L'origine de la pandémie est toujours plus obscure

Philippe Brindet - 27 août 2021

L'origine ou la cause de la pandémie est une question de la plus haute importance et semble de plus en plus obscure.

Origine de la pandémie : quelques hypothèses

L'hypothèse - appuyée sur des indices nombreux et concordants - d'une fuite d'un laboratoire - probablement de l'Institut de virologie de Wuhan, Chine - est actuellement en compétition avec l'hypothèse infondée d'une zoonose transmettant directement de la chauve-souris à l'homme. L'hypothèse de la zoonose est encore celle des experts qui guident le régime américain et donc elle est l'hypothèse courante, standard, retenue par l'ensemble des gouvernements vassaux dont l'Europe et la France.

L'hypothèse de la zoonose est actuellement évidemment fausse - jusqu'à la preuve scientifique du contraire, qui sera elle-même indéfiniment contestable, c'est la science même. Mais, l'hypothèse concurrente actuellement la mieux établie scientifiquement, celle de la fuite d'un laboratoire, n'en est pas devenue plus évidente, ni même mieux fondée.

D'abord, elle devrait triompher d'une autre hypothèse, en fait assez voisine, d'un acte de guerre biologique qui est évoquée par différents experts comme le Col. Sellin [1]. Cette hypothèse de la guerre biologique pourrait très bien avoir utilisée une fuite de laboratoire pour réaliser l'inoculation du pathogène dans la population mondiale. Un indice en faveur de l'hypothèse d'un acte de guerre se trouve dans la puissance de la Chine qui a probablement dépassé celle des USA frappés par cette pandémie psycho-biologique.

Mais, nous n'en sommes pas aux idées simples. La réalité est encore trop complexe, d'autant que le régime américain a menti et ment encore en permanence. La presse libre est devenue extrêmement réduite et au contraire une presse serve du régime - la presse lourde ou MSM - diffuse à jet continu les mensonges du régime [2].

Les menées clandestines de la Chine

Avant de poursuivre, il faut rappeler que, depuis plusieurs années, les américains sont alertés par des incidents de plus en plus nombreux [3] d'actes illégaux menés par des scientifiques et étudiants chinois en poste dans des laboratoires et universités américains, mais partout aussi dans l'empire américain, au Canada et au Royaume-Uni notamment. A l'occasion de ces actes illégaux commis par des agents chinois, se sont révélées des complicités allant jusqu'à la coopération active de citoyens américains et d'autres nationalités appartenant à l'empire américain. Beaucoup de ces actes illégaux ressortent de deux catégories :

  • la prise illégale d'intérêts dans des entreprises scientifiques, techniques ou commerciales ; et
  • le transfert illégal de technologies et de savoir-faire vers la Chine.

Ces actes ont été révélés au public par quelques rares procès aux USA et aussi par des annonces de presse de reconduite à la frontière de citoyens chinois trop zélés agents de l'influence chinoise.

Les premiers patients chinois de la Covid étaient infectés "Nipah"

Nous devons cette histoire à un quotidien américain, indépendant du régime, The Epoch Times. Dans un article Exclusive: Samples From Early Wuhan COVID Patients Had Genetically Modified Henipah, One of Two Types of Viruses Sent From Canadian Lab, publiée le 25 août 2021.

A la source de cette information se trouve les travaux du Dr Quay, un médecin biochimiste américian qui, depuis un an, s'est concentré sur le problème biochimique de l'apparition du coronavirus. C'est à lui notamment que l'on doit, courant Avril 2021, la preuve [2] que le SARS-CCoV-2 ne peut être un pathogène "naturel", mais qu'au contraire, il ne peut qu'être le produit d'une ingéniérie génétique. L'une des preuves de Quay et de ses collègues se fondent sur la présence dans le génome du SARS-CoV-2 d'un codon PRRA, qui se trouve au début de la partie S2 du gène S, juste après le "fameux" site de clivage par la furine du gène S qui produit ultérieurement lors de l'infection la non moins fameuse protéine de pointe ou glycoprotéine S.

