La pré-campagne présidentielle au 6 Décembre 2021

Philippe Brindet - 6 Décembre 2021

Nous sommes au début de la pré-campagne présidentielle. Elle est déjà l'occasion d'une double surprise :

  1. La candidature Zemmour est totalement imprévue ;
  2. la candidature de Mélanchon est la seule qui représente la "gauche" traditionnelle avec moins de 10% des intentions de vote en sondages ;
alors que la "droite traditionnelle" a déjà 3 candidats déclarés (Le Pen, Zemmour, Pécresse) qui sont chacun à 15% des intentions de vote en sondages..

Macron crédité d'une probable victoire finale par les instituts de sondage entièrement acquis à sa cause n'est pas encore déclaré et sa candidature est loin d'être certaine. Selon toute vraisemblance, ni Le Pen, ni Zemmour n'ont encore les parrainages nécessaires au dépôt de leur candidature. Mélanchon et Pécresse les auraient déjà - ce qui est peut être un leurre de pré-campagne.

D'autres candidats sont déclarés appuyés sur des partis qui sont peut être en état de mort cérébrale, à savoir :

  • le parti socialiste, vestige de la machine à faire gagner Mitterrand, et
  • le parti écologiste, manipulé par les clubs américains qui peinent à équilibrer les furieuses épidémies de stupidités venues d'Outre-Atlantique : wokisme, genrisme, climatisme, antiracisme, .. tous éléments largement étrangers à l'écologie naturelle et qui rendent impuissant le mouvement écologiste en particulier et la gauche en général.
Il existe par ailleurs une cohorte de petits candidats dont certains sont de grande qualité comme le patriote Florian Philipot ou très sympathique comme Jean Lassalle. Peut être certains se rallieront à de plus gros candidats. Mais, pour l'instant, leur rôle est sans signification dans la campagne.

Aujourd'hui, la candidature de Macron est très probable, mais pas certaine. On a un signe de sa prochaine candidature : Macron a commencé dès le mois de Juillet à saupoudrer des enveloppes à diverses destinations, mais bien centrées sur les électeurs susceptibles de voter pour lui. Mais, on a un autre signe de ce qui bloquerait sa candidature : un raz-de-marée de révolte contre sa politique menée depuis cinq ans.

Et c'est là où se situe le problème.

La déclaration publique des candidatures Pécresse et Zemmour a commencé à débloquer les langues de l'opposition à la politique de Macron. Pécresse a commencé à en dire un mot. Zemmour a dénoncé un quinquennat "vide" et un Macron qui serait "personne" ...Mais, on dirait du Molière : "C'est à vous que je parle ma soeur et ... " (Les Femmes Savantes). Comme si personne n'osait dire son fait à Macron.

Pourquoi ?

La raison est simple. "Ils" - les politiciens - savent que Macron est le politicien désigné par la caste financiaro-industrielle. Cette caste internationale qui dirige aussi l'Union européenne, l'Otan, l'OMS, ... La politique sanitaire de Macron a été déterminée par Gavi de Gates et les administrations de santé publique américaine, autour d'un duo Fauci - Collins. Et Macron a fait une politique strictement alignée sur les intérêts de la caste financiaro-industrielle.

Or, on peut se former une impression : sauf quelques individus marginaux, il n'y a pas un seul politicien qui soit disposé à lutter contre la caste financiaro-industrielle. Mettre en cause la politique de Macron, c'est mettre en cause, Gates et Soros, Fauci et Collins, ...Or, cette caste financiaro-industrielle possède littéralement la presse lourde, la fameuse MSM (Main Stream Media). Avec Soros, elle possède la Justice parce qu'elle a acheté les uns et salarié les autres. Par exemple, la majorité des juges de la CEDH sont des salariés d'ONGs appartenant à l'Open Society de Soros. Aux Etats-Unis, beaucoup de juges sont des élus qui font campagne, Soros a payé la camapgne de beaucoup d'entre eux, sélectionnant ceux qui sont capables de soutenir les menées sociétales et politiques de la caste financiaro-industrielle.

Il existe un autre champ de conflits : l'organisation entre un nouveau centre politique qui a complètement adhéré au progressisme promu par la caste financiaro-industrielle et les vieilles "droiite" et "gauche". Aujourd'hui, la "droite" et la gauche" tentent désespérement de s'agréger au "progressisme" du centre. Mais, ce "progressisme" est une très vulgaire manoeuvre de manipulation des opinions, Il est vide et improductif à un point tel qu'il est ansolument destructeur.

Et cette destruction progressiste est dénoncée en réalité par Zemmour. Mais aussi par d'autres politiciens de la droite. A gauche, personne ne tente de contester le progressisme. La raison en est simple : le progressisme de la caste financiaro-industrielle s'est introduit dans le paysage politique en empruntant les thèmes de la gauche traditionnelle comme la lutte contre le racisme, la haine de l'individualisme, la haine du mérite et du travail, ...


Revue C-Politix (c) 6 Décembre 2021