La crise épidémique - Observations à mi-juin 2021

Philippe Brindet - 16 juin 2021

L'épidémie déclenchée en Chine en Décembre 2019, s'est généralisée en Occident en mars 2020, puis dans le reste du monde progressivement jusqu'en décembre 2020. Depuis, la première épidémie du modèle "original WUH1", plusieurs variants ont provoqué plusieurs épidémies indépendantes que personne n'a été en mesure ni d'empêcher ni de contrôler. Plusieurs de ces épidémies se sont cumulées, l'une décroissait alors qu'une autre croissait, comme en France de juillet 2020 à aujourd'hui où la dernière épidémie est en train de s'estomper. Une autre reprendra t'elle ? C'est très possible, puisque les produits pharmaceutiques utlilisés, vaccins et autres produits comme le remdesivir, ne suppriment pas le SARS-CoV-2 pas plus qu'ils ne guérissent de sa maladie associée, lea Covid-19. Au contraire, plusieurs de ces produits pharmaceutiques sont ou bien chimiquement mutagènes, ou bien exercent une pression de sélection de variants du SARS-CoV-1.

Par ailleurs, il semble que la faible connaissance de la biochimie de SARS-CoV-2, dont il est maintenant quasi-certain qu'il est d'origine artificielle, rende possible que le SARS-CoV-2 durera longtemps sous des formes très différentes, peut être programmées par ses concepteurs.

La crise provoquée par un virus artificiel est largement produite par des mesures politiques insensées

Il n'y a rien de "naturel" dans la crise épidémique. Le SARS-CoV-2 n'a en particulier rien à voir avec la moindre chauve-souris, pangolin ou vison. Même si, s'adaptant à une espèce animale, il puisse certainement y évoluer et nous revenir ... de manière naturelle, comme nous avons probablement infectés ces animaux de fermes d'élevage avec le SARS-CoV-2 qui nous est destiné ... (Voir la thèse du Pr Raoult sur l'élevage de visons de Mayenne)

La France a dépassé les 100.000 décès Covid, quand les USA ont dépassés les 600.000 décès. Ce petit tableau permet de se faire une idée de la catastrophe.

PaysDécès totalDécès relatif
par million d'hab.
Infectés totalInfectés relatif
par million d'hab.
MorbiditéPopulation
USA61572218503435223610320518332854943
France11053016905744589878221965411469
Chine463639149264471439323776
Source https://www.worldometers.info/coronavirus/#countries, 16 Juin 2021

On profite de cet article pour noter que, depuis quelques jours, la Russie est probablement en train d'assister à la croissance de sa troisième épidémie et le Royaume-Uni, la croissance de sa quatrième épidémie.

En revenant à notre tableau, il est notable que la Chine - la première prétendue "victime" - n'a pratiquement ni d'infectés ni de morts. Si le SARS-CoV-2 est un pathogène artificiel sorti des laboratoires de l'armée chinoise, on comprend aisément la différence dans les statistiques épidémiques entre la Chine et le reste du monde. Particulièrement, s'il s'agissait d'une suprenante fuite de laboratoire, il est probable que la Chine aurait eu autant de mal que les occidentaux à juguler l'épidémie. Ce n'est pas le cas. On peut donc douter que le SARS-CoV-2 soit le produit d'une fuite accidentelle d'un laboratoire de virologie, fut-il chinois. Il est plus probable qu'il y a eu une concertation patiemment construite des autorités chinoises et que la Chine ait exploitée une tactique savament mise au point pour diffuser le pathogène en Occident sans que cela soit trop "visible", probablement pour éviter une guerre de rétorsion (Voir les menaces de Trump et de Pompeo dès Juillet 2020).

A l'inverse, on remarque que les Etats occidentaux ont de l'ordre de 1 infecté sur 10 habitants. C'est un chiffre très important. Cependant, le taux de décès est de l'ordre de 1 décès sur 100 infectés, ce qui dénote un pathogène pas très mortel.. En l'état, on est très près de la gravité des épidémies de grippe "naturelle" des cinquante dernières années.

