La France, République, démocratie et nation.La France, c'est trois choses :
C'est la Constitution de la Cinquième République qui l'affirme. Elle lui ajoute plusieurs caractéristiques comme le caractère social ou la laïcité, toutes aussi malmenées que les trois précitées. Voyons comment. La République a été détruiteLa République est entièrement une affaire de lois. Elle est composée de trois pouvoirs indépendants :
Chacun de ces trois pouvoirs ne se définit que par rapport à la Loi. Hors la Loi, chacun d'eux n'a aucune existence, aucune légitimité. Mais, dans la France contemporaine, la Loi est radicalement corrompue. Pour trois raisons que je ne ferai que citer ici. La première raison est que la Loi de la République ne peut émaner que de la souveraineté de la Nation. Dans la Cinquième République par le mandat des Représentants élus. Or la qualité de la Loi dépend alors de la qualité des Représentants élus et de leur relation avec le Peuple. La dégradation de la relation avec le Peuple et celle de la qualité des représentants sont consternantes et ont ruiné l'authenticité de la Loi. La deuxième raison vient de ce que une grande partie des lois votées par le Parlement français n'est qu'une transposition de Réglements et de Directives émanant de l'Union européenne qui n'a aucune légitimité républicaine. Pire, contre le Peuple la députation nationale aggrave la gravité des normes européennes. Récemment, une directive européenne laissait jusqu'à 300 jours pour signifier la remise en liberté d'un migrant illégal en CRA, laissant les ETats membres de l'UE transposer ce délai dans leur législation. L'Allemagne a fixé cette durée à 180 jours, la France à 30 jours ... La troisième raison vient de l'objet même des lois. Les lois républicaines concernent exclusivement les affaires publiques. Depuis cinquante ans, la classe politique et ses influenceurs ont élargi la sphère publique au détriment de la sphère privée. Il en résulte une inflation de lois et de décrets pris dans des matières où la politique ne devrait pas intervenir ce qui, notamment, opprime les libertés du peuple français. La loi dans le Législateur étant corrompue, la légitimité des actions de l'exécutif et du juge est ruinée. En un mot, la République est détruite. La Démocratie a été dissouteLe problème de la Démocratie comme régime politique propre est complexe. En Occident, aucun régime en place depuis longtemps n'a jamais été une démocratie simple. Il est toujours associé à ne République et parfois aussi à une monarchie. Le premier cas est celui de la France et le second, celui de la Grande-Bretagne. De fait, ces "démocraties" ne le sont que pour deux causes, nécessaires et très peu suffisantes :
Or, depuis les débuts de la démocratie moderne, débuts empreints d'une certaine naïveté, des techniques extrêmement efficaces ont été développées et mises systématiquement en oeuvre pour façonner la volonté populaire. Ces techniques ont été développées notamment par des spécialistes des sciences politiques, mais aussi des sciences sociales et des sciences médicales. Par ailleurs, la plupart des démocraties occidentales sont parvenues dans un état de délabrement tel qu'une proportion importante, parfois majoritaire, de la population ne prend plus part aux élections, seul moyen d'expression de la volonté populaire. Le reste "votant" de l'électorat est alors soumis à un conditionnement qui permet au régime au pouvoir de rester au pouvoir quelque soit les élections et de mettre en oeuvre des politiques dont la plupart des "votants" et des "non-votants" ne veulent d'ailleurs pas. Mais le régime s'appuye sur la "théorie" démocratique qui permet au "peuple" de mettre fin à une politique qu'il n'approuverait pas en "votant" pour l'opposition. Pour autant cependant qu'elle existe .. Or, en France, depuis 50 ans, le régime est identiquement le même : il a toujours l'aval des puissances financières privées, du régime américain, lui-même identique depuis 90 ans et du régime européiste, mis en place par le régime américain et chargé par lui de contrôler ce qui subsiste de régime politique en France. Depuis Giscard d'Estaing, les présidents de la République ont été quasiment identiques : pro-américains, même si les premiers faisaient semblant (Chirac) de résister au régime américain, et européistes auquel ils étaiet et sont volontairement soumis. La servitude volontaire est le fait de la classe politique, pas du peuple. Mes membres de