L'économie idéologisée du 'stakeholder Capitalism'De quoi s'agit-il ?Je m'en suis aperçu il y a quelques années ... De grandes entreprises ouvraient des départements spécialisés dans la lutte contre les discriminations, pour le genrisme, pour la lutte contre le réchauffement climatique, ... En fait pour toutes les pires idéologies du progressisme occidental. Un bref article [1] de l'économiste Martin Armstrong m'apprend que ce "nouveau capitalisme" date en fait des années 30. Il a bien été "restauré" par le World Economic Forum qui l'utilise pour prendre le contrôle du monde occidental à l'aide de manipulations à très grande échelle qui comprennent notamment :
L'idée centrale du capitalisme libéral exploite une sorte de loi d'airain : les entreprises du capitalisme libéral reçoivent l'épargne privée - ou publique - pour former leurs capitaux à l'aide desquelles ces entreprises peuvent exercer leur action économique sur les marchés. Il en découle une plus-value qui doit nécessairement être redistribué en dividendes pour tous les actionnaires. Pour une entreprise capitaliste donnée, on sait que l'assemblée de ses actionnaires décide chaque année la part des bénéfices réalisés dans l'investissement de l'entreprise et la part qui doit être distribuée en dividendes au prorata des parts détenues par chaque actionnaire. Sortir de ce schéma, de cette loi du capitalisme, c'est dériver dans des aventures au mieux moins efficace que le capitalisme libéral, au pire c'est ruiner les actionnaires ... Or, le capitalisme libéral est depuis ses origines combattu par des économistes et surtout par des politiciens ou des sociologues qui estiment que les actionnaires ne sont qu'une composante de l'économie et que, à la limite, on peut s'en passer. L'Histoire économique des deux derniers siècles montre que de telles aventures économiques conduisent à des désastres comme de celui de l'économie collectiviste ou l'économie dirigée ou encre le mélange de pkusieurs désastres ... Mais, de nombreux courants accusent le capitalisme libéral, s'il assure la fortune des actionnaires, assure aussi la ruine d'autres acteurs économiques, au premier rang desquels on doit citer les salariés, les concurrents et les fournisseurs, quand il ne s'agit pas des clients ... Nous ne résoudrons certainement pas cette dispute ni dans ce bref article, ni ailleurs ... Le Stakeholder Capitalism est probablement dans l'esprit de ses promoteurs et adhérents un moyen de résoudre la "crise du capitalisme libéral", crise affirmée par les uns, déniée par les autres ... Pour les tenants du Stakeholder Captitalism, l'entreprise capitaliste a certainement le devoir de "distribuer des dividendes" à ses actionnaires. Mais, elle est soumise à un dévoir supplémentaire : celui de emplir ses obligations sociales , ces obligations sociales que les forces sociales agissantes lui dictent en permanenec et à l'écoute desquelles l'entreprise doit se tenir disponible. Par exemple il est indéniable que la société contemporaine exige que les entreprises du capitalisme libéral contribuent de manière active à réduire le réchauffement climatique. On peut multiplier les exigences sociales actuelles : net zero, décroissance, suppression des énergies fossiles, inclusivité, non discrimination des minorités, ... Le Stakeholder Capitalism est une escroquerie en bande organiséeLa lecture des informations quotidiennes en matière économique montre que le "Stakeholder capitalism" est organisé selon deux grands mouvements :
En pratique, l'entreprise est libre d'adhérer au mouvement ESG, plus managérial ou au mouvement DEI plus idéologisé. Mais à partir du moment où l'entreprise a reçue des menaces des mouvances activistes que ce soient des indigénistes, des racialistes, des féministes des homosexuels, des réchauffistes, des ennemis du pétrole, des ... l'entreprise doit leur demander protection. Pour celà, l'entreprise doit principalement :