Or, on sait que (Voir communiqué des US CDC de août 2020) le nombre d'infectés et le nombre de décès Covid sont gonflés de 6 à 10 fois à cause de tests surestimant l'infection, d'une part et à cause d'une règle de comptage des décès Covid, d'autre part (Voir la Règle imposée par l'OMS dès le mois de janvier 2020, qui exige que tout individu ayant un test positif de moins de 28 jours de son décès soit compté comme décès Covid).

On remarque ici que la première comparaison entre la Chine et les Etats occidentaux est "alarmante" - indice d'un acte de guerre biochimique - quand la seconde comparaison de l'infectivité et de la mortalité de la Covid et des grippes "naturelles" est, pour parler comme les stupides qui hantent la presse lourde, "rassurante". Cette opposition entre deux analyses d'un même tableau statistique nous avertit que le monde n'est pas prêt d'arrêter de se déchirer sur la statistique de la Covid.

Mais, si l'épidémie n'est pas causée par un pangolin mal avisé, elle l'est certainement par une entente entre le gouvernement chinois et des groupes puissants aux Etats-Unis, probablement en violation des lois des Etats-Unis, à la fois dans l'administration fédérale, et dans les entreprises privées, comprenant notamment les universités, et particulièrement, les universités ayant de forts laboratoires de virologie, génétique et microbiologie. L'idée que les Etats-Unis sont une démocratie puissante regroupée autour de son Président et de son Administration, dont le Parlement ne serait d'ailleurs qu'une simple composante, ne représente pas (ou plus) la réalité. Les Etats-Unis sont simplement devenus la région géopolitique qui concentre la plus forte partie du capital-socialisme, cette entente mortelle entre la gérontocratie progressiste et le capitalisme métastasé par la richesse.

Si on expose ensuite, après le problème de l'origine de SARS-CoV-2, la mise en place et l'exploitation d'une très étrange stratégie de lutte contre l'épidémie, on doit reconnaître que, à des variations dues à des circonstances locales ou temporaires, cette stratégie a été la même partout, en Chine, aux Etats-Unis et dans le reste du monde. Cette stratégie s'est fondée sur une idéologie :

  1. le SARS-CoV-2 est un nouveau pathogène qui provoque chez l'homme une maladie nouvelle, la Covid-19 ;
  2. il n'existe aucun médicament pour soigner une maladie nouvelle ;
  3. des mesures d'atténuation de l'épidémie doivent être respectées de façon à protéger les hôpitaux d'une surcharge de patients Covid dans l'attente d'un vaccin spécifique ;
  4. Ces mesures devront être appliquées de manière absolue tant que l'ensemble de la population mondiale n'aura pas été vaccinée.

Les mesures d'atténuation exploitées par la stratégie mondiale sont :

  1. protection par masques, gants, coiffes, blouses et bottes ;
  2. lavage des mains ;
  3. prohibition des contacts physiques ;
  4. écartement physique des réunions entre individus ;
  5. prohibition ou limitation drastique des réunions ;
  6. établissement de quarantaines, confinements, couvre-feux ;
  7. arrêt autoritaire des activités professionnelles, culturelles, cultuelles, commerciales, touristiques et économiques en général, au moins pendant des périodes déterminées pour des zones déterminées.

Au mois de mars 2020, les épidémiologistes du régime comme Ferguson, estimaient que la dictature chinoise était capable d'appliquer ces mesures d'atténuation, mais doutaient que le libéralisme des états occidentaux puisse supporter un régime trop strict. Or, ils se sont aperçus que les politiciens, enfermés dans le principe délétère de précaution, étaient réceptifs à un message de soumission. Et la population en occident, s'est très peu rebellée. Au contraire, une majorité, soumise par la panique épidémique, savemment dosée et par les gouvernements et par les médias, réclamait les mesures d'atténuation qu'on leur imposait autant que les chinois. Sur des durées bien plus longues que les Chinois.

