L'économie réelle détruite par les mesures anti-pandémiquesDes millions de gens ont faim à cause de l'inepte lutte contre le CovidPlusieurs sources journalistiques attirent notre attention sur un problème dramatique aux Etats-Unis, le pays "le plus riche du monde". Depuis quelques semaines, les gens commencent à voler de la nourriture dans les supermarchés. [1]. Parce que l'Etat est incapable de maintenir l'ordre ? Non ! Parce que les gens ont faim. Les conséquences économiques auraient elles été sous-estimées ?A écouter Madame Gates, la désorganisation de l'économie réelle par les inepties des plans anti-Covid semble ne pas avoir été une conséquence prévue. Or, ces plans "anti-Covid", se sont partout portés exclusivement sur les mesures de "distanciation sociale", réputées les seules capables de "résister " à l'épidémie de coronavirus depuis le début de l'année 2020 [2]. Dans un Interview donné au New York Times, Melinda Gates semble avoir anticipé que "nous" travaillerions à domicile et que à cet inconvénient mineur se limiterait l'impact de la pandémie sur l'économie réelle [3]. Il faut savoir que, malgré les articles minimisant leur implication à la seule "philanthropie", la Fondation Bill et Melinda Gates a pris une position dominante dans le domaine de la santé, essentiellement dans le traitement des épidémies [4]. La Fondation Gates finance notamment une université britannique, l'Imperial College [5] dont le Centre d'épidémiologie est dirigé par Ferguson. Or, c'est Ferguson qui a imposé comme la seule préconisation scientifique valable, les mesures de distanciation sociale, les couvre-feux, les fermetures de commerces et d'entreprises, les confinements stricts, à l'Occident américanisé. Mademoiselle Cunégonde nous l'assure dans le Meilleur des Mondes, les politiciens au pouvoir n'ont voulu "entendre que la Science" et, semble t'il, rien n'a été prévu à leur niveau pour évaluer les risques économiques des décisions politiques "guidées par la Science". Riches et pauvres mêlés ?On a noté que les grandes entreprises et les milliardaires se sont considérablement enrichis durant la pandémie [6]. Par contre, les petites entreprises et plus encore les très petites entreprises, sont ou bien disparues ou en risque de l'être. [7]. On note cependant que des entreprises importantes, en France par exemple en restauration ou habillement, sont en faillite ou en liquidation [8]. Il en résulte une raréfaction de l'emploi, un accroissement de la demande de travail et donc une baisse des revenus. La pauvreté augmente donc deux fois : à cause de la baisse des revenus du travail, à cause de l'augmentation du chômage. La montée de la misère, repérée par l'accroissement des vols de nourriture, d'une part, et par l'allongement des files d'attente dans les banques alimentaires, d'autre part, n'est certainement pas inattendue. Cependant, beaucoup de gens qui sont pourtant directement menacés par le phénomène, s'en étonnent et y recherchent les habituelles remontrances à l'égard des pauvres "qui ont bien voulu leur sort". Dans le même but, la grosse presse se donne beaucoup de peine pour relayer les effets d'annonce des gouvernements de plans d'aide ou de relance de l'économie, citant des chiffres "effarants" de milliers de milliards et autres fadaises [9] pour anesthésier une éventuelle révolte. Mais une frange éclairée de la population reste vigilante. Ainsi, alors que les gouvernements occidentaux "testent à tour de bras", avec des tests à 90 Euros pièce, par millions, les gens souffrent de la faim [10]. Avec l'argent dilapidé par la Sécurité sociale pour tester largement, on pourrait nourrir toutes les personnes actuellement en difficulté. Santé Publique France annonce en effet 28 717 663 tests PCR réalisés à 90 € l'unité. On arrive à la somme de 2.584.589.670 € (soit deux milliards et demi d'euros !). Pour des tests dont on soupçonne qu'ils sont positifs "naturellement" à plus de 8% ... Notes[1] On peut lire notamment :
[2) Lire Le Rapport N°9 de Ferguson : Report 9 - Impact of non-pharmaceutical interventions (NPIs) to reduce COVID-19 mortality and healthcare demand. [3] Why Melinda Gates Spends Time 'Letting My Heart Break', The New York Times du 4 Décembre 2020. Interrogée par le New York Times, Mme Gates répondait à la question :
[4] Lire une étude du New York Times en français : Bill Gates, la Covid-19 et le combat pour vacciner la planète du 25 Novembre 2020. [5] Lire la page Grants - Imperial College de la Fondation Gates. |6] Lire notre Article Les milliardaires US s'enrichissent de la pandémie, Revue C-Politix, 1 Décembre 2020. [7] Lire :
[9] Dans The Viral Assault On Small Businesses, pour les Etats-Unis, M.N. Gordon analyse la loi Fédérale FFCRA qui impose aux entreprises de moins de 500 salariés de payer les salaires des testés positif au Covid pendant les 14 jours de leur quarantaine. Les entreprises de plus de 500 salariés sont exemptées de cette obligation. Des exemples de ce genre, tout aussi abjects et destructeurs du travail et de l'économie réelle, se trouvent dans tous les pays. Ainsi en France, des "plans garantis par le gouvernement", qui sont refusés par les banques au prétexte d'un bilan insuffisant alors que les plans garantis des grandes entreprises sont abondés par elles. [10] Lire M. Blondet, "Non hanno pane"; "Fategli un tampone da 90€..., le 12 décembre 2020. Blondet rapporte que des observateurs ont noté des files de piétons de plusieurs centaines de mètres devant la porte d'organisations de secours privé à Milan et à Rome. Blondet montre la dilapidation de l'argent des tests inutiles tandis que les gens ont faim.La situation en France est proche : Covid-19 = la crise sanitaire a fait basculer un million de Françaises et de Français dans la pauvreté, dans Le Monde du 6 octobre 2020. L'économiste Jacques Sapir, (Les conséquences économiques du re-confinement, 3 Novembre 2020) estime qu'avec le deuxième confinement, la France ne reviendra à son niveau de PIB de 2019 qu'en 2026-2028. Donc une pauvreté durable pour 10 millions de français ! |