L'affaire de Crépol - Observations au 23 Novembre 2023

Philippe Brindet - 23.11.2023

Il est difficile d'analyser l'affaire de Crépol parce que :

  • les autorités politiques ne veulent pas que les faits soient connus du peuple majoritaire et de la Nation ;
  • les médias - sauf quelques organes, immédiatement dénoncés comme "d'extrême-droite" - bloquent l'information objective au profit d'une analyse primitive qui consiste à identifier comme récupération politique toute analyse des quelques faits connus.

Cette situation conduit beaucoup d'observateurs, alarmés de la situation réelle sur le terrain, à imaginer que les autorités politiques en ont peur. Je crains que ces observateurs ne se trompent ...

L'affaire de Crépol

Dans la nuit de Samedi à dimanche, le 19 Novembre 2023, dans le village de Crépol, Drôme, 500 habitants, un bal est organisé par la municipalité. Son accès est limité par des inscriptions. Il s'agit donc d'une soirée privée. L'accès en est protégé par quatre vigiles professionnels. Quelques instants avant la fermeture, vers 2 heures du matin, des individus arrivés à bord de plusieurs voitures, tentent de pénétrer dans la salle empêchant les invités de sortir. Un vigile s'interpose. Il est poignardé immédiatement.

Disposés en demi-cercle autour de l'accès principal, les agresseurs au nombre d'une dizaine, jettent des pierres amenées par eux, et poignardent systématiquement les invités désarmés. Plusieurs lames de plus de 25 cms ont été trouvés sur les lieux. Puis, les agresseurs prennent la fuite. Un jeune rugbyman de 16 ans, Thomas, décède presque immédiatement. Les pompiers arrivent au bout de vingt minutes, suivis des gendarmes au bout d'une heure. Plusieurs blessés sont soignés sur place et plusieurs blessés graves sont emmenés en ambulance.

Grâce à des vidéosurveillances dans les villages voisins et à des relevés sur les stations de téléphonie mobile, les agresseurs sont identifiés et suivis. Leur trace est retrouvée à 450 kilomètres de là, vers Toulouse où les criminels ont passé la nuit dans un hôtel, avec le projet de passer semble-t'il en Espagne et de là au Maroc. Au petit matin, les unités d'assaut de la Gendarmerie les capturent avant qu'ils aient le temps de reprendre la route.

L'émotion suscitée par l'affaire de Crépol

La réaction publique est essentiellement guidée par la frayeur. La comparaison entre le pacifisme de 2 ou 3 cent jeunes, participant paisiblement à une fête d'un petit village de la France profonde, encore réputée par les gens des villes, comme un hâvre de paix, et la violence criminelle de 10 jeunes de ville, conduit souvent à cette frayeur.

Les journalistes, selon leurs orientations politiques, commentent la situation de plusieurs manières :

  • certains relayent la frayeur publique tenue pour unanime ;
  • d'autres manipulent l'opinion publique en identifiant le fait divers de Crépol avec les banales bagarres de discothèques et autres bals publics, ou encore des rixes entre bandes rivales ;
  • d'autres encore voient dans l'affaire de Crépol le résultat d'un "ensauvagement général de la société française", un effet de la "décivilisation dite par Macron".

La position des autorités politiques

Selon FranceInfo TV :

Invité dans l'émission "C à vous", sur France 5, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a qualifié le drame d'"ignoble" et "inacceptable", évoquant une "faillite générale de notre société".
Et le Figaro écrit :
Un «terrible assassinat» et une «agression qui nous a tous marqués». Emmanuel Macron a évoqué la mort du jeune Thomas, poignardé à Crépol (Drôme), dès le début de son intervention devant plusieurs centaines de maires à l'Élysée ce mercredi soir, alors que leur congrès se tient à Paris. Un discours dans lequel il a d'abord insisté sur «la sécurité». «Nous avons à affronter, de plus en plus, des épisodes de violence contre vous, élus de la République», a-t-il déploré, en appelant à «ne jamais s'habituer» face aux «violences qui se réinstallent, à ce que j'ai pu qualifier de décivilisation».
Revenant sur une année «faite de tempêtes», avec «les violences urbaines» et «les épisodes climatiques extrêmes», Emmanuel Macron a tenté d'apporter des réponses à ce qu'il qualifie de «crise tout à la fois de l'efficacité et de l'autorité».