Or, ces mesures dites d'atténuation n'ont jamais été essayées auparavant et seules des simulations informatiques - dont on sait qu'elles étaient et sont entièrement fausses - permettaient d'affirmer que les mesures d'atténuation étaient prises pour le bien du public "à dire de science". Au contraire, on s'est aperçu que, malgré une intense propagande qui soutient le contraire sans aucune preuve par une science raisonnable, ces mesures d'atténuation ont été prises sans aucune estimation des effets adverses qui ne se sont pas faits attendre dans les domaines les plus variés. Les mesures d'atténuation prises contre l'épidémie de SARS-CoV-2 ont été la cause :

  1. d'une catastrophe sanitaire parce qu'elles ont renforcée l'épidémie et que l'organisation des systèmes de santé ayant été entièrement bouleversée, les grandes pathologies : cancers, maladies cardiovasculaires, maladies spécifiques, n'étant plus du tout ni soignées ni diagnostiquées, ont explosées dans la soumise population occidentale ;
  2. d'une catastrophe sociale, puisque la société a été entièrement asservie à la panique épidémique, faisant notamment périr de dépression les personnes âgées en institutions fermées et isolant les individus loin de leurs relations sociales et familiales ;
  3. d'une catastrophe économique, puisque la fermeture des activités économiques, commerciales et culturelles ont conduit à la disparition du tissu économique, commercial et culturel, à l'exception des plus grosses entreprises, notamment multinationales ;

On doit absolument remarquer que la stratégie des mesures d'atténuation est une méthode d'abord politique, pour l'établir, puis policière, pour l'appliquer. Il semble qu'une faible minorité de l'opinion publique soit consciente de l'état d'aberration d'une civilisation qui soigne politiquement une maladie et recoure à la police pour remplacer la médecine empêchée. Aberration d'autant prononcée, que la cause de l'épidémie est tout autant politique que policière. En effet, la collaboration entre les virologues chinois et les virologues américains n'est possible que par l'intervention du pouvoir politique. Or, cette activité politique est très certainement criminelle au regard des lois de l'occident.

Si on recherche à qui profite le crime de la crise pandémique, on note que le PIB de la Chine s'est accru considérablement ainsi que le volume de son commerce, dopé par les besoins notamment en matériel médical que la Chine est devenue presque la seule à produire. Là aussi, seule une intervention nuisible des pouvoirs politiques a rendue possible une telle situation.

Si on observe les Etats-Unis, il faut reconnaître que, pour réagir à la crise pandémique, Biden a considérablement amplifié l'effort d'assistance intérieure que Trump avait déjà décidé, avec des plans d'assistance qui comptent en milliers de milliards de Dollars. La question de savoir si de tels plans appauvrissent les Etats-Unis reste ouverte. Mais ce que l'on sait, c'est que les grandes entreprises américaines, les GAFA notamment, se sont enrichies encore plus rapidement lors de la pandémie, loin d'être terminée d'ailleurs. Les cent premiers milliardaires américains se sont extraodinairement enrichis, à l'exemple de Bill Gates. Le français Bernard Arnaud est même devenu pendant quelques jours, la plus grosse fortune du monde.

Pendant ce temps, la majorité des ménages américains disposent d'un revenu annuel inférieur au montant des dépenses obligatoires, et en France, certaines estimations montrent que ce taux est d'environ des 2/3. Il existe un accroissement de la pauvreté, un recul du travail des classes jeunes, et un appauvrissement des classes d'âge avancé, alors que les besoins d'assistance de ces personnes augmente avec l'allongement de la durée de la vie.

De leur côté, les politiciens, s'abritant derrière des décisions "scientifiques" aberrantes, profitent sans vergogne de mesures policières dictatoriales, interdisant les manifestations d'opposition ou de contestation, désorganisant leur opposition politique, habituant leurs peuples à la peur et à la soumission. Peut être pour des motifs sanitaires, mais certainement avec un objectif d'accroître encore la puissance de leur organisation étatique. De ce point de vue, les experts sanitaires, qui avaient eux aussi une arrière pensée, ont d'abord fourni des prétextes aux politiciens pour violer les démocraties les plus réduites.

