La prise du pouvoir par le progressisme - Leçons de tactique

Philippe Brindet - 23 Mai 2022

Nous avons une croyance très ancrée en occident américanisée :

Nous vivons dans le meilleur des mondes : le monde libre. Et ceci survient grâce à notre soumission absolue à la démocratie.

Mais, nous ne voyons jamais quand la liberté et la démocratie disparaissent. La raison en est simple : les factieux utilisent une tactique pour limiter la liberté et réduire la démocratie. Cette tactique consiste à ne jamais employer aucun des moyens factieux que nous serions tous en mesure de reconnaître avant même qu'ils soient opérés. Et il en résulte que, dans le régime de démocratie libérale, nous sommes largement désarmés pour résister à l'oppression. Nous sommes "soumis à la démocratie". Et il suffit que le factieux l'invoque pour que nous cessions dans l'instant toute résistance à son oppression.

Il n'y a pas de meilleure place que les Etats-Unis pour nous renseigner sur la tactique que prennent les factieux pour pervertir la démocratie et détruire la liberté. Immanquablement, dès qu'une tactique a été essayée avec succès dans ce pays, les Etats vassaux, comme la France, brûlent de l'employer à leur tour. Et ils n'y manquent jamais.

1 - De la politique au progressisme

Depuis quelques dizaines d'années, nous pouvons constater une sorte de disparition de la politique en France comme partout ailleurs en occident américanisé. Cette disparition se perçoit clairement avec la revendication affirmée incessamment qu'il n'existe plus ni droite, ni gauche.

Or, le signe de la politique, c'est celui du débat. Et dans le débat politique, il y a les partisans pour - la droite - et les partisans contre - la gauche. C'est la base de tout système politique libre, démocratique, qui ne se soumet ni à un tyran, ni à un dictateur, qui n'a ni maître, ni roi. Le régime républicain. Dans sa meilleure forme : la république parlementaire à séparation des pouvoirs. Et le coeur du débat politique se situe au Parlement, là où la loi se forme et se débat. C'est dans ce lieu que se groupent les camps du débat : la droite et la gauche.

Le premier glissement s'est opéré il y a bien longtemps quand le débat politique s'est polarisé entre les bourgeois capitalistes et les ouvriers socialistes. Les premiers se sont appropriés "la droite" quand les seconds ont occupés la "gauche". Bien que la loi continuait à se former sur les grands problèmes de l'Etat, la "droite" bourgeoise s'est spécialisée dans la formation de lois protégeant la propriété, le commerce et l'industrie, quand la "gauche" s'est réservée les lois sociales. Il en est résulté que la droite n'a plus représenté ceux qui soutenaient la position majoritaire pas plus que la gauche n'a représentée une quelconque opposition. L'une ou l'autre attend patiemment son heure de régner que l'opinion publique la choisisse par l'élection. Et par la propagande ...

Et droite et gauche ont tant attendues qu'elles se sont évanouies. Et avec elles, la politique. Il faut reconnaître que la "gauche" était depuis le XIX° siècle, fortement attachée au socialisme. Or, ce régime politique s'était excité en un paroxysme : le marxisme-léninisme au pouvoir en Union Soviétique. Lorsque le marxisme-léninisme s'est effondré dans les années1980, la gauche, même "non communiste", s'est convertie au socialisme utopique condamné par Engels, un socialisme qui ne s'est plus occupé que de la propriété, du commerce et de l'industrie. Tandis que la droite en a profité pour se ruer sur les lois sociales. C'est ainsi que le grand bourgeois Giscard fait voter la plupart des lois sociales sous lesquelles nous vivons aujourd'hui. Tandis que ce sont les lois bourgeoises triturées par le socialiste Mitterrand qui animent nos bourgeois.

Droite et gauche ont bien entendu survécues. Mais en se dissolvant l'une dans l'autre. Et le gloubi-glouba qui résulte de cette dissolution s'est solidifié en "progressisme".

