiens ne se soient pas livrés comme ce ridicule "fantôme de Kiev" qui abattait des dizaines de jets russes à chaque sortie. L'armée de l'air ukrainienne a fini par faire un communiqué indiquant que ce pilote n'a jamais existé. Ni les américains, ni les ukrainiens - le "président" Zelinskii le premier - ne rougissaient de débiter de pareilles sornettes. Et la presse européenne ne rougissait pas plus de relayer de pareilles stupidités. Cette presse ignoble en inventait elle-même à foison. S'il faut en citer, on peut décerner la palme aux britanniques The Sun ou la BBC, et les suivent les français avec LCI, Euronews, France24, ... La propagande russe est bien plus terne. Quand on parvient à s'y connecter ce qui est rare, puisque la censure occidentale bloque la plupart des média pro-russes. Cette propagande se borne à affirmer d'un ton monocorde et sans aucune émotion que "l'exécution de l'opération spéciale en Ukraine se déroule conformément au plan ... ". Avec "çà", faites vous une idée .... De très rares journalistes ou humanitaires diffusent - laborieusement - de rares documentaires [1] . Je pense aux anglo saxons Patrick Lancaster ou Graham Phillips, ou encore les chaînes ou magazines Livre Noir, Donbass Insider, Stratpol, ...Ils ont tous un tropisme pro-russe ou, à tout le moins partisan des russophones du Donbass. Mais leurs reportages et documentaires ont le mérite d'exister et de produire des analyses qui remettent un peu de perspective. Je pense à des acteurs comme DP Asia ou Stratpol. Le rôle des "européens" dans la guerre en ukraineLe rôle de l'Europie est absolument lamentable. Refusant de s'engager militairement, les européistes se borneraient à livrer des armes et des munitions à l'armée ukrainienne tout en imposant des sanctions économiques à la Russie. Dans le but indirect de conduire un changement de régime à Moscou. En réalité, selon plusieurs sources, il semble que l'implication militaire de plusieurs Etats européens soit profonde. Il existe en Ukraine bien entendu des instructeurs américains, mais aussi des troupes spéciales US. Mais les européens seraient aussi présents avec les services spéciaux allemands, les troupes britanniques qui pourraient avoir sur place un contingent de plusieurs milliers d'hommes. Ces derniers auraient été engagés dans une opération de commandos contre une île de la Mer noire au large d'Odessa. Opération qui aurait échouée. Jusqu'à la France dont on supçonne que plusieurs unités de ses troupes spéciales - certaines de la Légion étrangère - travailleraient en lien avec les milices néo-nazies. Il serait possible que certaines de ces troupes auraient été ou seraient encore dans l'usine Azovstal de Marioupol. Plusieurs commentateurs estiment que l'opération spéciale en Ukraine pourrait dégénérer très rapidement en guerre sur toute l'Europe. Une seule chose rend la prévision très incertaine. L'extrême faiblesse des armées des Etats européens. La plus forte armée est l'armée française qui dispose de trois jours de feu pour une guerre de haute intensité selon un rapport d'enquête parlementaire de février 2022. Il faudrait à nouveau se rabattre sur les troupes US, 80.000 hommes en Pologne et ailleurs. C'est peu. Mais les américains comptent sur leurs avions. Calcul probablement incertain parce que la Russie est très forte en défense contre-avion. Certains dénoncent un risque de guerre nucléaire. Il est très peu probable. Mais, il faut admettre que Joë Biden est complètement sénile. Nous ignorons donc qui a le pouvoir réel à Washington. Et au vu du nombre de drogués abrutis qui traînent dans les couloirs de la Cia ou du Washington Post, on peut craindre le pire. Le plus gros risque serait un embrasement avec le monde musulman d'un côté, et la Chine de l'autre, ces deux pôles estimant que la faiblesse des américains ne leur permettrait pas de résister sur plusieurs fronts. Toutes ces supputations restent très au delà de nos moyens et elles ne nous inquiètent pas plus que celles sur l'heure de notre mort ... Notes et commentaires[1] On peut recommander les chaînes Youtube suivantes - quand elles ne sont pas censurées ou fermées pour défaut de conformité à la propagande du régime.
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