Il faut maintenant dénoncer les "experts" qui ont prétendu "dire la science" et encore autrement "exprimer le consensus unanime de la communauté scientifique", deux aberrations absolument ahurissantes et d'une toxicité bien supérieure à celle du SARS-CoV-2. Il faut remarquer que ces experts - comme Fauci aux USA, ou Delfraissy en France, mais le Royaume-Uni a son Whitty et son Vallance - sont d'abord et avant tout des fonctionnaires de leur Etat. Il existe ici comme un conflit d'intérêt dans la mesure où l'expert dicte sa conduite au politicien selon un premier point de vue, mais d'un second point de vue, le fonctionnaire est clairement obéissant à celui auquel il prétend dicter sa conduite. Pour résoudre l'apparente contradiction entre les deux points de vue, il est souvent prétendu que l'expert - fonctionnaire ou non - produit son avis et le politicien est libre de l'adopter ou de l'écarter. Le problème reste entier quand ou bien le politicien ne demande qu'à un expert - si tous les experts se sont entendus - ou si l'expert exerce son emprise sur plusieurs politiciens de façon à faire triompher son point de vue.

Un autre problème du conseiller - ou de l'expert - réside dans son indépendance. Si l'expert participe à une entente, il ruine son indépendance. Si cette entente vise à obtenir un résultat qui est étranger à l'intérêt public, l'expert devient complice d'un crime. Ainsi de Fauci qui, de son poste de directeur des NIH, a le pouvoir de financer le budget annuel de n'importe quel laboratoire universitaire ou pharmaceutique dans n'importe quel Etat du monde alors que la publication de ses emails par FOIA révèle une entente mondiale. Y compris avec la Chine.

On vient donc d'identifier des bénéficiaires de la pandémie :

  1. une caste de gens qu'on répugne à désigner par "les médecins", d'abord parce que beaucoup ne sont pas médecins, ensuite parce qu'ils n'ont jamais l'indépendance qui caractérise le médecin du serment d'Hippocrate. Ce sont en fait ou bien des fonctionnaires en lien bivalent avec les Etats ou bien des agents de puissances financières ou industrielles ;
  2. la presse lourde mêlant vieille presse écrite, même ayant mutée sur le Web, et les principaux réseaux sociaux ;
  3. les politiciens au pouvoir qui règnent de manière dictatoriale sur des peuples paniqués et soumis ;
  4. les grandes entreprises et les grosses fortunes qui les possèdent ;
  5. la Chine.

Il est bien possible que ces bénéficiaires soient aussi les auteurs de la pandémie.

La médecine occidentale est entrée en décadence

Il apparaît que cette analyse dépasse notablement les forces de votre auteur. Mais, il faut essayer absolument. Si on relie les errements médicaux apparus lors de la crise du SARS-CoV-2 avec les précédents errements médicaux, on trouve des constantes (perseverare diabolicum...)

Tout d'abord, toutes les réalisations contemporaines qui "tournent" autour de la médecine, de la santé, de la biologie, sont produites par une masse incroyable de gens plus ou moins compétents. Or, l'examen des sociétés humaines nous conduit à la remarque que, le plus souvent, les sociétés complexes, massifiées, conduisent à leur tête les individus les moins capables, les plus menteurs. Du fait que la "médecine" est devenue une "société extrêmement complexe", notamment à cause de la multiplication des spécialités, elle est une "société' complètement sclérosée par le principe de Peter.

Très à la mode durant la seconde moitié du XX° siècle, ce "principe de Peter" est tellement opératif que la critique contemporaine l'a résolument ignoré. C'est un tort ... compréhensible. Il n'empêche que l'examen montre que les "grands noms" de la médecine qui ont opéré lors de la pandémie ont, pour la plupart, manoeuvré dans le domaine administratif et pas du tout dans celui de la science. Je vais nommer des individus aussi douteux que puissants comme Fauci, Dazsac, Drosten - dont le doctorat est même douteux. Pour la France, on s'abstiendra, d'abord parce que leur rôle dans la gestion de la pandémie s'est largement limité à relayer auprès de la "société médicale" et des politiciens les instructions autoritaires de la covidocratie triomphante. Mais la plupart des "figures" que nous avons observé sont en fait d'une confondante médiocrité, scientifique même avec de nombreux "articles" à leur actif.