Que nous prenions les Etats-Unis ou la France, le Royaume-Uni ou l'Italie, c'est exactement le même mécanisme de dégénerescence qui est à l'oeuvre. Nous sommes tous "en marche". C'est ce qu'a compris Macron qui nomme ainsi son parti, et qui recrute autant de gens de "gauche" que de gens de "droite". Et qui ne tient plus aucun compte du débat politique. L'ayant remplacé par la "pédagogie". Il va juste vous expliquer pourquoi vous devez vous soumettre à ses décisions.

Mais l'idée que vous pourriez avoir une autre opinion leur est, à tous, absolument insupportable. Tous les progressistes utilisent donc une tactique pour parvenir à leur fin. En nous dissimulant qu'il n'y a plus de démocratie. Plus de liberté. Plus de politique. C'est le noyau dur du progressisme. Partout en occident américanisé.

2 - La tactique du wokisme

Ces jours derniers, Macron a fait nommer un nouveau gouvernement. Dans ce dernier, un bizarre ministre de l'éducation a été recruté. Il s'agit d'un individu issu des universités américaines d'où il a ramené en France l'idéologie "woke". Il n'est pas le seul, mais on l'a dit, il l'a fait.

Le "wokisme" est une espèce de cristallisation de perversions sociales variées, parmi lesquelles ont peut citer l'indigénisme, le racialisme, le genrisme, la nulle culture, .... Voilà la "religion" de ce bizarre personnage qu'il est chargé par les américains d'imposer en France, au moins dans son ministère de l'Education nationale. Comme ce dernier est dans un état de ruine avancé, l'émissaire des USA n'y fera pas de grands ravages. C'est déjà fait ...

Je voudrais profiter de cette occasion pour exposer la tactique ordinaire du progressisme pour imposer le "wokisme", ou n'importe quelle autre folie ordinaire de ce mouvement décadent, anti-républicain, anti-démocrate et le plus grand adversaire actuelle de la liberté.

3 - Une organisation typique de la démocratie américaine

Aux Etats-Unis, les écoles sont des institutions prises très au sérieux. Elles sont encore plus ruinées qu'en France. Mais celà n'a aucune importance. Les Universités américaines recrutent suffisamment - quelques centaines, ils n'en ont pas besoin de plus - d'étudiants étrangers de pays qui ont un système d'instruction performant, pour venir occuper les emplois essentiellements scientifiques dont l'industrie américaine a encore besoin. Les autres, issus du système d'instruction ruiné de l'Amérique, iront rejoindre les millions d'emplois de merde - c'est comme celà que les américains les appellent : des bullshit jobs [1] - qui alourdissent le ramassis qui hante encore parfois l'emploi aux USA. Avec des doctorats sans aucune valeur [2].

Ainsi, toute école qui se respecte a, aux Etats-Unis, un "Board of Directors" où siègent les phénix du village où se situe l'école. Le pasteur, le boulanger, le garagiste, etc.... Ces braves gens, généralement complètement ignorants, s'assurent de l'excellence de l'école sur laquelle ils veillent et d'autres fariboles du même genre comme l'égalité des chances, fariboles évidemment des tartes à la crème pour terrasser d'admiration les gogots. L'effet est immanquable.

Mais en pratique, cette institution du Board of Directors est un admirable lieu de contrôle pour les activistes progresssites, "woke" en particulier. Aussi les "boards" des écoles américaines sont infestés de militants "woke". Et autres. On peut donc voir là la base élémentaire de la tactique du progresssisme en général, du wokisme ici. Il suffit d'infiltrer des organismes de contrôle de la vie sociale, et l'infiltré y fait très vite ce qu'il veut. Imposant les lubies progressistes, celles-ci infectent alors la culture, la vie pratique quotidienne des gens qui, pour la plupart s'y accoutument très bien. Surtout, que toute la pressse, les média TV, cinéma, ... résonnent en permanence du culte progressiste, du "woke", .... Alors, pour un petit-bourgeois, être en "symbiose" avec la culture ! Quel délice !

