La Grande Menace de l'occident, actuellement, c'est sa décomposition. Et cette décomposition, cette putréfaction, provient de deux forces qui s'allient dangereusement : le progressime comme menace intérieure, et l'islamisme comme menace extérieure, de plus en plus intérieure cependant.

Contre les deux forces qui activent la décomposition de l'occident, il n'existe qu'une seule faible force : le conservatisme. Quelques individualités, souvent au tempérament bien trempé, mais très peu d'échos dans la majorité silencieuse de ces démocraties corrompues, ces républiques à la Loi sans force.

Une manifestation révélatrice à Paris

Dimanche, à l'instigation "bizarre" de deux personnalités progressistes, Braun-Pivet et Larcher, le peuple français était invité à défiler "contre l'antisémistisme". C'était un peu la réplique de Chrysale évitant sa femme : "C'est à vous que je parle, ma soeur" ... En fait d'anti-sémitisme, les progressistes menés par Véran, homme-lige de Macron, ont tenté de le détourner contre le Rassemblement National, qui est le second Parti politique de France. Près de la moitié des français à la présidentielle. Bien plus aujourd'hui, d'après les sondages.

Les musulmans, ou du moins la plupart de leurs organisations, ont refusé de participer à la manifestation parce qu'elle n'invitait pas à lutter contre le "racisme", selon le recteur de la Grande Mosquée de Paris.

En fait, les classes populaires étaient absentes du défilé ont remarqué les observateurs. Les jeunes étaient aussi absents. 185.000 "processionnaires" dans toute la France, 100.000 à Paris. C'est peu.

Mais, les observateurs ont noté pire encore. C'était une manifestation "silencieuse". Aucun slogan marquant. Aucune dénonciation du terrorisme islamiste, aucune mise en cause de l'islam et de ses diverses composantes. Aucun soutien d'Israël dans sa lutte vitale contre le Hamas. Aucune dénonciation des atrocités commises le 7 Octobre 2023 par le Hamas sur le sol israélien. Aucune dénonciation des 1.400 actes anti-judaïques, renommés "anti-sémites" pour reprendre une désignation obsolète aujourd'hui. C'était en France en à peine plus d'un mois.

Il y a quelques semaines, un ancien premier ministre français, actuel membre du Conseil Constitutionnel, se demandait publiquement si l'islam était "compatible avec la République", expression labyrinthique s'il en est. Pressé de s'expliquer, il s'est défossé sur les musulmans eux-mêmes. "Tu sais ce qu'ils te répondent, les musulmans de France ? ..."

Coincé entre l'islamo-gauchisme - qui a refusé de participer à la manifestation - et le discret conservatisme, le progressisme déploie en France ses filets pour accélérer le pourrissement de la société occidentale, mission pour laquelle il est grassement salarié.

L'establishment "conservateur" élimine le seul esprit libre du gouvernement britannique

Quasiment le même jour, le progressiste - et banquier - Richi Sunak a obtenu la démission de la Secrétaire du Home Office - le Ministère de l'Intérieur britannique - Suella Braverman. Le départ de celle-ci appartenant à l'aile droite conservatrice du parti de droite "Tory", permet à Sunak de faire entrer - comme Ministre des Affaires Etrangères, le progressiste et globaliste David Cameron.

Madame Braverman est peu connue en France. Elle a notamment promue une opération de déportation des migrants illégaux au Rwanda. Elle a été imité depuis par l'Italie et par l'Autriche, par le Danemark et la Suède. SUnak a manoeuvré pour faire échouer l'opération qui est certainement renvoyée "aux calendes". Mais, la cause immédiate du renvoi de Mme Barverman est sa lettre récente publiée dans la presse britannique dans laquelle elle critique sa police pour avoir soutenu les manifestants pro-palestiniens dans leurs slogans et démonstrations antijudaïques et antisionistes.

La violence des manifestations pro-Hamas en Grande-Bretagne est beaucoup plus élevée qu'en France. Et le limogeage de Braverman permet à Sunak de donner des gages à ses mandants : la décomposition de la Grande-Bretagne sur les moitifs progressistes va s'accélérer.