Il n'en reste pas moins vrai qu'il existe bien entendu de véritables médecins et de vrais scientifiques, notamment de jeunes auteurs encore soumis à l'autorité administrative des individus corrompus. Ils font le plus souvent la réputation de leurs maîtres avant ou bien de sombrer dans l'insignifiance ou bien de devenir eux-mêmes les incompétents "patrons" parvenus au fait de leur pouvoir.

Cette "anti-organisation", pourtant fondée sur le mérite - la plupart des incompétents parvenus au sommet ont été très compétents avant - est loin d'être caractéristique de la "médecine". Elle existe dès lors que se confrontent des intérêts financiers ou politiques à la dynamique propre à la Connaissance et à la Raison.

Cette corruption, rendue possible par l'incompétence des élites, issues du mérite, éclate avec les révélations de la pandémie de SARS-CoV-2. Le système sanitaire - on répugne à dire "médical" - est entièrement corrompu par des intérêts financiers et politiques, cette corruption marquant à la fois les techniques sanitaires et les objectifs sanitaires, tous orientés en fonction des motifs de la corruption.

Soient trois exemples de cette corruption organisationnelle :

  1. la médecine basée sur des preuves (evidence based medicine) ;
  2. les essais cliniques standardisés ;
  3. les causes idéologiques des politiques sanitaires.

La médecine "prouvée"

L'"evidence-based medecine" paraît une idée parfaitement saine et découlant d'un esprit vraiment scientifique. En fait, c'est essentiellement une idée, de sorte que, lorsque cette idée est érigée en système, elle fonde tout simplement non pas une science, mais une idéologie. Et ce statut de "médecine idéologique" et résolument anti-scientifique, est renforcé par le caractère flou de la définition.

Attention : il existe notamment en Angleterre où la discipline a été instituée dans les années 70, de pesants opuvrages qui codifient l'"evidence-based medicine". Comme ces ouvrages étaient en anglais, les français s'y sont rués et comme l'anglais était très peu pratiqué par les "patrons" d'alors, les jeunes s'en sont servis sans vergogne pour "virer" ces "patrons". Depuis, deux générations de médecins se sont succédées et personne ne sait plus très bien ce qu'il y avait avant. D'un certain point de vue, c'est très bien. L'"evidence-based medicine" a renouvelé la recherche médicale. Mais, d'un autre point de vue, elle a un gros problème.

Son problème,c'est celui de l'évidence.

On sait bien qu'en anglais, "evidence" veut dire preuve et "évidence" est traduit par "evidency" ... En réalité, les deux termes d'évidence et de preuve sont largement interchangeables. Or, l'évidence est quelque chose de redoutable. Si vous prenez l'assertion "2+2=4", n'importe qui est capable de vérifier qu'elle est vraie ou évidente. Mais, si vous prenez l'assertion, "l'hydroxychloroquine traite correctement la covid" , l'"evidence-based medicine" va vous imposer de ne proférer cette assertion que selon une double exigence :

  1. que vous soyez vous-même un médecin compétent dans le traitement des maladies infectieuses, et probablement même d'un certain genre de maladies infectieuses ;
  2. que vous ayez soumis cette assertion à l'approbation de vos pairs.

Cette méthode - extrêmement douteuse, puisqu'elle rétablit l'autorité en matière de science, qui n'aime pas du tout l'autorité, qu'elle considère comme le plus faible des arguments - a abouti à une forme de gestion de la production scientifique particulièrement perverse.

Quand vous travaillez dans une institution de recherche, votre travail est exécuté avec un financement qui vous est délivré en fonction de l'objectif de votre recherche. Or, pour obtenir des financements, les institutions de recherche exigent de vous que vous publiiez vos résultats dans des revues professionnelles. Votre réputation de chercheur dépend du nombre et de l'importance de vos publications. Vous êtes donc coincé entre la hiérarchie de votre institution et votre dépendance aux revues professionnelles. On voit la perversité de ce dualisme et la source inépuisable de corruptions.