Mais, s'il y a de protestations, le progressisme a de nombreuses règles tactiques pour écarter l'opposition. Et de fait, on ne compte plus aux Etats-Unis depuis deux ans au moins, les manifestations de parents d'élèves outrés contre des décisions du Board of Directors de l'école de leurs enfants qui leur inflige un cours d'éducation à la transidentité, un show de drag-queens, et autres folies typiques du wokisme triomphant.

Les protestations sont d'un niveau tel que les magazines progressistes comme Politico écrivent des articles furieux demandant que soient éliminés les protestataires contre les décisions des "boards" scolaires. Dans le cas de Politico, le journaliste a imaginé que les partisans de Trump faisaient planer une menace sur la paix sociale en protestant contre les menées des progressistes dans les "boards" des écoles américaines. L'effet immédiat a été d'ameuter les troupes antifa et BLM à la moindre manifestation pacifique de parents devant l'école de leur héritier, protestant contre une lubie woke quelconque. Les heurts deviennent vite violents.

4 - Les écoles "woke", une nouvelle tactique

S'il existe une institution bien "réglée" - et bien infestée par le wokisme - comme le Board d'une école publique aux USA, il existe aussi un "club" de l'ensemble des "boards scolaires" dans tous les Etats américains. L'association s'appelle la National School Boards Association (NSBA). Elle se charge de relayer les intérêts des "boards scolaires" au niveau fédéral. Vous comprenez immédiatement que, si les "boards scolaires" locaux sont infestés par les agents du wokisme, c'est encore pire à la NSBA. Cependant, il existe encore une frange importante de cosneervateurs qui luttent sans relâche contre le wokisme. Mais, évidemment à la manière "conservatrice" : s'ils sont "offusqués", ils protestent. Sinon, ils font semblant de ne rien voir.

C'est un peu court comme tactique. Et de fait, les "conservateurs" avec ce genre de tactique perdent à chaque coup tactique opéré par les "woke" et autres "progressistes.

Toujours est-il que le "directeur exécutif" de la NSBA a dû démissionner. Je n'ai pas vérifié le motif. Fin de mandat ou accident de parcours. Peu importe ce n'est pas la question. Je ne connais même pas son appartenance au conservatisme ou au wokisme. Toujours est-il que l'intérim de la direction de la NSBA est confié à un individu qui rôdait dans les couloirs de la NSBA. Attention, ce genre d'association gère souvent des budgets pharaoniques qui intéressent au plus au point les progressistes. Leurs liens avec la corruption éclate parfois (affaire des logements de luxe du mouvement BLM) Enfin, l'individu, du nom de Slaven, est aussi un membre influent de la campagne électorale du Parti Démocrate qui a fait élire le sénile Biden à la présidence des USA. Président à l'abri duquel le wokisme s'est engouffré, assuré qu'il ne rencontrera aucune résistance. Et c'est le cas.

Le 29 Septembre 2021, le directeur par intérim de la NSBA écrit une lettre [3] directement à Joe Biden dont l'objet est :

Re: Federal Assistance to Stop Threats and Acts of Violence Against Public Schoolchildren, Public School Board Members, and Other Public School District Officials and Educators Objet : Aide fédérale pour mettre fin aux menaces et aux actes de violence contre les écoles publiques, les membres des conseils scolaires publics et d'autres responsables et éducateurs des districts scolaires publics

Dès le début de la lettre, Slaven écrit :