Depuis cette découverte, le Dr Quay a constaté que ses collègues de la science officielle se sont limités à étudier les génomes des diffrents variants découverts au fur et à mesure de l'évolution de la pandémie dans le monde. Lui et quelques confrères se sont tournés vers les génomes des coronavirus prélevés sur les premiers patients chinois et qui ont été publiés par les scientifiques chinois notamment dans de très nombreux articles parus dès le mois de janvier 2020. Ce qu'il a trouvé dans les prélèvements de ces premiers patients chinois a été la présence d'un mutant du virus Nipah qui portait les traces d'une manipulation génétique de laboratoire. Nipah est un virus ayant des effets proches des coronavirus sur les humains.

Il faut noter que, selon le Dr Quay, les virions Nipah qu'il a séquencé portaient des mutations artificielles qui démontrent qu'il ne peut s'agir là non plus d'une zoonose. Non seulement les coronavirus de ces premiers patients chinois étaient artificiels, mais ils portaient aussi un autre virus artificiel Nipah. Or, la modification artificielle de Nipah comme celle de SARS-CoV-2 a très bien pu intervenir à l'Institut de Virologie de Wuhan, spécialisé notamment dans les virus portés par la chauve-souris. Or, Nipah est lui aussi ,comme les coronavirus, porté par les chauve-souris qu'il infecte sans les rendre malades d'ailleurs.

La question est alors de savoir pourquoi les premiers malades du SARS-CoV-2 ont été aussi malades de Nipah ?

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Une très bizarre affaire d'espionnage au Canada

Le 8 juin 2021, deux scientifiques chinois, qui travaillaient pour des raisons inconnues au Laboratoire central de Winnipeg, Canada, appartenant à Public Health Authority of Canada, un organisme public canadien, étaient exclus et renvoyés en Chine [5]. Selon les informations de presse, ces scientifiques et plusieurs étudiants, auraient fait des voyages d'étude à l'Institut de Virologie de Wuhan. Ils auraient aussi transmis 24 doses de virus Ebola et 6 doses de virus Nipag au WIV de Wuhan. Une liste de mails obtenus par FOI provenant de PHAC, l'organisme de santé publique du Canada, et échangés avec ces scientifiques chinois, est clair :
From: Qiu, Xiangguo (PHAC/ASPC)
Sent: Wednesday, May 30, 2018 9:27 AM
To: Safronetz, David (PHAC/ASPC)
Cc: Drebot, Mike (PHAC/ASPC)
Subject: NIpha and Ebola viruses requested by China CL4 lab
Hi Dave,
The CL4 of China from Wuhan has contacted me for possibility to receive Nipha and Ebola viruses
from us. If possible, what paper work needs to be done beside the import permit from them and
export permit from us? MTA?
Pls advise!
Thanks!
Qiu
Source : FOI PHAC https://www.ourcommons.ca/content/Committee/432/CACN/WebDoc/WD11405787/11405787/PublicHealthAgencyOfCanada-Revised-e.pdf , p. 1/290

Et le 27 mars 2019, le correspondant à l'Institut de Virologie de Wuhan, recevant la "commande", envoie un mail à la scientifique chinoise travaillant au Laboratoire canadien de Winnipeg, mail dans lequel il demande les papiers de douane concernant l'envoi :

Please provide a customs invoice with the following information (if applicable):
Shipper: (company name ...
[...]
Ebola virus// 24 vial(500ul/vial)// unit price:
Niah virus//6vial(500ul/vial)// unit price:
Total value:
package in dry ice:

Please send us the invoice at your earliest convenience.
Source : FOI PHAC https://www.ourcommons.ca/content/Committee/432/CACN/WebDoc/WD11405787/11405787/PublicHealthAgencyOfCanada-Revised-e.pdf , p. 173/290

Qu'est-ce que dit cette affaire d'influence sino-canadienne ?

