Les paris perdus du régime occidental américanisé

Une émission de télévision française [1] faisait la promotion d'un article ahurissant du magazine dénommé Le Point. Deux individus sont allés interroger un ancien des services secrets britanniques, Christopher Steeele, pour lui demander son avis sur l'avenir de Poutine, Président de la Fédération de Russie, 160 millions d'habitants et 10 millions de kilomètres carrés est à la tête de cet Empire depuis plus de vingt ans. L'Etat se développe sur plus de dix fuseaux horaires. La réponse de l'"expert" est inattendue :

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«Poutine sera certainement mis à la retraite ou tué d'ici à six mois»

ENTRETIEN. Le spécialiste de la Russie et ancien agent du renseignement britannique Christopher Steele détaille les compromissions de l'Occident face à Vladimir Poutine.

Propos recueillis par Gabriel Bouchaud et Laetitia Strauch-Bonart
Publié le 29/03/2022 à 17h00 - Modifié le 29/03/2022 à 19h25

Lorsque le «dossier Steele», du nom de son auteur, l'ancien agent du renseignement britannique Christopher Steele, est sorti dans la presse en 2017, il a provoqué de nombreux débats. Sur la véracité des informations qu'il contenait, sur la capacité réelle des Russes à influencer une élection ... Mais, aux Etats-Unis comme en Europe, nous sommes largement passés à côté de ce que signifiait une telle implication du régime de Vladimir Poutine. L'important n'était pas tant de mesurer l'impact réel de ces opérations mais bien de comprendre que nous avions un ennemi. Que nos réactions timorées lors de l'annexion de la Crimée avaient donné à l'Etat russe un sentiment d'impunité, qui l'incitait à aller toujours plus loin dans ses actions hostiles à notre encontre.

Pour Christopher Steele, il aura...

Neuf mois ont passés [2] et Poutine n'a pas pris sa retraite. Personne n'a jamais tenté de le tuer, malgré les rumeurs jamais vérifiées de l'Occident américanisé [3]. Les Russes sont à plus de 80% satisfaits de leur Président et soutiennent sa géopolitique [4].

Qui est Christopher Steele ?

Steele est un ancien officier des services spéciaux britanniques qui avait alors probablement été recruté par les services spéciaux américains. Il est l'inventeur notamment des affaires "Litvinenko et "Skripal".Il est surtout l"inventeur du dossier acheté par Hillary Clinton en 2016 pour "démontrer" que Donald Trump était un salarié de Wladimir Poutine. L'enquête spéciale menée par le US Department of Justice a établi que dossier Steele vendu au Parti Démocrate de Hillary Clinton était un faux grossier. Le principal "informateur" de Christopher Steele, le Russe Igor Danchenko est inculpé par le département américain de la Justice de cinq chefs d'accusation notamment pour faux témoignage.[5]

C'est donc un individu aussi corrompu que les deux individus auteurs de l'article de Le Point vont interroger et dont ils rapportent les propos incohérents jusqu'à en faire la promotion sur la télévision LCI. La corruption de l'occident américanisée devient littéralement psychiatrique.

L'Occident américanisé se noye dans un océan de mensonges maladifs

Depuis des années, le régime occidental américainisé mobilise spécialistes, journalistes, politiciens pour produire des assertions semblables à celle de Steele, sans aucun fondement autre que de nourrir une sorte de paranoïa auto-alimentée. Ils croient leurs mensonges et ignorent même la réalité, sans qu'il soit possible d'évoquer la vérité, la plus grande victime de l'Occident américanisé.

Il existe une sorte d'hystérie qui unit en Occident les politiciens, la bande des capitaines d'industrie et les médias pour former une propagande ahurissante de mensonges et de dénis de réalité contre la Russie et la géopolitique de Poutine. Cette propagande se borne d'une censure évidente. Personne n'ose dire la vérité, même ceux qui la connaissent. Politiciens, acteurs économiques pourtant cosnternés par l'hystérie économique des américanisés, intellectuels qui pourraient contester la propagande, qui devraient lutter contre elle, n'essayent même pas d'affronter la censure.

On a pu voir le cas du candidat à la présidentielle, Zemmour, lors qu'il approuvait la géopolitique nationaliste de Poutine, se mettre à invectiver ce dernier. Cela ne l'a pas empêché de perdre sa campagne. On perd toujours lorsqu'on cède sur ses convictions. En Italie, Meloni a suivi le même parcours et, elle, a été élue. Ne pas faire d'esclandre, voilà la base du métier de politicien dans une République corrompue, dans une démocratie totalitaire. Le résultat est évident : sns aucune opposition, le régime occidental américanisé fait régner sa dictature notamment sur la France et sur les institutions européennes, ce qui nous conduit à la ruine et à l'impuissance.