L'affaire ukrainienne au 8 Juillet 2022 - Partie I, la situation sur le terrain

Une avancée russe par sections de front

Actuellement, l'armée russe est disposée sur un front de plus de mille kilomètres. Son avance est arrêtée seulement par quelques lignes de défense en campagne et surtout par de grandes villes dans lesquelles l'armée ukrainienne se protège à l'aide de la population restée sur place pour diverses raisons. Le Donbass est actuellement l'objet du gros de l'offensive russe avec l'action des Roubliques autonomes de Louhansk et de Donetsk. Donetsk est encore sous la menace des canons ukrainiens. Mais plus au nord, l'armée russe est parvenue à occuper un front allant de Izium à Horlivka par Lysitchansk - même Lyman. Kharkov est sous la menace des canons russes et au sud, la situation reste relativement inchangée sur Mikolaïev au-delà de Kherson.

Plus loin au nord, sur Kiev, il semble que, malgré la proximité des frontières russe et biélorusse, il n'y ait plus de vrais engagements, sauf quelques incursions de sabotage ukrainien et canonnades russes. Plus loin au sud, Odessa est souvent bombardé. Mais le port est encore trop éloigné des forces russes pour subir une vraie menace. Cependant, il semble que la marine russe exerce un véritable blocus sur la Mer Noire. Mais, depuis le début de l'opération russe, la marine ukrainienne a miné le littoral. La Russie s'est donc alliée à la Turquie pour essayer de reprendre le contrôle des mines dérivantes qui sont une menace pour les Détroits.

Des moyens de l'armée russe peut être inattendus

Selon diverses sources, il semble que l'armée russe utilise trois moyens principaux : l'artillerie lourde, les missiles à longue portée et les troupes spéciales, notamment les troupes tchétchènes. Il semble que les chars et l'aviation sont relativement en retrait et l'infanterie n'avance qu'après un traitement d'artillerie intensif. De même, les chars n'avancent dans les villes sous assaut russe qu'avec la protection des commandos tchétchènes et autres.

Il faut noter que l'armée russe est seulement en appui des troupes des républiques autonomes de Louhansk et de Dontesk/ Ces dernières sont relativement agueries par leur guerre livrés aux section de représailles des bataillons Azov et autres depuis 2008. Ces troupes semblent se comporter avec efficacité. Elles connaissent très bien leur terrain et encore mieux les faiblesses de l'armée ukrainienne qui les bombarde systématiquement au moins depuis 2014 et le coup d'Etat de Maïdan. Pour ces troupes, il s'agit d'une geurre de libération. Ils sont la résistance à l'oppression des ukro-nazis. Ils apportent une dimension politique au conflit qui n'est pas pris en compte par les analystes occidentaux. Mais leur rôle est central actuellement.

Il faut aussi souligner que l'armée russe met en oeuvre de nombreux armements ultra-modernes. C'est le cas des missiles hypersoniques Zircon qui ont été tirés à de nombreuses reprises. Surpris, les américains ont au début de conflit laissé "fuiter" l'information. Puis comprenant que l'armée russe démontrait en situation de guerre ce qui était une simple "menace gratuite" de Poutine en 2017, les services américains ont été à même de mesurer la vitesse de ces missiles en emploi réel ainsi que leur effet tactique avec des charges conventionnelles.

Il n'existe plus d'information au sujet de ces missiles. Mais plusieurs analystes comme Edouard Husson, estiment qu'il s'agit d'un changement complet dans l'équilibre des forces. Les américains sont actuellement incapables de faire voler le moindre missile hypersonique. L'Amérique et ses vassaux n'auraient donc plus les moyens d'une guerre directe avec la Russie.

La défense de l'armée ukrainienne

L'armée ukrainienne réplique autant qu'elle le peut à l'aide de l'artillerie livrée principalement par les USA et à l'aide de drones de repérage. Il semble que ses chars et son aviation soient dans un état assez éprouvé de sorte qu'ils ne sortent que de moins en moins. Quant à l'infanterie, elle subit l'usure de la guerre de sorte que les meilleures troupes ont été sacrifiées au début et qu'aujourd'hui, son utilise des recrues peu aguerries et mal entraînées, très mal armés et très mal commandés. Les sections de représailles comme les "Azov" ont été terriblement éprouvées et semblent progressivement disparaître des rapports de combat.

Il semble que, depuis quelques jours, le pouvoir ukrainien qui exigeait que son armée s'enferme dans les villes et n'en décroche jamais, s'est rendu compte que cette "tactique" était très impopulaire parmi la population ukrainienne qui subit alors le matraquage de l'artillerie russe et les assauts des commandos tchétchènes et autres - ce qui est loin d'être agréable. Ainsi, il a été ordonné à l'armée ukrainienne de se retirer de Lysitchansk et de se replier sur une ligne en rase campagne. Malheureusement, cette retraite a été trop tardive et les ukrainiens auraient perdus l'équipement lourd dans Lysitchansk.

On a au début du conflit et dans le camp occidental beaucoup glosé sur l'utilisation de drones, notamment turcs Barayktar, par l'armée ukrainienne. L'armée russe a ertaienment au début de l'opération militaire spéciale, rencontrée des difficultés avec les drones ukrainiens. Mais, selon toutes vraisemblances, elle a résolut son problème et le régime ukrainien ne communique plus sur ses drones.

De même, la fourniture de missiles portés antichars et de missiles portés antiaériens a permis au régime ukrainien de communiquer sur des victioires au début du conflit. Manifestement, ou bien le stock de msisiles a été entièrement consommé ou bien l'armée russe a mis en oeuvre une réplique efficace. On n'en parle plus.

Les pertes humaines de l'armée ukrainiennes semblent relativement élevées. On parle de 100 à 500 soldats par jour, tués ou blessés. On peut estimer à plus de 40.000 soldats éliminés depuis le début du conflit. De plus, les destructions de matériel militaire, d'installations militaires et d'infrastructures civiles (chemin de fer, aéroports, usines, ports, ...) sont énormes. Les pertes civiles sont inconnues. Mais on sait que de nombreux ukrainiens, essentiellement femmes, enfants et vieillards, ont émigré. Les Pro-russes en Russie et les ukro-nazis en Pologene, en Allemagne et jusqu'en France. Il existe ici une déstabilisation considérable de l'Etat ukrainien, pour autant qu'il existe un Etat ukrainien.