La municipalité de Crépol a reçu l'autorisation d'une "marche blanche" qui s'est déroulée dans le calme dans la ville voisine de Romans-sur-Isère, avec 6 à 7 mille participants. Mais le préfet du Rhône a interdit à Lyon une manifestation de soutien à la famille de Thomas, le décédé de Crépol, au prétexte qu'il ne pouvait assurer la sécurité des participants de la manifestation déclarée.

La Justice, par la voie du procureur en charge, reste très circonspecte. Il en résulte qu'une fraction notable du personnel politique estime que pour éviter toute "récupération politicienne", il convient "d'attendre les résultats de l'enquête". Il est clair que le régime politique ne fera rien.

Quelques éléments glanés sur les réseaux sociaux

Il est commun dans les rangs de la bourgeoisie, majoritaire dans le personnel de l'Administration et de la classe politique, de prétendre que "les réseaux sociaux sont le lieu de la désinformation, des fake news". Pour le pratiquer "avec une longue cuiller" ... et sans me faire trop d'illusions sur son contenu, je dois dire que mon estimation de la qualité des réseaux sociaux, dès lors que vous écartez quelques rares média de confiance, est bien supérieure à celle des média dits de la presse lourde qui répète servilement la propagande du régime occidental.

J'ai recueilli deux éléments, dont je n'affirme pas la véracité, mais qui s'ils se confirment, sont d'une gravité extrême.

Tout d'abord, il semblerait selon certaines sources que l'expédition de Crépol par les assassins qui s'y sont produits était surveillé depuis plusieurs jours par les forces du minsitère de l'Intérieur. Gendarmerie et/ou Police. Les individus étaient surveillés et leurs téléphones sous écoute et traçage. Ceci expliquerait la capacité de la Gendarmerie à intervenir à Toulouse avant que les criminels ne quittent le territoire national.

Mais, si l'information se confirme, il s'agirait d'un grave échec. La gendarmerie s'il s'avère exact qu'elle savait ce qui se préparait, aurait pu empêcher le drame.

Le deuxième élément a trait à l'origine des criminels. Plusieurs sources, y compris parmi les témoins de l'affaire de Crépol, mettent en cause des mineurs d'un ou de deux quartiers "difficiles" de la ville de Romans-sur-Isère, proche de Crépol. Plus précisément, la violence qui s'est révélée dans l'affaire de Crépol, n'est pas une "violence d'atmosphère". Les dix criminels impliqués dans l'affaire de Crépol sont des français issus de l'immigration et qui sont évidemment dans les mains d'organisations islamistes. Sur les réseaux sociaux, plusieurs de leurs proches, qui clament leur propre innocence, hurlent leur haine de la France et des "blancs", une expression pour désigner les citoyens français qui ne sont pas membres de la communauté islamique.

Un jeune islamiste a publié plusieurs vidéos dans lesquelles il déclare :

  • son mépris pour la faiblesse des "blancs" ;
  • sa volonté de détruire la société française pour établir l'islam ;
  • son plaisir que "ses potes" ont refait à Crépol ce que le Hamas a fait le 7 ocotobre 2023, en Israël, notamment sur la "rave party".

Quelques observations

  1. L'affaire de Crépol n'est pas une manifestation de "l'ensauvagement" de la société française

    C'est absolument une honte d'affirmer "le fléau de l'ensauvagement de la France". L'immense majorité des faits rattachés à "de l'ensauvagement", à "de la décivilisation" sont des faits de guerre islamiste.. Il ne s'agit pas non plus d'une guerre civile. Il n'y a pas deux "France" qui se font face-à-face. Il s'agit d'autre chose.


