L'OMS monte une nouvelle commission d'étude de l'origine de SARS-CoV-2

Philippe Brindet - 15 Octobre 2021

L'origine de l'épidémie de SARS-CoV-2 : un dogme

Au début de la pandémie, et jusque vers le mois d'avril 2021, le dogme covidiste était établi : SARS-CoV-2 est un pathogène passé à l'homme par une zoonose provoquée par la destruction par l'homme de l'habitat naturel de la faune sauvage. Les "autorités" scientifiques ont d'abod imposé que l'animal source était une chauve-souris "fer-à-cheval" habitant des grottes d'une région désertique du Sud de la Chine. Malheureusement, cette chauve-souris dispose de coronavirus qui ne possèdent pas les gènes adaptés à l'infection des cellules humaines. Il a donc fallu inventer un "animal de transfert". ce fut le pangolin malais, dont nous a t'on dit, les chinois sont firands et on l'aurait trouvé au fameux "marché aux animaux sauvages" de Wuhan, le lieu de la première infection Covid-19.

Tout est faux dans ce dogme. Le "marché aux animaux sauvages" de Wuhan n'a jamais distribué de viande de pangolin : c'était un marché au poisson frais comme il y en a des centaines enOccident. De plus, les coronavirus retrouvés dans les pangolins ne possèdent pas mieux que ceux de la chauve-souris "fer-à-cheval" de gènes adaptés à l'infection de l'homme. Pire, le marché au poisson de Wuhan n'est peut-être pas le lieu de la première infection.

Mais celà ne troublait pas les "autorités scientifiques" qui cherchent d'ailleurs toujours l'origine zoonotique de l'épidémie à SARS-CoV-2. Quand un dogme s'est imposé en régime idéologique, il est extrêmement difficile de s'en débarrasser. Ils cherchent actuellemet dans les "fermes" qui élèvent des animaux sauvages comme les visons.

Malheureusement, on a toujours aucune preuve de cette zoonose et au contraire, on soupçonne que SARS-CoV-2 est d'origine artificielle. Mais certainement pas l'OMS et encore moins la Chine ni les Etats-Unis. Ces trois entités seraient presque certainement la cause de cette origine artificielle de SARS-CoV-2.

L'OMS convainc difficilement la Chine de conduire une enquête ... indépendante

Pour se dédouaner, l'OMS a tenté d'installer une commision d'enquête au mois de décenmbre 2020, alors que c'était déjà trop tard pour trouver des preuves de l'origine artificielle que l'OMS ne voulait à aucun prix trouver. Comme l'enquête avait lieu en Chine, la Chine, d'où était partie l'épidémie, ne voulait à aucun prix que l'enquête soit indépendante. Au simple examen des membres de la commission d'enquête, elle y est parvenue, elle y est parvenue. Quant aux Etats-Unis, ils jouent depuis le début un rôle de victime pas trop outragée, donc pas très convaincant, parce que toutes les informations pointent sur leur implication, aussi bien dans la mise en place des technologies de création de virus, mais aussi parce qu'ils ont financé les laboratoires chinois qui ont manipulé physiquement les coronavirus !

Pour montrer la partialité essentielle de l'OMS, il suffit de citer la première phrase du résumé du rapport :

In May 2020, the World Health Assembly in resolution WHA73.1 requested the Director-General of the World Health Organization (WHO) to continue to work closely with the World Organisation for Animal Health (OIE), the Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) and countries, as part of the One Health approach, to identify the zoonotic source of the virus and the route of introduction to the human population, including the possible role of intermediate hosts. En mai 2020, l'Assemblée mondiale de la santé, dans sa résolution WHA73.1, a demandé au directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de continuer à travailler en étroite collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture. Nations Unies (FAO) et pays, dans le cadre de l'approche One Health, pour identifier la source zoonotique du virus et la voie d'introduction dans la population humaine, y compris le rôle éventuel des hôtes intermédiaires.
Source : WHO-convened global study of origins of SARS-CoV-2: China Part - Joint WHO-China Study Team report - 14 January-10 February 2021, page 6/120