L'un des outils utilisés par les activistes DEI ou ESG est fondé sur un réseau d'agences de notation souvent déternues par des hypermilliardaires, comme Gates ou SOros, et qui fournissent leur cotation sur la base de la soumission de l'entreprise aux obligations de sa "responsabilité sociale". Mais, cette cotation est alors utilisé par exemple pour interdire aux entrerpises de diffusion de publicité d'accepter les publicités de l'entreprise contrevenante à ses "obligations". A l'inverse, en payant des sommes souvent peu identifiables, l'agence de notation améliore la note de l'entreprise rackettée. Un autre outil de rackett des entreprises est constitué par des "alliances" auxquelles les entrerprises d'un secteur sont "obligées" d'adhérer au risque des pires rétorsions. Deux réseaux ont ainsi été récemment mis en surveillance par la Justice d'une quinzaine d'Etats républicains. L'une de ces alliances est identifiée de la manière suivante : Net-Zero Insurance Alliance Dans une lettre de mise en demeure adressée par 15 General Attorneys d'Etats républicains, la NZIA et ses dérivations comme la NZOA, est définie de la façon suivante : Dans cette lettre les GA décrivent très clairement le rackett exécuté par la NZIA :
Détaillant une autre action qui oblige les assureurs à transférer sur leurs assurés les contraintes de la politique "climat" de la NZIA, les GA américains expliquent :
Les GA américains décrivent alors le problème juridique qu'ils identifient dans le racket de la NZIA :
Prenant l'exemple de la Lloyd britannique qui adhère à la NZIA, les GA américains dénoncent le racket qu'elle subit et qu'elle fait subir à ses associés :
Fin 2023, de nombreuses entreprises du secteur de l'assurance ont quitté la NZIA et ses affidées effrayées d'une part par les menaces judiciaires des procureurs généraux américains, mais d'autre part par des résultats commerciaux désastreux. Les entreprises rackettées ESG ou DEI découvrent qu'elles perdent de l'argentC'est le cas de Morgan and Chase Manhattan Bank, de Black Rock ou encore de State Street Global Advisors (SSGA) de se retirer d'une autre alliance wokiste, l'alliance Climate Action adossée à l'ONU. Après plusieurs années d’enthousiasme autour des investissements environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), certains experts financiers deviennent de plus en plus pessimistes quant au retour sur investissement. Il y a eu beaucoup de battage médiatique autour des investissements durables ou ESG en 2020 et 2021, alors que les gouvernements du monde entier ont montré un grand soutien à une transition verte mondiale. Les sociétés d'investissement ont rapidement qualifié bon nombre de leurs fonds de durables et ont créé de nouveaux fonds ESG pour attirer les entreprises cherchant à « passer au vert ». Cependant, le faible retour sur investissement de ces dernières années a incité de nombreux experts financiers à hésiter à continuer d'investir dans ce type de fonds, car ils ne sont pas disposés à adopter une approche attentiste. Selon des données du Morning Star, les investisseurs ont perdu 5 milliards de dollars des fonds négociés en bourse (ETF) dans des fonds financiers de type ESG au quatrième trimestre, marquant le cinquième trimestre consécutif de sorties nettes. Sur l’ensemble de l’année, les investisseurs ont cédé 13 milliards de dollars d’ETF ESG américains, ce qui a plus que compensé les flux positifs en Europe et plongé l’ensemble du secteur mondial dans la tourmente. Il s’agit de la pire année civile pour ces fonds depuis que Morningstar a commencé à les suivre il y a dix ans. Plus grave encore, la sous-performance de l'investissement ESG survient alors que les entreprises américaines ont réduit le nombre de mentions du terme « ESG » ou de synonymes liés à l'ESG lors des appels d'investisseurs cette saison des résultats. La dynastie des banquiers Rotschild s'est lancé dans le "Stake Capitalism" et à imposer le type ESG dans les entreprises qui gravitent autour d'elle. Lynn Forester de Rothschild a ainsi créé une alliance "Council For Inclusive Capitalism", le CIC. Dans un article fulgurant, B. Smith écrit :Le CIC est intimement lié à des institutions comme le Forum économique mondial, l’ONU et le FMI, mais il s’agit avant tout d’une tentative de lier plus étroitement toutes ces organisations au monde des affaires dans une manifestation publique de collusion. Le groupe favorise la propagation de ce qu'ils appellent le « capitalisme des parties prenantes » - l'idée selon laquelle les entreprises internationales ont la responsabilité de participer à l'ingénierie sociale et qu'elles sont tenues (au nom du bien commun) de manipuler la civilisation par le biais de sanctions économiques et de récompenses. Notes[1] Martin Armstrong, Armstrong Economics 101 :
[2] On peut lire la section du site Web du World Economic Forum consacré à la "métrique du 'stakeholder capitalism'' : Measuring Stakeholder Capitalism: Towards Common Metrics and Consistent Reporting of Sustainable Value Creation. A lire :
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