Il s'est donc constitué, par domaines de recherche et de manière "presque" naturelle, des sortes de sociétés composées de propriétaires de revues scientifiques, et de comités de lecture dans lesquels vos pairs s'arrogent le droit de relire votre article avant sa publication et de l'interdire ou de vous le faire corriger à leur gré. C'est le comité de lecture par les pairs des fameuses "peeer-reviewed publications". Votre carrière en dépend, mais aussi le sort de vos découvertes. Et particulièrement, ces "pairs" vont vérifier que votre découverte soit "évidente". A l'issue de leur processus de révision, votre article sera rejeté, ou accepté sous forme corrigée par vous ou par eux, au gré de la revue de publication.

La perversité du système est absolue ... parce qu'il est entièrement corruptible et que de fait, après cinquante ans de pratique, il est entièrement corrompu. A telle enseigne que l'épidémiologiste Ioannidis a pu estimer que les trois quarts des publications médicales sont fausses ...

Les essais cliniques standardisés

Ils sont le standard obligé de la recherche médicale. Pas de médicament qui ne soit testé sans un essai clinique standardisé selon un protocole admis par la "communauté médicale" avant qu'il ne soit approuvé pour son utilisation en médecine de soin. La "loi" est aussi intransigeante qu'inutile et, on l'a vu avec l'hydroxychloroquine, où l'essai clinique standard a seulement servi de prétexte à interdire un médicament efficace. De même avec l'ivermectine, tandis que l'essai clinique standard a permis l'utilisation du Remdesivir, mortel et mutagène. Malgré la réalité, l'évidence des prétendus bienfaits de cette technique s'est imposée partout. Surtout chez les ignorants d'ailleurs, mais aussi parmi les autorités sanitaires qui voyaient là un moyen commode d'approuver rapidement et sans effort des médicaments compliqués que leur "servaient" les firmes pharmaceutiques.

En plus de difficultés médicales et pharmaceutiques, l'essai clinique standardisé exige un très exigeant traitement statistique. Et en pratique, ce ne sont pas des arguments médicaux ou pharmaceutiques qui s'imposent par leur propre vigueur, mais les résultats du traitement statistique des résultatts de l'essai clinique. Froidement, il faut bien admettre qu'on a juste ajouté une troisième cause d'erreur : la statistitique, aux causes "naturelles" d'erreur que sont la médecine et la pharmacie.

De fait, les essais cliniques présentent en général un inconvénient dont on ne mesure pas en médecine la gravité. Le coût très élevé de tels essais conduist tout simplement à les rendre incontestatbles. A partir d'un certain coût, la reproduction des résultats devient impossible. Et de fait, il ne semble pas que beaucoup d'essais cliniques standardisés soient confirmés ou invalidés par un autre essai clinique. Et c'est ainsi que des médicaments ou autres thérapeutiques sont adoptés avec toutes les "garanties" du monde, sauf qu'elles n'en sont pas ...

Les causes idéologiques des politiques sanitaires

Le problème suivant de la médecine moderne est provoqué par sa soumission aux idéologies les plus délétères qui agitent l'occident américanisé, et particulièrement, la frange progresssiste au pouvoir depuis quarante ans. Parmi les idéologies absolument meurtrières, on trouve l'idéologie de la réduction dictatoriale de la population : pour diverses causes - eugéniste, populationiste, notamment - les progressistes ont imposé au monde occidental américanisé une réduction drastique de la population. La médecine permet de réguler, de contrôler cette réduction criminelle de population. Citons, la contraception, l'avortement, l'euthanasie des vieillards et des malades, le tout sous le manteau de l'augmentation de l'espérance de vie à laquelle nous croyons presque tous sans nous rendre compte que l'allongement de l'espérance de vie ne doit rien - probablement ou pas grand chose - à la médecine, mais tout à trois fluides indépendants de la médecine : l'énergie, l'eau et l'air.

Un autre problème réside dans le coût croissant de la santé publique qui a encouragé les firmes privées à accroître et leurs prix et leurs profits de sorte qu'aujourd'hui, et cela a empiré avec la pandémie, elles sont capables à la fois de contrôler les politiciens au pouvoir et de fixer librement leurs prix. Comme exemple de leur contrôle absolu, l'histoire de la pandémie de SARS-CoV-2 montre combien les firmes pharmaceutiques ont été capables d'interdire des médicaments efficaces (hydroxychloroquine, ivermectine, ...) d'en imposer de dangereux pour la santé (Remdesivir, >Lupanavir, ...), et à la fois d'empocher d'immenses subventions (70 milliards d'Euro de l'Union Européenne en juillet 2020) et de développer des vaccins expérimentaux qu'ils ont été capables de revendre à nouveau (25 € la dose) à ceux-là même à qui ils les avaient vendus.