La mission de la commission d'enquête OMS n'était pas du tout de déterminer l'origine de la pandémie à SARS-CoV-2, mais de vérifier comment la diffusion de la pandémie s'était produite par zoonose. Ce n'est pas du tout la même chose et, de fait, le résultat de cette première commission d'enquête a été lamentable. Elle a constaté :

In conclusion, the team called for a continued scientific and collaborative approach to be taken towards tracing the origins of COVID-19. En conclusion, l'équipe a appelé à une approche scientifique et collaborative continue pour retracer les origines de COVID-19.
Source : WHO-convened global study of origins of SARS-CoV-2: China Part - Joint WHO-China Study Team report - 14 January-10 February 2021, page 120/120, dernière phrase

La première commission d'enquête n'a strictement rien trouvé.

Quelques mois plus tard, alors que les preuves scientifiques sur l'origine artificielle de SARS-CoV-2 s'accumulent, l'hypothèse d'une fuite de laboratoire probablement à l'Institut de virologie de Wuhan avant le début décembre 2019 émerge. Elle se heurte à la résistance acharnée des "autorités scientifiques". Mais, le mal est fait et l'OMS décide de lancer une nouvelle commission d'enquête. Indépendante.

L'OMS invente SAGO

Chose très "difficile", l'OMS décide de commencer par créer un nouveau comité consulatatif SAGO. Elle l'annonce le 13 Octobre 2021dans un communiqué intitulé : " WHO Announces Proposed Members of its Scientific Advisory Group for the Origins of Novel Pathogens (SAGO)". Pour ne pas "froisser la Chine ou d'autres Etats, l'OMS décide que le comité n'est que consultatif - ce n'est pas lui qui enquête - et sa mission porte sur tous les pathogènes émergents ou ré-émergents. "Ce n'est pas çà vous que je parle ma soeur, .."

Il y a un seul petit problème ; c'est que le fameux SAGO a déjà été constitué avec des personnalités bien connues. Elles sont indiquées dans un autre communiqué de l'OMS, du même jour et intitulé : "Public notice of proposed new Scientific Advisory Group for the Origins of Novel Pathogens (SAGO) members". Parmi celles-ci on note Chrinstian Drosten, virologue.

Qui est Drosten ?

Il s'agit d'un scientifique allemand, conseiller Covid de la Chancellerie allemande. Cet excellent homme a "inventé" le test PCR de SARS-CoV-2 en quelques heures. Il a obtenu une approbation par les pairs de son article décrivant son étude en moins de deux jours et l'approbation par l'OMS du protocole de test PCR qu'il y définit en autant de temps. Grâce à son protocole, il est possible de tester positifs des échantillons vierges ! Mais il est aussi possible de décider que sont morts du Covid des gens morts de toute autre chose comme d'un accident de la circulation. Moins de trrente jours avant leur décès, ils ont été testés positifs au Covid par un test PCR au protocole Drosten !

Qui est Daszac ?

Mais Drosten est encore bien plus que cela. Il faut se tourner vers un autre individu, Peter Daszac. Cet anglo-américain est un spécialiste des zoonoses. Il est même réfréent à l'OMS sur les zoonoses. Il est aussi quasi-propriétaire d'une ONG newyorkaise, EcoHealth Alliance, qui sert de plaque tournante pour le financement par les administrations américaines - NIH et NIAIDS notamment - des recherches des laboratoires chinois de guerre virologique. Par lui des centaines de millions de dollars sont passés de la poche des contribuables américains au tiroir caisse de l'Armée populaire de Chine. A l'insu de leur plein gré ...

Cet aventurier des temps modernes, je parle de Daszac, a très vite compris au début de l'épidémie que les choses ne se passeraient pas comme prévues. Il s'est rué sur les groupes de pression pour interdire toute discussion de l'origine noozotique de l'épidémie à SARS-CoV-2. Dès le mois de janvier 2020, dès que les vrais scientifiques ont pu lire le génome du SARS-CoV-2, ils ont immédiatement vu que ce virus ne pouvait pas être naturel. Ils y on vu des insertions d'autres virus que de ceux d'une chauve-souris, fut-elle "fer-à-cheval" ... Ce fut le cas du Prix Nobel français Luc Montagnier qui trouve dans SARS-CoV-2, six insertions de divers souches du virus du SIDA. L'induien Pradhan et l'américiain Lyons-Weiler font des découvertes proches. Le Russe Deignin aussi.