cette classe politique ont tous acceptés les abandons de plus en plus élargis de la souveraineté du peuple français au bénéfice de nombreuses instances "supranationales" comme la CEDH, la Commission de Bruxelles, le Conseil de l'Europe, ... Les législatures se succèdent en faisant croire à un changement de politique sinon de régime - "les gens du Château sont partis !" hurlait en 1981 le député Laigniel, haut-fonctionnaire qui finit son existence, recasé depuis dans de hautes fonctions dans de grandes institutions nationales. Jusqu'à il y a quelques années, le "changement politique" était satisfait par une prétendue alternance droite-gauche. Macron a eu le "mérite" de faire croire que le clivage droite-gauche" était "dépassé", ce qui dans une certaine mesure est assez exact. Mais en réalité, les dichotomies sont multiple : progressisme - conservatisme, richesse extrême - pauvreté extrême, ... et elles s'imposent sur le simple jeu idéologique du XX° siècle aujourd'hui largement oublié. Pour comprendre les capacités de manipulation de la volonté populaire à la base de la démocratie, il suffit de considérer la succession rapide, en 2024, des élections européennes et des élections législatives qui les ont suivis. Les premières démontrent la domination du parti de droite le Rassemblement National. Les électeurs de députés européens qui ont choisi la liste du Rassemblement National sont majoritaires dans le corps électoral. Suite à une dissolution probablement illégale, Macron cherchant seulement à écarter le "spectre d'un gouvernement par l'extrême-droite", il a fallu juste après élire des députés nationaux. Au premier tour, il se passe la même situation : non seulement le nombre d'électeurs de députés Rassemblement National sont majoritaires, mais le nombre de députés en tête ou élus au premier tour sont majoritairement du Rassemblement National. Le régime organise alors un "barrage républicain" qui consiste à, grâce aux techniques modernes de manipulation des électeurs évoquées plus haut, organiser les voix des électeurs de manière à battre les candidats du Rassemblement National. Se prêtent à ce jeu, non seulement les politiciens de gauche, mais aussi les politiciens de droite, de sorte que le Rassemblement National ne parvient pas à prendre la majorité, des sièges même s'il a encore la majorité des électeurs. Le "barrage républicain" a été organisé en imposant dans l'opinion publique que le Rassemblement National serait un parti fasciste, d'extrême-droite, raciste, xénophobe, anti-républicain, ... Or, le travail social exécuté par le régime au pouvoir a associé ces diverses "qualités" à des réactions de peur pour les uns ou de haine pour les autres. Ces réactions de peur et de haine se manipulent par les techniques de contrôle social diffusées notamment par les médias, la culture, les églises, les ONGs, ... Le résultat sera que l'Assemblée Nationale qui fonctionne sur un schéma démocratique majoritaire - plus de 50% - est profondément divisée en trois blocs - auquels il faut ajouter un pulullement de micro-partis - dont aucun ne peut faire voter une loi, ni ne peut s'allier à un autre bloc pour l'emporter. La démocratie est morte. Pour ce qui est de l'absence effective d'Assemblée Nationale, le régime au pouvoir s'en accomodera facilement à l'abri des réglements et directives européistes largement suffisants pour gouverner la zone d'occupation qu'on appelait la France.... La nation a été effacéeLa constitution de la Cinquième République est particulièrement précise pour utiliser deux notions : la nation et le peuple. Préambule : Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale ... Il y a une discussion à mener - que je n'aborderai pas - pour associer peuple et nation. Ici, il suffit de poser que les deux termes sont semblables. Très clairement, par un effort politique constant de cinquante ans, ces deux notions ont été purement et simplement effacées au prétexte que la Nation serait l'entité responsable du "nationalisme" que le "projet européen" depuis son origine vise à effacer totalement. Mais, il en résulte que "le peuple" est alors nécessairement effacé dans le cadre de la Constitution. Autrement dit, si la Nation a été totalement anéantie aussi bien par le triomphe des Etats-Unis de 1945 que par l'institution consécutive du "projet européen" par les mêmes américains, elle subsiste à l'état de trace dans l'identification par le régime occidentale d'une prétendue