Israël et Covid. Le PM remet de l'ordre dans le politique

Selon l'Agence israelienne Ynet, le Premier Ministre Bennett , qui a récemment remplacé Netanyaou, a reçu le 20 Septembre 2021 le Ministre de la Santé, ses principaux fonctionnaires ainsi que les principaux acteurs sanitaires dans la crise de la Covid.

Un peu de faits sur l'épidémie en Israël

Il faut savoir que l'histoire du SARS-CoV-2 en Israël se caractérise par un très faible niveau d'infection initiale lors de la première épidémie. Israël a notamment utilisé l'hydroxychloroquine pour traiter la plupart de ses malades et le taux de morbidité a été très faible pendant longtemps.

Toujours sous le "règne" de Netanyaou, un contrat très spécial a été passé entre le gouvernement israëlien et la firme Pfizer. En échange de la vaccination forcée - et non obligatoire à cause du fait que le vaccin Pfizer est expérimental - et de la communication de toutes les données de santé israéliennes à Pfizer, Pfizer a pu mener une sorte d'expérimentation en vraie grandeur. Le fait est tenu pour criminel par de nombreux israéliens qui ont porté le cas en justice.

En matière sanitaire, Israël a depuis maintenu inflexiblement son cap sanitaire : vaccination à outrance, testage PCR universel, quarantaines sévères et confinements généraux, locaux ou partiels se sont succédés depuis la première épidémie et le début de la vaccination.

Mais les faits sont contre la politique sanitariste en Israël aussi ...

Il s'est avéré que les mesures de distanciation sociale sévères, comme les confinements généraux, n'ont donné aucun résultat positif. Par ailleurs, la vaccination forcée et générale a conduit en Israël à des taux d'infection et de mortalité jamais atteint dans le reste du monde. Par ailleurs, les données issues des institutions de santé israéliennes révèlent que les vaccinés sont autant infectés, infecteurs, malades et décédés que les non-vaccinés.

Devant l'inefficacité de la vaccination, les "experts" sanitaires israéliens tentent d'influencer les décisions du gouvernement israélien en direction d'un retour à de fortes restrictions d'activité en Israël, soi-disant pour réduire la "circulation du virus", concept purement idéologique fondé sur aucune preuve scientifique.

La courageuse réaction du Premier Ministre Bennett

Lors de leur réunion, Bennett a indiqué aux "autorités sanitaires" que le gouvernement était seul habilité à prendre les décisions politiques et qu'il était hors de question de traiter une crise épidémique sur la base des seules indications sanitaires. D'autres considérations économiques, culturelles, sociales notamment entrent en ligne de compte et leur arbitrage avec la question sanitaire est le domaine exclusif du politique bien entendu. Bennett a estimé que l'activité économique et sociale ne devait en aucun cas subir à nouveau des contraintes supplémentaires, quelque soit l'opinion des experts sanitaires. Le sort politique de cette opinion est donc scellé ...

Bennett les a cependant assuré que son gouvernement et lui-même prendraient le plus grand soin de leur avis et qu'il comptait renforcer la coopération entre son gouvernement et les experts. Mais, le dernier mot lui reste ainsi qu'à son gouvernement.

Voilà une position politique indiquant un véritable homme d'état, et le gouvernement israélien se configure en puissance d'état remarquable.

Que faut'il en penser depuis la France ?

Remarquable pour les Etats occidentaux, dont la France au premier rang, qui se sont laissés mener par les auto-proclamés "experts" sanitaires. Ces derniers ont la plupart du temps poussés les politiques. Les politiques ont laissé la très pénible impression de s'effaçer devant la "Science". Ils en ont profité pour prendre des mesures politiques absolument inqualifiables. Et peut être pas à cause d'un prétendu abandon de la primauté du politique sur l'expertise, mais peut être parce que l'effet politique de l'application des règles sanitaires stupides établies lors de la Covid-19 favorisait l'émergence d'une nouvelle politique qui s'est ainsi imposée comme lors d'un coup d'Etat. Ici, pas avec une révolution. Mais avec une épidémie. Une première dans l'Histoire, je pense.

Israël, avec Bennett semble ne pas vouloir "en être" ...

Source :