L'avenir financier en Occident. Quelques observations1 - Comment le système financier s'est effondré en Occident.En 2011, la BCE était dirigée par un banquier américain de nationalité italienne, Mario Draghi. Draghi avait deux impératifs qui lui avaient été imposés par ses commettants. Qui ? Ne cherchez pas. Ils sont innommables. Quels étaient ces deux impératifs :
2 - Les deux problèmes de la BCESur la sauvegarde de l'Euro, Draghi avait deux problèmes. Dans le premier, le système bancaire occidental était en train de se remettre de la catastrophe de 2008 où des dizaines de banques ont fait faillite. Or, en réalité, on savait que les banques "survivantes" n'avaient pas plus de raison de ne pas faire faillite que leurs "camarades". En fait, tout le système s'était effondré à l'insu de son plein gré et la mission des banques centrales étaient de faire croire à l'économie et au politique que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Dans le second problème, plus local à l'Europe, l'état italien était en faillite. Tout comme l'état français d'ailleurs. Contrairement à une entreprise "raisonnable", un état ne peut demander à un tribunal de le placer sous la protection de la "loi des faillites". Il déclare ne plus payer ses dettes. Et c'est tout. Cà se passe bien ou mal. Mais çà se passe ... Or, dans le cas de l'Italie en 2011, le problème était que l'Italie en faillite avait la même monnaie que l'Allemagne qui pouvait craindre de se faire entraîner dans la faillite par l'Italie. Tout comme les Pays-Bas et d'autres encore. La solution la plus sage consistait à ce que l'Italie déclare quitter l'Euro et reprenne sa monnaie nationale. Tout comme la France. Mais de celà, les commettants de Draghi ne voulaient à aucun prix puisque, en réalité, le rôle de l'Euro est d'emmener tout le monde à la faillite. Sauf ceux qui auront la sagesse - et d'autres choses - de quitter l'Euro. 3 - L'annulation des taux directeurs de la BCEDraghi - qui prenait la suite de Trichet, qui faisait régulièrement monter le taux directeur - a alors décidé de réduire jusqu'à zéro le taux d'intérêt directeur de la BCE. L'effet est de permettre aux Etats européens d'emprunter sur les marchés financiers pratiquement à taux nul. Mais pour celà, il fallait obliger les banques à prêter pour rien. Il en résulte que, pour gagner "un peu" d'argent, les banques ont été obligées de prendre des actifs risqués. Non seulement elles ne gagnent plus d'argent, mais leurs actifs sont dévalués. Mais, grâce à la technique du quantitative easing, Draghi et son successeur, Lagarde, sont capables d'"aider" les banques quand elels vont mal. De loin, le système bancaire est donc sauvé. Mais, il existe une autre difficulté : les états européens ne se soutiennent que par la dette. Si les taux d'intérêt montent, ils sont incapables de payer l'intérêt. Rembourser le capital, les états s'en moquent puisque ils ne se remboursent le capital dû qu'à l'échéance. Et pour cela, les états augmentent les impôts et reprennent un nouvel emprunt. D'où l'importance des agences de "notation" qui "évaluent" la capacité de remboursement des états. Or, ces agences sont corrompues puisqu'elles appartiennent aux banques qui ne veulent pas que les états fassent faillite ! Ils ont des dettes à leur égard !. 4 - Les allemands nous ont fait le coup de l'énergie ...Et lorsque l'énergie voit son coût s'envoler, l'inflation s'envole elle aussi. L'économie n'est que la transformation de l'énergie en biens et services. Et le miracle financier opère. Si l'inflation augmente, la dette se réduit principal et intérêts. Les Etats endettés sont ravis. Les autres moins. Et on remarque que la hausse du prix de l'énergie en Europe a été voulue par l'Allemagne qui a imposé l'ARENE à la France. Qui grâce la stupidité de ses dirigeants a accepté, sur l'ordre de l'Allemagne, la fermeture de son industrie électro-nucléaire. Et aussi la guerre à la Russie qui approvisionnait l'Allemagne en gaz et pétrole ... Or, l'Allemagne ne peut soutenir une inflation. Elle va donc exiger la hausse des taux directeurs de la BCE, banque centrale qu'elle contrôle grâce à la Commission de Bruxelles qui lui appartient depuis toujours. Mais, dans cette situation, la France et l'Italie - peut être l'Espagne - ne peuvent soutenir leurs dettes et elles s'effondrent. Ou encore elles sortent de l'Euro, ce qui revient à terme au même. La France n'a plus aucun actif. |