NSBA believes immediate assistance is required to protect our students, school board members, and educators who are susceptible to acts of violence affecting interstate commerce because of threats to their districts, families, and personal safety. As our school boards continue coronavirus recovery operations within their respective districts, they are also persevering against other challenges that could impede this progress in a number of communities. Coupled with attacks against school board members and educators for approving policies for masks to protect the health and safety of students and school employees, many public school officials are also facing physical threats because of propaganda purporting the false inclusion of critical race theory within classroom instruction and curricula. This propaganda continues despite the fact that critical race theory is not taught in public schools and remains a complex law school and graduate school subject well beyond the scope of a K-12 class. La NSBA estime qu'une assistance immédiate est nécessaire pour protéger nos élèves, les membres du conseil scolaire et les éducateurs qui sont susceptibles d'actes de violence affectant le commerce interétatique en raison de menaces pour leurs districts, leurs familles et leur sécurité personnelle. Alors que nos conseils scolaires poursuivent leurs opérations de récupération du coronavirus dans leurs districts respectifs, ils persévèrent également face à d'autres défis qui pourraient entraver ces progrès dans un certain nombre de communautés. Couplé aux attaques contre les membres du conseil scolaire et les éducateurs pour avoir approuvé des politiques de masques pour protéger la santé et la sécurité des élèves et des employés de l'école, de nombreux responsables d'écoles publiques sont également confrontés à des menaces physiques en raison de la propagande prétendant la fausse inclusion de la théorie critique de la race dans l'enseignement en classe et programmes d'études. Cette propagande se poursuit malgré le fait que la théorie critique de la race n'est pas enseignée dans les écoles publiques et reste un sujet complexe de faculté de droit et d'études supérieures bien au-delà de la portée d'une classe K-12.

Slaven insiste sur les "menaces" ("Threats") qui pèsent sur les membres des "boards scolaires". A titre d'exemples, Slaven écrit :

An individual was arrested in Illinois for aggravated battery and disorderly conduct during a school board meeting. During two separate school board meetings in Michigan, an individual yelled a Nazi salute in protest to masking requirements, and another individual prompted the board to call a recess because of opposition to critical race theory. Un individu a été arrêté dans l'Illinois pour voies de fait graves et conduite désordonnée lors d'une réunion du conseil scolaire. Au cours de deux réunions de conseils scolaires distincts dans le Michigan, un individu a crié un salut nazi pour protester contre les exigences de masquage, et un autre a incité le conseil à convoquer une suspension en raison de son opposition à la théorie critique de la race.

Or, la référence à des "menaces" ("threats") remonte à un projet de loi porté par les démocrates et le wokisme dès le début de la présidence Biden. Ce projet de Loi permettrait de mettre en prison tous les opposants au principales menées progressistes, le tout étant généreusement abrité dans la catégorie des "discours de haine". La même législation est passée et progresse partout dans tout l'occident américanisé.

Heureusement, un reste de raison a animé les autres membres de la direction de la NSBA qui ont immédiatement relevé un problème : comment le directeur par intérim d'une association comme la NSBA peut écrire au président des Etats-Unis au nom de l'association sans recueillir préalablement l'unanimité des membres de cette direction. C'est "l'erreur" commise par Slaven. Les assosictions membres de la NSBA commencent à suspendre leur adhésion et portent plainte en justice. La réplique de, la NSBA est américaine et immédiate, le bureau de l'association mandate un avocat pour enquêter sur les conditions dans lesquelles la Lettre a été rédigée et envoyée.

5 - Ce que révèle l'enquête indépendante sur la Lettre de la NSBA à Biden

L'enquête est confiée à l'avocat Kilko, assisté du cabinet Best & Friedrich, qui sont tous des spécialistes de ce genre d'enquêtes. Ils vont analyser - à l'aide d'outils d'intelligence artificielle - 334.296 fichiers représentant plus de 155 Gigabytes de données. et produisent un rapport de 57 page et 551 pages d'annexes. Le rapport est bourré d'informations uniques sur le fonctionnement d'associations comme la NSBA mais aussi sur le travail de sape accompli par les conseillers de la présidence des Etats-Unis.