Le Parlement fédéral américain divisé entre représentants et assistants

Une enquête du New York Times indique une opposition idéologique entre les parlementaires américains et leurs aides. Comme en France, chaque député ou sénateur dispose d'un "cabinet" d'assistants qui préparent ses interventions parlementaires, ses relations avec les électeurs, les groupes de pression, le conseillent en toutes choses .... Ces assistants parlementaires sont en général des gens plus jeunes que les parlementaires, souvent plus diplômés, et venant toujours d'universités progressistes.

Le soutien de la plupart des parlemantaires va en majorité à l'Etat d'Israël, ainsi que la condamnation de l'antisémitisme des terroristes du Hamas. Le New York Times a trouvé que la majorité des assistants parlementaires étaient opposés à leurs "boss" : ils soutiennent le Hamas et sont opposés à l'Etat d'Israël.

Les universités sont progressistes et antisémites

Ces dernières semaines, les manifestations pro-Hamas se sont multipliées dans tous les Etats-Unis et de manière encore plus critique, à l'intérieur des universités américaines. Dans ces dernières, la chasse aux Juifs est systématiquement organisée par les syndicats étudiants. Ces derniers sont systématiquement soutenus par l'administration des universités. Les étudiants juifs sont traqués, pourchassés, interdits d'entrer en cours, ...

Quand tous ces gens sans aveu vieillissent, ils prennent souvent un vernis de respectabilité. Mais ce dernier, de génération en génération, devient de plus en plus mince et ne cache plus grand chose de la corruption des esprits. Le "wokisme" a déjà envahi la conduite des gens jeunes et les vieux s'y soumettent, en rechignant parfois, mais ils s'y soumettent.

La fin d'une époque

Paul C. Roberts, l'ancien Secrétaire à l'Economie de Reagan, est très pessimiste sur la grande menace de l'occident. Il vient de publier un article, The Rise of Evil as the Determinant Force in the Western World, sur son site personnel :

White people have been taught to hate themselves for being privileged racists. Their indoctrination and brainwashing has come from education, critical race theory, the New York Times 1619 Project, TV, films, and social media. White Audrey Hale left a Death Day Manifesto. The black Nashville police chief, John Drake, has organized the city's police force around the demands of Black Lives Matter. Drake has refused to release the manifesto, but a few pages were leaked, and Drake has suspended the suspected police officers. Here are a few lines from the manifesto:	On a appris aux Blancs à se détester parce qu’ils sont des racistes privilégiés. Leur endoctrinement et leur lavage de cerveau proviennent de l’éducation, de la théorie critique de la race, du projet 1619 du New York Times, de la télévision, des films et des médias sociaux. La Blanche Audrey Hale [femme transgenre qui a tué 6 enseignants et élèves de son ancienne école catholique] a laissé un manifeste sur le jour de sa mort. Le chef de la police de Nashville, John Drake, Noir, a organisé la police de la ville autour des revendications de Black Lives Matter. Drake a refusé de publier le manifeste, mais quelques pages ont été divulguées et Drake a suspendu les policiers suspects. Voici quelques lignes du manifeste :
"wanna kill all you little cr*ckers"	"Je veux tous vous tuer, petits c*ards"
"I hope I have a high death count"	"J'espère faire un nombre élevé de morts"
"I'm ready. I hope my victims aren't."	"Je suis prête. J'espère que mes victimes ne le sont pas."
This is a white-person taught to hate white people by American communication and educational institutions. The population of the US today is the French population in Jean Raspail's 1970s novel, The Camp of the Saints. Everywhere in the Western world the belief system that sustained the civilization has been destroyed. The time of the Western World has come to an end.	Il s’agit d’une personne blanche qui a appris à haïr les Blancs dans les établissements de communication et d’enseignement américains. La population des États-Unis d’aujourd’hui est la population française du roman de Jean Raspail des années 1970, Le Camp des Saints. Partout dans le monde occidental, le système de croyance qui soutenait la civilisation a été détruit. L’époque du monde occidental est révolue.