Daszac comprend que, s'il laisse percer dans le public et auprès des politiciens au pouvoir que SARS-CoV-2 n'est pas le fruit d'une zoonose, sa poule aux oeufs d'or est morte !...

Il décide de faire publier un article dans The Lancet, article qu'il fait promouvoir par la presse du régime : The New York Times, The Washington Post, The Guardian, Le Monde, .... Cet article de The Lancet, intitulé : Statement in support of the scientists, public health professionals, and medical professionals of China combatting COVID-19 a été publié dans The Lancet le 19 Février 2020. Dans cet article complètement fabriqué par une conspiration de scientifiques tous plus corrompus les uns que les autres il est écrit :

We sign this statement in solidarity with all scientists and health professionals in China ... Nous signons cette déclaration en solidarité avec tous les scientifiques et professionnels de la santé en Chine ...

... qui fleure bon les bonnes vieilles déclarations politiques ciontre la guerre au Vietnam ou en soutien du grand Staline que les "intellectuels occidentaux avaient coutume de signer il y a 60 ans et plus. Daszac fait écrire ensuite :

We stand together to strongly condemn conspiracy theories suggesting that COVID-19 does not have a natural origin. Nous sommes solidaires pour condamner fermement les théories du complot suggérant que le COVID-19 n'a pas d'origine naturelle.

et l'appel conclut :

Conspiracy theories do nothing but create fear, rumours, and prejudice that jeopardise our global collaboration in the fight against this virus. We support the call from the Director-General of WHO to promote scientific evidence and unity over misinformation and conjecture. Les théories du complot ne font que créer de la peur, des rumeurs et des préjugés qui mettent en péril notre collaboration mondiale dans la lutte contre ce virus. Nous soutenons l'appel du Directeur général de l'OMS à promouvoir les preuves scientifiques et l'unité face à la désinformation et aux conjectures.
We want you, the science and health professionals of China, to know that we stand with you in your fight against this virus. Nous voulons que vous, les professionnels de la science et de la santé de Chine, sachiez que nous sommes à vos côtés dans votre combat contre ce virus.

Quand on a constaté que le SARS-CoV-2 est le produit artificiel d'une collaboration entre laboratoires occidentaux comme celui de Ralph Baric de North Carolina University et des laboratoires de l'Armée Populaire de Chine comme celuii de Wuhan, cette déclaration dans The Lancet est une véritable scandale.

Retour à Christian Drosten, à SAGO et à l'OMS

Et justement, Christian Drosten est nommé comme auteur de la Lettre de The Oancet, juste à côté du nom de Peter Daszac.

Or Peter Daszac est membre de la Commission d'enquête en Chine de l'OMS. Et dans SAGO annoncé par l'OMS le 13 octobre 2021, on trouve le nom de Christian Drosten lié à Daszac par la Lettre de The Lancet du 21 Dévrier 2020.

Alors que dans le même temps, Peter Daszac, qui avait été nommé à la Commission réunie par The Lancet pour étudier les origines de SARS-CoV-2, en a été récusé en a été exclu, et la raison est clairement indiqué par les éditeurs deThe Lan,cet dans un éditorial du 21 jun 2021 : pour conflit d'intérêt avec la Chine !

Récuser Daszak de la commission d'enquête de l'OMS aurait été une nécessité qui semble avoir échappé à l'OMS. Mais, la nomination de Drosten à la commission SAGO est encore pire.

La gestion de la pandémie par toutes les parties impliquées est un immense scandale de corruption.

Autres lectures sur SAGO et l'origine de SARS-CoV-2
  1. Steve Watson, Surprise! New WHO COVID Origin Investigation Team Includes Another Peter Daszak Minion, 15/10/2021
  2. The Washington Free Beacon, WHO Taps Lab Leak Denier To Investigate COVID Origins, 14 October 2021


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