L'Occident en mode paniqueDimanche, Poutine a été ré-élu pour la cinquième fois, à la présidence de la Fédération de Russie, le plus grand pays du monde. Il était opposé à 3 autres candidats - Vladislav Davankov (Parti du Peuple Nouveau), Leonid Slutsky (Parti Démocrate Libéral) et Nikolai Kharitonov (Parti communiste russe) - et 87% des suffrages se seraient exprimés sur son nom. Ce résultat - en 2002, Chirac en France avait obtenu 84% des voix - est cohérent avec l'immense majorité des sondages qui ont précédés l'élection. L'occident fait semblant de croire à sa propre propagande. Mais les chiffres sont cruels. En 24 ans de pouvoir, Poutine a transformé la Russie occupée par l'Administration américaine, dissimulée derrière le régime corrompu de Eltsine. D'un Etat effondré et ravagé par les pillages exécutés par les oligarques, tous issus de l'administration soviétique, et achetés par les banques américaines, Poutine a fait un groupe de peuples prospères. Le tableau suivant explique clairement la situation :
Une fois de plus, un tel succès ne provient certainement pas de Poutine. Simplement, il a su purger la classe dirigeante russe des éléments corrompus dès les premiers mois de sa direction. Puis, il a su insuffler un véritable esprit républicain essentiellement dirigé vers le bien public, vers la qualité des affaires publiques, de la "chose publique", "res publica", la racine de la politique autrement dit. Le tout s'est fait en évinçant presque totalement la corruption provenant des banques américaines, et de leurs vassales, les banques européennes, allemandes et anglaises principalement. Or, jusqu'en 2007, Poutine recherchait la proximité avec les Occidentaux. Il avait réussi à juguler avec férocité les menées islamistes sur le territoire russe et il avait bien entendu compris que leurs menées provenaient de l'influence pernicieuse des occidentaux, principalement des agences spéciales américaines comme la CIA qui financent la plupart des exactions de par le monde. Aujourd'hui, la Russie est un ensemble multinational, multi-ethnique et multi-religieux qui vit à peu près en équilibre. Il subsiste encore une très petite minorité, de l'ordre de quelques pourcents, qui a fait allégeance complète à l'Occident. Cette minorité, largement financée par les ONGs et par les agences fédérales américaines, est haïe par les Russes. Ils savent que les leaders de la minorité pro-occidentale sont des individus corrompus qui ne recherchent que la protection des plus obscures menées occidentales. Le républicanisme des russes et de Poutine s'accompagne d'une démocratie autoritaire, en ce sens que le contrôle social de l'opinion russe est certainement très défavorable aux influences américaines et de leurs échos européens. Ce qui rend furieux les occidentaux. Les russes savent que, s'ils relâchent leurs efforts pour lutter contre l'influence occidentale, leur sort sera celui de l'Ukraine de Maïdan : un régime corrompu qui pille les richesses des peuples ukrainiens. La corruption d'un Poroshenko, d'un Zelinsky et de dizaines d'oligarques ukrainiens était dénoncée jusqu'en 2021 par la presse occidentale (Panama Papers). D'un seul coup, la classe dirigeante du régime de Kiev a été enluminée des louanges générales en occident. Mais leur corruption s'est simplement aggravée et les Russes en sont parfaitement conscients. Les russes ne veulent à aucun prix de cette situation à la Maïdan. Et ils sont très satisfaits du régime de Poutine. Parce qu'il est un régime radicalement russe avec l'identité russe, une identité multi-ethnique, multi-culturelle et multi-religieuse plus homogène que les identités explosées de l'occident. Or, Poutine est loin d'être un lider maximo, isolé, entouré d'une cour d'abrutis. Il a su faire se lever une classe de politiciens éclairés qui coopèrent avec une vision commune de la Russie, une vision qui n'appartient pas à Poutine, mais à l'Histoire millénaire de la Russie. C'est cela qui rend furieux les politiciens occidentaux, affamés de rapines et de corruptions. Leur frénésie est de détruire la Russie par tous les moyens. La politique de la Russie est de les en empêcher. |