Il est probable que les essais cliniques des vaccins ont créées les premiers variants et que la vaccination de masse fera les suivants ...

Philippe Brindet - 17 Août 2021

C'est une remarque que j'ai faite il y a plusieurs mois. Rappelez-vous : à l'époque, lorsqu'un pays était la source d'un nouveau variant du SARS-CoV-2 issu de Wuhan, la presse le désignait de la nationalité du pays. Ce furent ainsi les variants anglais, sud-africain, brésilien, ... Le "nationalisme" de cette nomination a semblé délétère et l'OMS a depuis renommé tout le monde avec les lettres de l'alphabet grec. Pourquoi grec ? La question se poserait, mais ne nous égarons pas ...

En fait, la vraie raison est bien différente et nous allons voir de laquelle il s'agit ...

Les fabricants de vaccins Covid ont au début de l'année 2020 lancés des essais cliniques sur des dizaines de milliers de cobayes dans différents pays : l'Angeleterre, l'Afrique du Sud, le Brésil, l'Inde, ... Cette liste ne vous rappelle rien ?

Il s'agit exactement de la liste des essais cliniques des vaccins Covid. Essais menés, au mépris des plus élémentaires règles médicales - on ne vaccine pas en pleine épidémie.

Le Pr Perronne vient avec une petite équipe de chercheurs de publier une étude [1] dans laquelle il a dressé un tableau des essais cliniques des vaccins Covid dans lequel sont notées les dates d'apparition du patient numéro 0 de chaque variant. Sauf pour l'un, l'apparition du variant succède de trois à cin semaines le débuit d'un essai clinique de taille importante.

La corrélation entre la tenue d'un essai clinique d'un vaccin Covid et la date d'apparition d'un nouveau variant est strictement temporelle. C'est-à-dire que sa causaité est nécessaire.

Cependant, comme le note le Pr Perronne, on a aussi démontré que un médicament très utilisé dans la Covid, le Remdesivir, depuis abandonné, est mutagène de sorte qu'il produit desd mutations artificielles du génome du coronavirus. Il existe donc de nombreuses causes à l'apparition de variants qui ont cependant des phylogénies très spécifiques par rapport aux mutants.

Nous pouvons donc tenir pour très probable que les essais cliniques des vaccins Covid ont été la cause majoritaire de l'apparition des premiers variants notables.

Il en résulte que l'intervention de l'OMS pour écarter la désignation "nartionaliste" des variants aurait été conçue pour éviter de donner de mauvaises idées aux chercheurs : associer l'apparition d'un variant avec la tenue d'un essai clinique d'un vaccin Covid.

Mais, il y a encore plus grave.

Depuis que les essais cliniques sont pratiquement terminés, la vaccination de masse avec les vaccins essayés a commencé et la création de variants de plus en plus toxiques ne fait que commencer delta, lamda, iota, .... D'autant que les autorités anti-sanitaires qui se parent de la qualité qu'elles ont perdue il y a longtemps tiennent absolument à vacciner l'ensemble de l'humanité et celà, aussi fréquemment que possible. L'alphabet grec ne va plus y suffire.

Il faut faire ici une observation. Il y a très peu d'espoir que les actuels vaccins Covid soient mutagènes. C'est-à-dire que aujourd'hui, il n'existe pas de raison d'imaginer que les fragments d'ARN et/ou de glycoprotèine qu'ils synthétisent, puissent seuls ou en combinaison avec les composants des vaccins avec lesquels ils se trouvent, puissent provoquer des mutations artificiels du génome du SARS-CoV-2, quelque soit le variant existant qui l'exprime. Cependant, le risque n'est pas exclu. Plus grave, pluusieurs auteurs craignent que les fragments d'ARN des vaccins soient recombinants.

Dans ce cas, la situation biologique va complètement nous échapper. Pour plusieurs milliers d'années. Ou pour beaucoup moins de temps, si on atteint l'extinction de l'espèce humaine.

Mais, même si nous n'atteignons pas ce stade apocalyptique - qui n'est pas improbable - La génération de nouveaux variants va continuer à utiliser le même mécanisme de l'évolution des génomes. Le coronavirus va essayer d'échapper aux anticorps artificiellement produits par notre système immunitaire en sélectionnant des mutations accidentelles assez éloignées de leur action. Et ce mécanisme de sélection naturelle durera tant que le génome de SARS-CoV-2, quelque soient ses variants, atteindra l'état de mort biologique à partir duquel il ne pourra plus infester l'espèce humaine. Vaccins ou pas.

A cause de l'ignorance ou de l'idéologie des autorités politiques et sanitaires, nous sommes dans un vrai pétrin.






Quelques références

[1] May Vaccines Select SARS-Cov-2 Variants More Readily Escaping Immunity - An Analysis of Public Data, Arch Microbiol Immunology 2021; 5 (3): 316-324.





Revue C-Politix (c) 17 Août 2021