  2. Nous sommes entrés dans une période de guerre islamiste

    Cette guerre n'aura pas lieue demain. Elle est en cours. Le drame, c'est que seul notre adversaire a commencé. La République française, totalement désarmée, croit encore qu'il s'agit de faits divers isolés et regrettables. Une marche blanche et on attend la suivante.

    Une marche blanche ?

    Arrêtez d'urgence ces pleurnicheries qui démontrent à notre adversaire, profondément uni lui, que notre faiblesse laissera prospérer leur stratégie. Mais, "pleurnicher" permet à nos dirigeants de temporiser, de ne surtout rien faire.


  3. Qu'est-ce qu'une guerre islamiste ?

    C'est une guerre dans laquelle l'un des adversaires applique les fondements de l'islam : le pillage des nations non musulmanes, le meurtre des juifs et la mise en captivité des "chrétiens". Dans l'islam, il n'y a rien d'autre qui nous intéresse. La guerre islamiste va donc utiliser le pillage, le meurtre des juifs et la réduction des occidentaux en esclavage. Cette réduction en esclavage passe bien entendu par le meurtre de tous ceux qui résistent.

    A la suite du décès du délinquant de Nanterre, certains ont cru identifier des émeutes qui "menaçaient la République". Les islamistes se moquent complètement de la République française. Ce ne sont pas des émeutes destinées à changer le régime républicain. Ce sont les traditionnelles "razzia" des islamistes, et la République ne les gêne pas tant qu'ils peuvent exercer leurs trois fondements. L'islamisme n'a pas besoin d'un Etat. Il le méprise. Il a besoin du chaos. Et l'indolence de la République lui a permis de l'instaurer d'ores et déjà.

    L'islamisme n'a aucune raison de s'arrêter en chemin. C'est trop tard. Il n'y a plus rien à négocier.


  4. Comment gagner une guerre islamiste ?

    C'est extrêmement simple. Au XIX° siècle, Bugeaud le savait. Au XX° siécle, Lyautey le savait. Au XXI° siècle, Israël le sait. Il faut être impitoyable. Si la réaction de l'occident lui coûte plus cher que ses razzias ne lui rapportent, l'islamisme pliera et tentera de faire amitié.

    Mais être impitoyable semble très loin des capacités du régime occidental. Il est déjà effrayé par la réaction de l'Etat d'Israël dans sa guerre contre l'islamisme. Ce n'est pas pour faire pareil en France. Or, être impitoyable ce n'est pas condamner un islamiste qui a traîné un officier de police sur trente mètres avec sa voiture, à "35 heures de travaux d'intérêt général". Etre impitoyable, ce n'est pas de se livrer à des exactions contre la population immigrée ou musulmane. Seule la République peut exercer légitimement et efficacement une violence impitoyable contre ses ennemis mortels.


  5. Pourquoi le régime de Macron ne fait rien ?

    Certains observateurs imaginent que le régime en place serait "tétanisé" par la peur. Je n'en crois rien.

    Je reconnais cependant que le régime républicain et le régime européen ne sont dotés d'aucun moyen pour être "impitoyables". Ils sont même dotés de moyens contraires que je ne détaillerai pas ici. Mon lecteur les connaît et les déplore tous les jours avec moi.

    Non, je pense que le régime en place en France et en Europe a exactement un but opposé à toute réaction destinée à réduire l'islamisme. Depuis cinquante ans, il a tout fait pour favoriser sa montée, son avènement. Il a détruit l'instruction publique, laissant des pans entiers de la population soumis aux influences d'obscurantistes islamistes. Il finance ou assiste au financement des troupes islamistes au sein de notre Nation. Il renforce de jour en jour les masses islamistes en accroissant toujours l'immigration de populations musulmanes.

    Pire, le régime occidental a décidé de nous réduire à l'esclavage. Les confinements de la pandémie n'avaient absolument aucun rôle "médical". Il s'agissait de tester notre faculté de soumission. Le régime a compris que nous étions soumis : nous avons "triomphalement" ré-élu Macron ...

    L'islamisme et ses razias sont les meilleurs alliés de Macron et de ses commettants. A vous d'en tirer les conséquences.








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