Ce qui sort de l'enquête indépendante c'est que, s'il n'a pas été possible de pousser l'enquête dans les bureaux de la Maison-Blanche, Slaven de la NSBA a eu de nombreux contacts avec des conseillers de Biden à la Maison-Blanche avant de rédiger, lors de la rédaction et lors de l'envoi de sa Lettre à Biden. La plupart de ces "conseillers" sont des affiliés aux mouvements "woke" ou aux entités qui les financent. Leur influence est visible dans le style de rédaction de la lettre de Slaven, par exemple lorsqu'il qualifie les protestataires de "domestic terrorists" ce qui est le motif de plusieurs lois de Biden contre les opposants américains. On notera aussi l'extrême importance avec laquelle la lettre de Slaven associe les protestations anti "woke" avec celles contre le port du masque et les autres mesures sanitaires Covid. Il y a là une association su_ggestive qui montre l'usage que la mouvance progressiste fait à la fois du "wokisme" et du "sanitarisme". Certain qu'il est de trouver un écho favorable à la Maiso-Blanche.

As these acts of malice, violence, and threats against public school officials have increased, the classification of these heinous actions could be the equivalent to a form of domestic terrorism and hate crimes. As such, NSBA requests a joint expedited review by the U.S. Departments of Justice, Education, and Homeland Security, along with Alors que ces actes de malveillance, de violence et de menaces contre les responsables des écoles publiques ont augmenté, la classification de ces actions odieuses pourrait être l'équivalent d'une forme de terrorisme domestique et de crimes de haine. À ce titre, la NSBA demande un examen accéléré conjoint par les départements américains de la justice, de l'éducation et de la sécurité intérieure, ainsi que ....

Une chose particulièrement intéressante est la façon de présenter l'affaire de la part de Slaven dans sa Lettre à Biden. Alors que les contestataires dans les "boards scolaires" exigent le retrait des idéologies "woke", Slaven proteste qu'il n'en a jamais été question de même que les questions de "genre" qui seraient, selon lui réservés à l'université bien au-delà du niveau des études scolaires !

many public school officials are also facing physical threats because of propaganda purporting the false inclusion of critical race theory within classroom instruction and curricula. This propaganda continues despite the fact that critical race theory is not taught in public schools and remains a complex law school and graduate school subject well beyond the scope of a K-12 class. de nombreux responsables d'écoles publiques sont également confrontés à des menaces physiques en raison de la propagande prétendant la fausse inclusion de la théorie critique de la race dans l'enseignement et les programmes scolaires. Cette propagande se poursuit malgré le fait que la théorie critique de la race n'est pas enseignée dans les écoles publiques et reste un sujet complexe de faculté de droit et d'études supérieures bien au-delà de la portée d'une classe K-12.

Or, les protestations des parents d'élève contre les enseignements concernant les idéologies "woke" ou le "genrisme" reposent sur des faits particulièrement documentés, aussi bien par la presse progressiste quand elle rapporte ces "aventures" pour s'en féliciter que par la presse "cosnervatruice" lorsqu'elle dénonce les mêmes "aventures". Mais la tactique du wokisme, comme de tout le progressisme conssite à nier ce qui peut retirer un argument à ses adversaires.

Ainsi, imposer le port du masque alors que tout le monde dispose des études scientifiques qui démontrent que le masque ne sert pas à protéger de l'infection ou de la transmission du SARS-CoV-2, qu'il est fondamentalement dangereux puisqu'il permet d'amplifier la charge virale d'une personne infectée, et que les études scientifiques qui prétendent à son bénéfice sont fausses et sont corrompues par des liens d'intérêt. La même tactique est utilisée sur l'imposition forcée de la vaccination Covid, dont on sait par des études publiées dès le début de la campagne qu'elle est inefficace et dangereuse.

6 - Le résultat de l'enquête indépendante de la NSBA

Slaven a été éliminé de la NSBA pour manquement aux devoirs de sa charge. Le contenu de la Lettre à Biden a été rétracté par la NSBA.

