L'affaire de Crépol - Observations au 23 Novembre 2023Il est difficile d'analyser l'affaire de Crépol parce que :
Cette situation conduit beaucoup d'observateurs, alarmés de la situation réelle sur le terrain, à imaginer que les autorités politiques en ont peur. Je crains que ces observateurs ne se trompent ... L'affaire de CrépolDans la nuit de Samedi à dimanche, le 19 Novembre 2023, dans le village de Crépol, Drôme, 500 habitants, un bal est organisé par la municipalité. Son accès est limité par des inscriptions. Il s'agit donc d'une soirée privée. L'accès en est protégé par quatre vigiles professionnels. Quelques instants avant la fermeture, vers 2 heures du matin, des individus arrivés à bord de plusieurs voitures, tentent de pénétrer dans la salle empêchant les invités de sortir. Un vigile s'interpose. Il est poignardé immédiatement. Disposés en demi-cercle autour de l'accès principal, les agresseurs au nombre d'une dizaine, jettent des pierres amenées par eux, et poignardent systématiquement les invités désarmés. Plusieurs lames de plus de 25 cms ont été trouvés sur les lieux. Puis, les agresseurs prennent la fuite. Un jeune rugbyman de 16 ans, Thomas, décède presque immédiatement. Les pompiers arrivent au bout de vingt minutes, suivis des gendarmes au bout d'une heure. Plusieurs blessés sont soignés sur place et plusieurs blessés graves sont emmenés en ambulance. Grâce à des vidéosurveillances dans les villages voisins et à des relevés sur les stations de téléphonie mobile, les agresseurs sont identifiés et suivis. Leur trace est retrouvée à 450 kilomètres de là, vers Toulouse où les criminels ont passé la nuit dans un hôtel, avec le projet de passer semble-t'il en Espagne et de là au Maroc. Au petit matin, les unités d'assaut de la Gendarmerie les capturent avant qu'ils aient le temps de reprendre la route. L'émotion suscitée par l'affaire de CrépolLa réaction publique est essentiellement guidée par la frayeur. La comparaison entre le pacifisme de 2 ou 3 cent jeunes, participant paisiblement à une fête d'un petit village de la France profonde, encore réputée par les gens des villes, comme un hâvre de paix, et la violence criminelle de 10 jeunes de ville, conduit souvent à cette frayeur. Les journalistes, selon leurs orientations politiques, commentent la situation de plusieurs manières :
La position des autorités politiquesInvité dans l'émission "C à vous", sur France 5, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a qualifié le drame d'"ignoble" et "inacceptable", évoquant une "faillite générale de notre société".Et le Figaro écrit : Un «terrible assassinat» et une «agression qui nous a tous marqués». Emmanuel Macron a évoqué la mort du jeune Thomas, poignardé à Crépol (Drôme), dès le début de son intervention devant plusieurs centaines de maires à l'Élysée ce mercredi soir, alors que leur congrès se tient à Paris. Un discours dans lequel il a d'abord insisté sur «la sécurité». «Nous avons à affronter, de plus en plus, des épisodes de violence contre vous, élus de la République», a-t-il déploré, en appelant à «ne jamais s'habituer» face aux «violences qui se réinstallent, à ce que j'ai pu qualifier de décivilisation». La municipalité de Crépol a reçu l'autorisation d'une "marche blanche" qui s'est déroulée dans le calme dans la ville voisine de Romans-sur-Isère, avec 6 à 7 mille participants. Mais le préfet du Rhône a interdit à Lyon une manifestation de soutien à la famille de Thomas, le décédé de Crépol, au prétexte qu'il ne pouvait assurer la sécurité des participants de la manifestation déclarée. La Justice, par la voie du procureur en charge, reste très circonspecte. Il en résulte qu'une fraction notable du personnel politique estime que pour éviter toute "récupération politicienne", il convient "d'attendre les résultats de l'enquête". Il est clair que le régime politique ne fera rien. Quelques éléments glanés sur les réseaux sociauxIl est commun dans les rangs de la bourgeoisie, majoritaire dans le personnel de l'Administration et de la classe politique, de prétendre que "les réseaux sociaux sont le lieu de la désinformation, des fake news". Pour le pratiquer "avec une longue cuiller" ... et sans me faire trop d'illusions sur son contenu, je dois dire que mon estimation de la qualité des réseaux sociaux, dès lors que vous écartez quelques rares média de confiance, est bien supérieure à celle des média dits de la presse lourde qui répète servilement la propagande du régime occidental. J'ai recueilli deux éléments, dont je n'affirme pas la véracité, mais qui s'ils se confirment, sont d'une gravité extrême. Tout d'abord, il semblerait selon certaines sources que l'expédition de Crépol par les assassins qui s'y sont produits était surveillé depuis plusieurs jours par les forces du minsitère de l'Intérieur. Gendarmerie et/ou Police. Les individus étaient surveillés et leurs téléphones sous écoute et traçage. Ceci expliquerait la capacité de la Gendarmerie à intervenir à Toulouse avant que les criminels ne quittent le territoire national. Mais, si l'information se confirme, il s'agirait d'un grave échec. La gendarmerie s'il s'avère exact qu'elle savait ce qui se préparait, aurait pu empêcher le drame. Le deuxième élément a trait à l'origine des criminels. Plusieurs sources, y compris parmi les témoins de l'affaire de Crépol, mettent en cause des mineurs d'un ou de deux quartiers "difficiles" de la ville de Romans-sur-Isère, proche de Crépol. Plus précisément, la violence qui s'est révélée dans l'affaire de Crépol, n'est pas une "violence d'atmosphère". Les dix criminels impliqués dans l'affaire de Crépol sont des français issus de l'immigration et qui sont évidemment dans les mains d'organisations islamistes. Sur les réseaux sociaux, plusieurs de leurs proches, qui clament leur propre innocence, hurlent leur haine de la France et des "blancs", une expression pour désigner les citoyens français qui ne sont pas membres de la communauté islamique. Un jeune islamiste a publié plusieurs vidéos dans lesquelles il déclare :
Quelques observations
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