L'Occident pétrifié devant la montée du Nouveau MondeFace à la tenue du Sommet des BRICS à Kazan en Russie sous la direction d'un Vladimir Poutine toujours plus fort, l'Occident reste pétrifié dans son arrogance nombriliste. Le contenu discuté à Kazan n'a aucune espèce d'importance pour nous autres occidentaux. Nous n'en sommes pas. L'Occident est pétrifié : sa propagande depuis vingt ans s'est brisée au mur de la réalité géopolitique. L'Europe et les autres vassaux, Royaume-Uni et son Commonwealth ruiné, le groupe asiatique survivant avec le Japon et la Corée du Sud, ont été bernés par les Etats-Unis qui les a persuadé de leur incapacité à mener leurs propres projets géopolitiques, politiques, culturels, ... Nous autres, les vassaux des américains, nous avons été émerveillés d'avoir part au festin de la modernité qu'avaient ouverts les Etats-Unis triomphants de 1945. Un seul n'y prenait pas part, le général de Gaulle. Grâce à lui, et malgré ses faiblesses et ses incompréhensions, la France a failli émerger dans les années 1970 comme puissance moyenne, mais puissance tout de même. Hélas, Giscard d'Estaing et, plus encore Mitterrand, ont fait replonger la France dans le festin américain. Et le festin américain, c'était à leur époque celui de la "contruction européenne bruxelloise". Et depuis ce temps-là, la France et les autres Etats occidentaux vassalisés par les Etats-Unis se sont effondrés, trompés par un luxe de pacotille qui pour finir les a gavé de la dette depuis les années 2000. Aujourd'hui, les lampions de la salle du festin américain sont en train de s'éteindre. A tâtons, effarés de la catastrophe, on découvre que la vaisselle d'or et de vermeil est en plastique, et que les mets raffinés sont d'infects brouets insipides et toxiques. L'Amérique a cru vassaliser la Chine en lui offrant les industries et le commerce qu'elle retirait à l'Europe. Mais les Américains ignorants croyaient que la Chine de Mao n'avait plus de passé. Les Chinois ont gardé Mao et se sont remis à Lao Tzeu, Confucius et à l'Empire du Milieu. La Chine a repensé le monde comme tournant autour d'elle et elle a échappé, dès le début de sa collaboration avec Nixon et Kissinger, à tous les efforts des américains de la vassaliser. L'Union Soviétique s'est effondrée et les américains, accompagnés des Allemands rapaces, se sont rués sur ses dépouilles, croyant pouvoir sans effort faire main-basse sur ses richesses innombrables. Ils ont installés un misérable au pouvoir et favorisés la montée d'un individu qu'ils ont cru borné et servile, Vladimir Poutine. Les américains n'ont pas pardonné à Poutine de les avoir bernés. Il n'était pas le petit bureaucrate du KGB que les américains imaginaient. Un petit homme timoré qui passait ses journées à alimenter ses dossiers dans un sombre bureau d'une agence soviétique en Allemagne de l'Est. Et derrière Poutine, il y a une foule de personnalités brillantes qui ont reconstruit une Russie de plus en plus forte et consciente qu'il lui faut résister à une oppression mortelle que cherche à imposer au monde les Etats-Unis. Considérez les chefs d'Etat des Brics. Ce sont des personnalités de premier plan. Outre un Poutine, considérez Xi le Chinois, Modi l'Indien, Bin Salman le Saoudien. Lisez leurs discours, leurs déclarations. Comparez les à celles d'un Biden, d'un Trudeau le Canadien, d'un Johnson ou de son successeur Starmer, d'un Macron ou d'une Von Der Leyen. Ce ne sont que des fous ou des ignorants complets, tout justes bons à remporter des élections arrangées. Considérez maintenant les peuples occidentaux. L'ignorance et l'inculture, la veulerie et le matérialisme le plus crasse s'étalent partout. Leurs universitaires ne savent plus lire, ni écrire. Ils se bornent à rabâcher des slogans arrangés par des agences de communication ou par des "think tanks" incapables de penser ou encore par des ONGs remarquables par leur capacité de nuisance à l'encontre de leurs propres nations. A l'opposé, les sciences et techniques fleurissent partout en Russie, en Chine, en Inde, au Pakistan, en Indonésie, ... La réaction de l'Occident à la Conférence de Kazan est frappante : silence assourdissant. Pas un mot, pas un commenatire. Ou si peu. L'Union européenne continue de réglementer la taille des capsules de fermeture des bouteilles. La France continue de chercher des taxes et impôts nouveaux pour écarter le spectere de la cessation de paiement, Les Etats-Unis tentent de cacher qu'ils sont incapables de secourir leurs populations frappés par des tornades. Ou de continuer à armer des vieillards ukrainiens, survivants épuisés par près de trois ans d'une guerre à haute intensité comme n'en a jamais subie les Etats-Unis. L'Occident est pétrifié par ce monde nouveau qui se lève et auquel il n'est pas convié. Un monde nouveau dont l'occident ne sera pas, condamné à la décrépitude et au chaos des civilisations finissantes. Notre présent déjà. |