La Maison-Blanche continue imperturbablement à poursuivre les actions "woke", "genriste" ou sanitariste contre lesquelles les parents d'élèves - et bien d'autres cityens américians - protestent. Et la Maison-Blanche poursuit implacablement sa traque des contestataires sur la base des différentes législations qu'il promulgue concenrant le "terrorisme domestique" ou les "crimes de haine" ...

Mais on voit dans cet exemple plusieurs tactiques d'infiltration du régime par les "woke" et consorts. Ainsi du rôle des "conseillers" liés à la Présidence américaine. En France, la presse vient de révéler que la nomination du "woke" d'origine américaine au ministère de l'éducation proviendrait de deux conseillers de l'Elysée. Et Macron impose les mêmes contraintes contre les "discours de haine" et autres terrorisme intérieur sur le territoire français ...

Dans ces manoeuvres tactiques, il n'y a plus aucune place pour le bien public, aucune place pour la démocratie. Uniquement de la contrainte avec des ilôts de privilèges. Pour quelques uns. C'est le retour de l'Ancien Régime.


Notes et commentaires

[1] On peut lire à leur sujet l'ouvrage fondateur de la critique de l'emploi moderne in "Bullshit Jobs: A Theory", publié en 2018 de David Graeber. Un bullshit job : « c’est un boulot si inutile, absurde, voire néfaste, que même le salarié ne peut en justifier l’existence, bien que le ‘contrat’ avec son employeur l’oblige à prétendre qu’il existe une utilité à son travail. » Et de compléter : « Ceux qui occupent ces boulots à la con, écrit-il encore, sont souvent entourés d’honneur et de prestige ; ils sont respectés, bien rémunérés.

[2] Il s'agit d'un tout autre sujet. Quoique ... Cette opinion a été éclairée par plusieurs auteurs français, au premier rang desquels Jean-Paul Brighelli (La Fabrique du Crétin) et René Chiche (La Désinstruction Nationale). Les jeunes générations sont complètement incapables d'admettre cette opinion. Il faut les comprendre. Il faudrait le leur expliquer gentiment. Pas comme çà ...

[3] Source : https://s3.documentcloud.org/documents/21098209/nsba-letter-to-president-biden-concerning-threats-to-public-schools-and-school-board-members-929211.pdf, cité par Tom OZIMEK, The Epoch Times, dans un article intitulé "Probe of NSBA 'Domestic Terrorism' Letter Ends In Apology, Pledge to 'Ensure This Does Not Happen Again' " du 21.05.2022.

Documentation


NSBA Announces Completion of Independent Review; Takes Action Based on Findings
Probe of NSBA 'Domestic Terrorism' Letter Ends In Apology, Pledge to 'Ensure This Does Not Happen Again'
NSBA Report.pdf
NSBA+Report-5-19-22+exhibits+only.pdf
nsba-letter-to-president-biden-concerning-threats-to-public-schools-and-school-board-members-929211.pdf
LY MN - Justice Department Creates Special Unit to Tackle Domestic Terrorism (110122).html
SILVA K - DHS and DOJ Contradict Each Other On Claims About School Board Meetings (130122).html
PAN B - Georgia School Boards Association Withdraws From National Group Over 'Domestic Terrorism' Letter (021221).html
SILVA K - The Significance of FBI Whistleblower Documents on Parents and Domestic Terrorism= Marc Ruskin (181121).html
SILVA K - From Nixon to Biden, US Domestic Counterterrorism Policy Plagued by Politics= Historians (111121).html
SILVA K - AG Garland= School Board 'Domestic Terrorism' Letter Underpinned Decision to Launch Probe (211021).html
ROBERTS K - DHS Creating New Intelligence Unit to Focus on Domestic Terrorism (140521).html


Revue C-Politix (c) 23 Mai 2022