volonté des "peuples européens" à vouloir se fondre dans un ensemble unique européen. Un peu comme on a fondu les picards, les bretons, les savoyards, les limougeauts, les ... dans le peuple français. Or, cette fusion est actuellement en passe d'être exécutée par la politique des instances européennes et par la trahison notamment de la classe politique française, tous partis confondus, depuis cinquante ans. A quelques exceptions près, qualifiés de "nationalistes", c'est-à-dire vilipendés par le régime. Comme si celà n'était pas suffisant, depuis cinquante ans cette même classe politique française - il y a la même en Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie, ... - applique servilement le projet européiste qui a imposé partout un immigrationisme. Les portes des nations européennes, et particulièrement de la Nation française, ont été ouvertes en grand à ces peuplements principalement venus d'Afrique et du Moyen-Orient, principalement de religion musulmane. Ces immigrants ont été agglomérés aux populations indigènes européennes, françaises ici, sans aucune assimilation ni aucune intégration. Souvent avec des droits supérieurs à ceux des citoyens, de sorte que le statut de citoyen d'un pays européen comme la France devient un statut de seconde zone, qui rend l'individu soumis aux caprices de l'état de droit. Un Etat qui prélève un impôt démesuré, impose des normes inatteignables dont sont exemptés les migrants. Enfin, il faut noter qu'ue telle agglomération de populations migrantes avec le peuple français ne peut se faire qu'au moyen d'un projet politique imposé dans lequel la religion, la culture, la langue, l'instruction, les coutumes et traditions ont toutes été ou bien détruites ou bien réduites à la misère. En un mot, la Nation est irrémédiablement effacée. Et il ne s'agit pas d'une "nécessité historique ou civilisationnelle". Il s'agit d'une épouvantable atteinte politique à la Nation, un crime de destruction d'un peuple entier. Et le crime est répété partout en occident. Dans le silence des agneaux et les hurlements des loups ... Mais, les vieux peuples sont résilients. Déjà dans de nombreux Etats européens, et même aux Etats-Unis, des voix s'élèvent contre la tyrannie du régime occidental qui détruit la République, la démocratie et la Nation. De nouveaux partis politiques montent en puissance. Souvent qualifiés d'"extrême-droite" par le régime occidental, ils avancent dans les divers corps électoraux nationaux. En France, on compte le Rassemblement National, Reconquête de Zemmour, Les Patriotes de Philippot, l'Union Populaire Républicaine d'Asselineau, et d'autres. Ils sont en désordre aux portes du pouvoir. En Allemagne, l'AfD fait des progrès en même temps qu'un nouveau parti socialiste de Wagenknecht, qui, adversaires aussi, ont le régime occidental, américanisé et européiste, en cible. En Autriche, la montée du même mouvement anti -régime avec l'ÖVP, ou les Pays-Bas avec le parti de Gerd Wilders. Mais aussi l'Italie de Meloni qui y a pris le pouvoir si tôt qu'elle est contrainte de dissimuler ses objectifs. Et aussi la Grande-Bretagne avec le parti Reform de Farage. Et les Etats-Unis, avec de grandes incompréhensions qui rendent son action incertaine, le mouvement de Trump enrichi par les politiciens critiques Vance et Kennedy Jr. Il faut aussi citer des Etats comme la Hongrie de Orban, ou dans une certaine mesure, la Slovaquie de Robert Fico, la Slovénie ou la Serbie de Vucic qui tentent de lutter contre les excès du régime occidental tout en tentant d'en bénéficier. Plus important encore, la critique du régime occidental s'est élargie dans la société occidentale toute entière. Les publications, principalement sur les réseaux sociaux - bien qu'ils soient de plus en plus contrôlés par le régime occidental comme le prouve l'arrestation de Pavel Durov, propriétaire du réseau Telegram par la police du régime de Macron - produisent des critiques de plus en plus véhémentes de la trahison de l'Occident par le régime. Les sondages établissent en permanence la critique des menées scélérates du régime occidental en matières sociale, politique, économique, sur l'instruction, la police, la justice. Et de plus en plus fortement contre l'immigration imposée par le régime occidental. Il ne faut jamais désespérer en politique ... Il faut dire la vérité et dénoncer le mensonge. Le mensonge qui nourrit l'Occident et la vérité qui fit s'écrouler l'Union Soviétique ... |