La pré-campagne présidentielle est muette sur la crise sanitaireNous sommes nombreux à nous être fait cette réfexion. Karine Lacombe, membre du Conseil scientifique de Macron, est effarée : "Ce qui a touché les Français et la population mondiale depuis 18 mois sont des problématiques de santé ... Dans le discours des candidats à la présidence, il n'y a aucun mot pour la santé. On parle de sécurité et d'immigration alors que ce qui nous a touchés est un problème de santé." C'est un effarement qui est à la mesure de la décadence du système de santé français, décadence à laquelle Mme Lacombe a participé depuis des années en tant que responsable hospitalier, introduirte dans tous les milieux de pouvoir. Y compris dans les puissantes industries pharmaceutiques qui subventionnent généreusement ses semblables et elle-même. La première remarque tient à ce que la campagne présidentielle n'a en réalité pas encore commencée. Ce qui trouble Mme Lacombe, c'est qu'un pré-candidat, Eric Zemmour, s'est lancé dans la promotion de son dernier ouvrage politique en imposant le thème central de la future campagne. Et c'est vrai, ce thème central ne sera pas la santé. Il y a une deuxième remarque à la suite de la première : l'importance de la crise sanitaire, n'en déplaise à Mme Lacombe, est estimée à sa juste valeur dans la pré-campagne présidentielle. Cette importance a été artificiellement grossie pour l'avantage des commanditaires de Mme Lacombe et de ses semblables. Mais la classe politique pourrait ne pas être dupe. Ni le peuple français. La crise sanitaire, ce n'est pas une évidence, pourrait se révéler n'être qu'une vulgaire escroquerie à l'assurance santé. Mais, il faut aussi se fier à une autre remarque. Si la crise sanitaire est en effet absente du débat politique, le bilan du Président sortant, qui contient la politique sanitaire qui obnubile Mme Lacombe et ses intérêts, n'est pratiquement l'objet d'aucune critique ni louange. Là aussi, tout se passe politiquement comme si rien ne s'était passé. C'est au moins aussi étrange. La vraie réponse est certainement d'inciter les uns et les autres à la patience. Les deux pré-candidats sont encore en phase d'examen de la possibilité de leur candidature. Zemmour pourrait très bien ne pas se présenter. Quant à Macron, l'évidence conduit trop de gens comme les sondeurs et autres commentateurs politiques à la tenir pour certaine. Or, Macron a de nombreux problèmes qui pourraient le dissuader de se présenter. Notamment son contrôle de la politique sanitaire. Mais pas seulement. A ce propos, le silence de l'opposition politique ou prétendue est suggestif. Peut être que les politiciens attendent l'orage ... Quel est celui qui osera porter le fer sur la question qui fâche ? Nous sommes certains à espérer connaître son nom ... |