Immunité naturelle induite par l'infection SARS-CoV-2 - Données finlandaisesUn groupe de chercheurs finlandais vient de publier un article (après revue par les pairs) [1] qui indique que les gens infectés par le SARS-CoV-2 pourraient bénéficier d'une immunité naturelle de plus de 13 mois - au pire d'au moins 10 mois. Il s'agit d'une durée plus importante que celles indiquées par des études précédentes qui n'avaient pas le recul suffisant pour estimer la durée maximale de l'immunité naturelle produite par l'infection. Les chercheurs ont noté que l'immunité conférée provenait d'au moins trois facteurs :
Les auteurs constatent : We showed that S-IgG antibodies and, most importantly, NAbs persist in most subjects for at least a year following SARS-CoV-2 infection. The concentration of N-IgG, on the contrary, declined among a large proportion of subjects. La meilleure protection est conférée par les IgG-S. Mais, le titrage des IgG-N permet de distinguer plus facilement les immunités naturelles de celles produites par les vaccins Covid qui, tous, ciblent uniquement la protéine S et produisent donc des IgG-S, peu différents des IgG-S de l'infection. Cependant, les chercheurs finlandais indiquent que les IgG-S vaccinaux ciblent des fragments de protéine S de sorte qu'ils sont bien moins efficaces que les IgG-S "naturels". La durée de l'immunité naturelle dépend de la sévérité de l'infection, mais aussi de l'âge qui est un facteur défavorable. Elle dépend aussi des variants du SARS-CoV-2 auxquels le patient a été exposé. L'étude finlandaise donne quelques autres données sur l'immunité naturelle et la compare à l'immunité vaccinale sur la référence à des études antérieures. Du fait que l'étude finlandaise n'a pas étudiée directement l'immunité vaccinale et du fait que trois des auteurs ont des conflits d'intérêt avec des distributeurs de vaccins Covid, dont Pfizer, l'évocation de l'immunité vaccinale n'est que anecdotique et sans fondement. Commentaires :
Notes :[1] Persistence of neutralizing antibodies a year after SARS-CoV-2 infection in humans, Anu Haveri, 24 Septembre 2021. |