L'affaire ukrainienne au 8 Juillet 2022 - Partie IV : une vraie menace en Occident
Philippe Brindet - 8 Juillet 2022
Le problème des alliances pourries
L'occident a laissé s'entasser une file de traités depuis soixante-dix ans, des Traités qui rendent la situation complètement instable. L'un de ces traités est celui de l'Atlantique Nord qui crée une organisation politique à but militaire, l'OTAN. C'est très loin d'être le seul Traité qui aurait dû être abrogé et remplacé toutes affaires cessantes depuis au moins quarante ans. L'Otan est devenu une association qui réunit des amis qui sont ennemis entre eux. Pour une raison très simple. Si vous vous alliez à un ami, à force de travail, vous pouvez rester amis un certain temps. Mais si vous êtes vingt, trente, quarante "amis", au bout d'un certain temps, il y aura au moins un conflit avec l'un des "amis". C'est certain.
Sauf que, malgré les apparences, le Traité de l'Atlantique Nord n'est pas un traité entre amis. Il est devenu simplement l'une des nombreuses marques d'allégeance de vassaux à l'égard de leur maître, le complexe militaro-industriel des Etats-Unis. Qui dépense des sommes astronomiques pour faire la guerre. Et donc la guerre nous aurons. La guerre nous avons. Simplement, notre débilité militaire ne nous permet pas de nous en rendre compte.
C'est pourquoi beaucoup de nos traités sont des alliances pourries. Nous le constatons avec l'affaire de l'Ukraine. Cette région a été progressivement gagnée par la corruption américaine. Et le complexe militaro-industriel américain a décidé de l'utiliser pour actionner une guerre avec la Russie, guerre qui va dans le sens de ses intérêts financiers. On sait que l'Ukraine n'est pas membre de l'OTAN. Mais pour une guerre telle que celle de l'Ukraine, il est inutile que l'Ukraine soit dans l'Otan. Elle est "sous la protection des Etats-Unis". Entendez, elle appartient à la corruption américaine.
Et l'Europe, et la France, ont perdu complètement la maîtrise de la guerre, de son déclenchement, de sa conduite et de sa conclusion. Nous sommes lancés sur une pente fatale à grande vitesse, les yeux écarquillés, à l'insu de notre plein gré ...
Le problème de la militarisation du soutien à l'Ukraine
Les politiciens vassaux des USA mentent à leurs nations. Tous les peuples imaginent que des intérêts supérieurs comme les valeurs de la démocratie et ce genre de choses exigent le soutien de l'Ukraine. Mais, si tel était le cas, c'est à une engagement militaire "ppour défendre la démocratie" qu'il faudrait s'engager et immédiatement. Or, c'est bien entendu trop tard pour être vrai ! Ce qu'il se passe se réalise pas seulement sur l'affaire uhrainienne. Les politiciens que les "démocraties libérales" mettent au pouvoir par des élections apparemment régulières ne sont pas du tout choisis par leurs peuples. Aucun peuple n'a demandé à Macron de se présenter aux élections de 2017 ou de 2022. Macron a été choisi par la caste des hyper-milliardaires qui l'a recruté par l'intermédiaire du World Economic Forum, qui l'a embauché comme Global Young Leader en 2016 [1].
L'un des effets pervers de ce mode de sélection des politiciens est de les lier à une sorte de club des politiciens qui fait ses affaires dans le dos des peuples. Et ces peuples sont persuadés de les avoir élu et qu'ils "sont leurs représentants". Macron, Merkel, Scholtz, Johnson et consorts ne sont que des laquais de la Caste associée au pouvoir américain.
Et de fait, certains se félicitent de ce que "nous ne sommes pas en guerre contre la Russie" ... Nous ne fournissons que des canons "César" ... Douze. Et encore ... Mais en réalité, nous fournissons bien plus. Parce que nous sommes déjà - ici, je considère la France, mon pays - un pays occupé avec une administration occupante - le cabinet McKinsey - et des politiciens collabos - Macron. Nous avons une monnaie d'occupation, l'Euro. Que nos soldats ne soient pas engagés contre les troupes russes - ce qui n'est d'ailleurs pas démontré - ne nous place pas en non-belligérants. Ce terme verbeux de "non-belligérant" est un jésuitisme qui ne plaît qu'à ceux qui le ronronnent avec des mines rusées qui ne trompent personne.