Quel travail d'ingéniérie génétique a réalisé le WIV chinois sur les virus Nipah transmis par le Canada par l'entregent avisé de deux scientifiques chinois employés au laboratoire de Winnipeg ? Est-ce que et comment ces virus Nipah se sont-ils retrouvés dans les premiers patients infectés au SARS-CoV-2 ? Retrouve-t'on le virus Nipah dans les patients infectés SARS-CoV-2 dans l'épidémie actuelle et ailleurs qu'en Chine ?

Voilà quelques questions essentielles pour développer l'hypothèse de la fuite de laboratoire et aussi celle de lacte de guerre biologique.

Toujours est-il que si les virus Nipah ont été artificiellement modifiés par le WIV chinois ( ou tout autre laboratoire profitant de la livraison au WIV) leur découverte dans les prélèvements de patients est une signature supplémentaire de la source de la pandémie. Mais, nous ignorons toujours si Nipah "modifié" a été ou non retrouvé dans les prélèvements de patients hors de Chine et encore actuellement.

On remarque que les dommages provoqués par SARS-CoV-2 et Nipah sont relativement proches de sorte que les dommages de l'un ne sont pas toujours distinguables des dommages de l'autre. Mais si la pandémie s'est développée sur un coktail de deux virus distincts, la source de la pandémie serait plus facilement discernable. Et le testage de la présence de Nipah chez des patients Covid serait très facile à réaliser puisque le Dr Quay a été capable de le réaliser sur les premiers patients chinois. Mais, il faudrait une volonté politique de faire ces nouveaux tests et cette volonté ne peut exister puisque le régime américain est encore soumis à l'hypothèse de la zoonose.

L'infiltration du laboratoire d'Etat de Winnipeg par deux scientifiques chinois montre clairement que la Chine a utilisé les ressources de l'occident dans cette pandémie et que l'Occident ne s'est pas défendu d'une telle ingérence. parce que, si elle existe à Winnipeg, on sait qu'elle existe dans cent autres lieux probablement aussi stratégiques pour les intentions géostratégiques de la Chine.

A l'inverse, le rôle central des institutions américaines et vassales dans l'apparition de la pandémie, rôle qui semble organisé par une convergence d'nntérêts public-privé, la plupart du temps hors du contrôle politique, est de mieux en mieux documenté. Il est difficile de dire que les deux scientifiques chinois de Winnipeg auraient agis clandestinement. Au contraire, ils étaient sous le contrôle cosntant de PHAC, l'iorganisme de santé publique du Canada. Quel était l'intérêt de PHAC de faire parvenir des échatillons de pathogènes aux Chinois de Wuhan ?

Nous l'ignorons. Mais dans cette affaire de la pandémie de SARS-CoV-2, nous, le public, ignorons beaucoup de choses. Beaucoup trop.






Notes

[1] Lire notamment More Evidence Leaked from China on the Deliberate Release of COVID-19 by the Chinese Military, by Col. Lawrence Sellin (Ret.) - July 23, 2021.

[2] Lire par exemple Laurent Mucchielli, la crise sanitaire revele l inquietant declin du journalisme sue son blog, 15/07/21.

[3] Affaire Charles Lieber. Lire par exemple : Harvard University Professor and Two Chinese Nationals Charged in Three Separate China Related Cases, US. Department of Justice, 28/01/2020. Lire aussi : Scientist Accused of Hiding Chinese Funds Sues Harvard, Saying It Abandoned Him, The New York Times, Ellen Barry - 2020-10-09. Can we trust Chinese Covid-19 science?, The Guardian, Laura Spinney - 2020-10-11.

[4] Dr. Steven Quay, M.D., PhD., "A Bayesian analysis concludes beyond a reasonable doubt that SARS-CoV-2 is not a natural zoonosis but instead is laboratory derived." The 193-page paper can be downloaded from Zenodo, a general-purpose open-access repository operated by CERN, here: https://zenodo.org/record/4477081#

[5] Lire The Epoch Times, 23 juin 2021, Amid New Calls for COVID Origin Probe, Lawmakers in US, Canada Scrutinize Use of Federal Resources in Wuhan Lab




Revue C-Politix (c) 27 août 2021