L'Etat du Nebraska, USA, autorise Ivermectine et hydroxychloroquine pour le traitement de la Covid-19

Philippe Brindet - 15 Octobre 2021

Saisi par les autorités de l'Etat du Nebraska, l'Attorney General de l'Etat vient de publier un avis motivé concluant à l'autorisation pour tout médecin d'utiliser selon son appréciation Ivermectine et Hydroxychloroquine pour le traitement, même précoce, de la Covid-19.

L'intérêt de cet avis du Nebraska réside en ce que, non content d'autoriser ces traitements, les manoeuvres trompeuses des autorités sanitaires et politiques de divers Etats dans le monde sont dénoncées. Par exemple, l'AG met en cause les différents acteurs de l'affaire Mehra contre l'usage de l'hydroxychloroquine.

Un cardiologue américain du nom de Mehra avait fabriqué de toutes pièces une étude "scientifique" sur l'utilisation de l'hydroxychloroquine contre la Covid-19. Dans cette étude qu'il a fait publier dans la revue médicale The Lancet, Mehra indiquait que l'hydroxychloroquine était responsable d'un nombre considérable de décès parmi les patients qui en avaient bénéficié.

La plupart des Etats occidentaux, dont la France, en avaient profité pour interdire l'usage de l'hydroxychloroquine.

Quelques jours plus tard, des centaines de scientifiques ont protesté contre les données de cette étude qu'ils trouvaient fausse. De fait, sommés de prouver leurs données, les auteurs et Mehra ont rétracté leur article et ont depuis disparus. Malheureusement, la prohibition de l'hydroxychloroquine continue.

Dans son analyse de l'Ivermectine, l'AG du Nebraska critique vertement la communication publique de la FDA (Fund and Drug aAdminsitration) fédérale. Dans cette communication sans aucune base scientifique, la FDA a publiquement critiqué l'emploi d'une drogue "pour chevaux et vaches" dans le traitement de la Covid-19. Or, si l'Ivermectine est une drogue pour animaux, comme beaucoup d'autres médicaments, elle est aussi un médicament pour les humains, reconnu depuis trente ans. Mais, ce genre de calomnie a fondé l'interdiction par la FDA de l'Ivermectine contre la Covid-19.

L'AG du Nebraska a ensuite analysé les articles cientifiques contre Ivermectine et contre Hydroxychloroquine, ainsi que ceux qui soutenaient leur intérêt et avantage, et aussi la pratique des traitements avec Ivermectine ou Hydroxychloroquine. Après avoir examiné les règles de conduite professionnelle des médecins dans l'utilisation de médicaments hors indication principale, l'AG conclut :

Based on the available data, we do not find clear and convincing evidence that a physician who first obrains informed consent and then utilizes ivermectin or hydroxychloroquine for COVID-19 violates the UCA. Sur la base des données disponibles, nous ne trouvons pas de preuves claires et convaincantes qu'un médecin qui obtient d'abord un consentement éclairé, puis utilise l'ivermectine ou l'hydroxychloroquine pour la COVID-19 viole l'UCA.

Cette décision de l'Attorney Generalest une des très rares décisions de justice favorable à la médecine soignante dans la pandémie de SARS-CoV-2. On peut souhaiter que de très nombreux tribunaux libres rendent de telles décisions à l'avenir dès lors que les patients et les médecins concernés le leur demandent clairement.

Enfin, cette décision de l'Attorney General du Nebraska nous semble ruiner les autorisations temporaires ou expérimentales d'utilisation des vaccins Covid-10, comme les vaccins à ARN messager de Pfizer ou de Moderna, mais aussi ceux à vecteur virus come le vaccin Johnson&Johnson. En effet, ces autorisations expérimentales sont délivrées sous réserve qu'il n'existe aucun traitement pharmaceutique. L'autorisation de l'AG du Nebraska vient clore les Autorisations des vaccins exprimentaux.

On peut supposer qu'elle ne changera rien tant qu'un procès ne le demandera pas et ne l'obligera pas.



Revue C-Politix (c) 15 Octobre 2021