Et de fait, quand une unité russe capture ou détruit un peloton ukrainien mettant en oeuvre un canon "César", c'est l'engagement de l'armée française qui est constaté par les Russes. Que les soldats du peloton soient payés par Kiev ou par Paris, cela ne fait rien à l'affaire. D'ailleurs, ils sont en fait payés par Washington. Et nous sommes dans la guerre jusqu'au cou.
Le problème économique
Toute guerre - et surtout une geurre totale - est une guerre économique destinée à effondrer les capacités industrielles et l'organisation sociale de la société ennemie. Les américains utilisent - jusqu'au dernier - les ukrainiens pour faire la guerre militaire et ils instituent des sanctions économiques qui visent essentiellement leurs stupides vassaux. Parce que les stupides vassaux dans l'affaire, c'est nous qui sommes "occupés par l'administration "mckinsey" et le collabo "macron".
Nous avons reçu de notre maître l'interdiction d'acheter l'énergie fossile russe que nous avions l'habitude de consommer sans modération d'ailleurs. Et sans états d'âme. N'imaginant pas un instant que le monde ne lui obéirait pas, le maître américain affirmait que ce genre d'interdiction - il y en a une centaine d'autres semblables - ruinerait l'économie russe. En fait, la structure de l'économie russe a été complètement méconnue par les américains qui voulaient "faire mal à la Russie", comme l'a cru une personne aussi distinguée que l'ignorant ministre de l'économie [2] de "macron".
On sait que nous entrons dans une période de pénurie, caractéristique de l'état de guerre et que cette pénurie a été savamment calculée par nos maîtres pour ruiner les peuples européens, France compris. Or, une telle action n'est possible que si elle entraîne la pleine et entière coopération de "macron" et de l'"administration mckinsey" d'occupation en France. On retrouve exactement la même en Allemagne, en Italie, en Espagne, ... [3]. Ils savent et cet obejctif de nous ruiner complètement avait déjà été fixé avec l'organisatioon de la pandémie. Klaus Schwab l'a appelé dès Juillet 2021, le Great Reset : un transfert complet des richesses des peuples vers la caste des hyper-milliardaires.
Cet état de guerre entraîné par la politique américaine de corruption nous pose un problème de changement de société, puisque la misère généralisée gagne du terrain. L'inflation va juste servir à cacher pendant un certain temps cette paupérisation générale. Seule une société sous contrôle policier et sous contrôle total peut sortir d'une telle menée de la guerre économique. Seule une révolution éliminant complètement la caste et ses laquais peut nous sauver. Ou une guerre militaire entraînant l'effondrement complet de l'occident. Cette seconde possibilité n'est pas la moins probable.
Notes et commentaires
[1] Lire par exemple Le Figaro du 16 mars 2016, Emmanuel Macron consacré parmi les jeunes leaders mondiaux à Davos. Lire sa fiche sur le site du WEF : https://www.weforum.org/people/emmanuel-macron
[2] Le ministre visé ici a un très lourd handicap. Il est "normalien". C'est-à-dire qu'il est généré par le haut de la fonction publique française avec plus de deux siècles de privilèges absolus. Ce genre de persones distinguées - Le Maire est amateur de la littérature française du XV° siècle - est totalement incapable dans le monde occidental américanisé. Mais, il se trouve encore à la convergence de carnets d'adresses de puissants personnages qui exploitent sans vergogne ce grand amateur en littérature.
[3] Lorsque les américains ont débarqué en Normandie, ils ont commencé à ouvrir uen adminsitration d'occupation, l'AMGOT qui devait distribuer une monnaie d'occupation et une administration d'occupation. Michel Debré, à peine arrivé à Caen, compris la manoeuvre et utilisa la Résistance pour interdire la diffusion du dollar d'occupation et prendre toutes les préfectures avec ses hommes avant l'Amgot. Las, 70 ans plus tard, l'Amgot a fini par triompher avec l'Euro d'abord, "McKinsey" ensuite. Lire par exemple, Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, Tome 2 (Édition de Fallois Fayard 1997), pages 84 à 87, retranscris par Les Crises en 2014.
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