Il faut souligner que ce n'est pas la pandémie seule qui leur a permis d'obtenir des prix incroyablement élevés. Depuis vingt ans, la plupart des anticancéreux nouveaux sont vendus à des prix tellement élevés qu'il est comptablement déraisonnable de traiter un patient en fin de vie à ce prix-là. Par exemple, l'étude "LE PRIX DES MÉDICAMENTS ANTICANCÉREUX", INC, Mai 2017, indique :

Le prix moyen d’un mois de traitement par un médicament anticancéreux de la liste en sus pour un patient de 70 kg pour 1,70 mètre est environ de 3 866 euros...
Seul un niveau exceptionnellement élevé de corruption permet que les politiciens acceptent des prix aussi élevés. Mais, grâce à l'argent déjà accumulé, cette corruption s'est elle-même constituée en idéologie à l'abri des principes d'une stupidité morbide comme celui de la "santé sans prix" ou encore du "principe de précaution". D'ailleurs, certains analystes de santé publique ont remarqué que les firmes pharmaceutiques ont intégré à leur modèle économique et le coût que la corruption leur impose et celui que les procès leur réserve. /p>

Les prix pharmaceutiques sont devenus tellement élevés qu'il est presque impossible à un nouvel industriel de la pharmacie d'apparaître. Seules, des filiales de grands groupes de la santé et des startups - souvent liés à l'Etat et aux universités, et qui se font racheter par ces grands groupes pharmaceutiques, peuvent encore "tenter leur chance".

Autour des grands groupes pharmaceutiques, probablement attirés par leurs liens avec le pouvoir politique et par leurs rendements financiers, on note la présence de grands groupes financiers qui ont souvent investi dans ces laboratoires pharmaceutiques et qui imposent de plus en plus de nouvelles idéologies, comme Gates et ses idéologies vaccinale et alimentaire, ou Bezos et Zuckerberg et leurs idéologies du contrpôle de l'opinion publique et des populations. Très clairement, les politiciens ont complètement perdus la maitrise de la santé publique et la santé publique a échappé il y a très longtemps à la société des citoyens.

Les responsables principaux de la crise épidémique convergent tous vers des dictatures hétérogènes

Nous ignorons encore largement quelles sont les causes efficientes de la pandémie, même si nous avons des soupçons de mieux en mieux étayés. Mais l'unification de la politique sanitaire, presque partout dans tout l'occident américanisé, prouve une entente entre les principaux responsables de ces politiques, qu'ils soient politiciens s'imaginant les seuls décisionnaires ou leurs "conseillers scientifiques" prétendant à la pure objectivité comme Delfraissy demandant ses instructions à Fauci sur l'hydroxychloroquine.

Or, tous ces "intervenants" de la politique sanitaire, y compris les média qui ont fabriqué l'unanimité derrière cette politique sanitaire, ont tous opérés en faveur d'une dictature supprimant les libertés publiques et préparant une situation durable sous l'empire de cette dictature.

Mais si les politiciens rêvent d'une dictature permanente qui les assureraient de rester au pouvoir, les sanitaristes, ces fonctionnaires des industries pharmaceutiques ou des Etats, ou encore des organisations internationales comme l'OMS ou l'Agence européenne du médicament, les CDC ou les NIH américains, mais aussi les financiers impliqués comme Gates, Bezos, Zuckerberg, ont tous rêvés de dictatures favorables à leurs objectifs qui sont très différents.

Cette hétérogénité des objectifs engendre des dictatures hétérogènes qui préparent un chaos sanitaire, financier, économique et politique comme personne n'en a jamais connu. Si une seule des ces dictatures l'emporte, s'en est fait de notre liberté, et pour beaucoup d'entre nous, de notre existence. Si le chaos s'installe, alors nous ignorons tout.





Revue C-Politix (c) 16 Juin 2021