La révolte agricole au 29 janvier 2024Hier soir, la caste européiste a tenu à prévenir les agriculteurs français : pas de prise du Marché de Rungis, pas d'entrée dans Paris ni dans une quelconque grande ville. Pour les en empêcher, l'armée française a déployé des blindés de maintien de l'ordre, a priori non équipés d'armes de guerre. Ces blindés sont gros comme des Fourgonettes. Il s'agit d'anciennes automitrailleuses Panhard, produites dans les années 1950. J'ai quelques doutes sur leur efficacité à bloquer deux cent tracteurs plus gros que des camions ... Maintenant, la volonté des paysans de se heurter aux gendarmes n'est encore ni démontrée ni invalidée. Je ne sais pas. Première question : les revendications des paysans peuvent elles être satisfaites par le gouvernement ?La réponse simple est : NON. Pourquoi ? La première raison du rôle destructeur de l'Etat français.Depuis plus de quarante ans, l'Etat français, d'accord avec la profession des agriculteurs, consentants ou trompés - difficile de l'affirmer - a détruit systématiquement le secteur de l'agriculture. Deux preuves ?
Or, l'Etat français ne s'est pas trompé et les paysans ne sont pas suicidaires. Quoique, si on les écoute et à observer les statistiques médicales de leur profession, l'affirmation est de valeur douteuse. La deuxième raison des autres secteurs économiques.Elle se trouve dans la comparaison de l'évolution de la situation dans d'autres secteurs en France :
On pourrait ajouter bien d'autres secteurs comme celui de la santé. Pourquoi l'agriculture aurait-elle été protégée ? Et nous le savons, elle ne l'a pas été ... La troisième raison tient à l'Europe et aux Etats-Unis.Depuis 1974, l'Etat français n'a eu de cesse d'abandonner l'autorité qu'il détient de la souveraineté du peuple. Il l'a fait par morceaux si minuscules que de nombreux citoyens, devenus de simples membres d'une populace indistincte et impuissante tant à l'égard de l'Europe qu'à l'égard des Etats-Unis. Alors que le gaullisme était parvenu à dégager la France d'un contrôle étendu par les Etats-Unis, ces derniers ont utilisée la corruption pour lancer une construction européenne destinée à emprisonner les Etats européens dans le contrôle des autorités américaines, tant privées (les institutions finacières, puis les ONGs) qu'étatiques (l'administration fédérale et la myriade d'agences fédérales). Les "grands européens" - depuis Jean Monnet, jusqu'à Raymond Barre ou Jacques Delors pour nous limiter aux français - étaient des hommes corrompus. Profondément corrompus. Dans l'état de la connaissance actuelle de leurs actes, il est difficile d'incriminer leur moralité. Je ne les accuse pas - pas encore - de s'être enrichis, même si cet enrichissement est incontestable. Aucun d'eux n'est décédé dans la pauvreté ... Ce n'est pas ici ce que l'on peut leur reprocher. C'était - et leurs successeurs encore plus - des hommes à l'intelligence corrompue par des idéologies aussi perverses que le nazisme ou le marxisme. Le projet européen est un projet de domination mondiale des Etats-Unis et plus certainement de la caste dirigeante des Etats-Unis. Adhérer à ce projet américain est donc une trahison des institutions politiques installées en Europe et cette trahison est l'oeuvre de politiciens européens, en réalité français, allemands, belges, ... corrompus par la caste américaine. Cette caste n'avait et n'a aucune intention de laisser subsister ni la politique républicaine, ni la démocratie fondée sur la nation, au sens où, par exemple, De Gaulle l'entendait dans la Constitution de la Cinquième République. Leur intention idéologique, dès la prise de pouvoir en 1944, était de détruire définitivement la capacité des français - mais aussi celle des Allemands, des Anglais, des Hollandais , ... - à décider eux-mêmes d'un destin national conforme à leurs Histoires. Il était donc absolument impératif de nous placer dans une misère absolue. Et cet état de misère ne pouvait être atteint que si les principaux secteurs économiques étaient préalablement ruinés. Pour l'agriculture, c'est fait depuis longtemps. Il subsiste 120.000 agriculteurs épuisés, menacés par les autorités d'occupation installés par les Américains. Et qui, comme les esclaves de Spartacus, se révoltent dès lors qu'ils n'ont plus rien à perdre. Sentiment très répandu parmi les agriculteurs. Question n°2 : Le blocage des routes ou de Rungis est-il une action revendicatrice adaptée ?Chaque corps de métier a ses propres traditions syndicales. Peut être ses propres techniques de contrôle qui les rend adaptés à tel type d'action revendicatrice plutôt qu'à telle autre ? Enfin, souvent, ces actions revendicatrices sont choisies parce que le pouvoir politique est d'accord pour les admettre dans le cadre du droit constitutionnel de manifester sur la voie publique. D'ailleurs, le gouvernement se fait un devoir de reconnaître aux agriculteurs syndiqués le droit de bloquer des routes ou des carrefours. Cependant, il a limité ce droit en excluant le blocage des grandes villes d'une part et le blocage du marché de gros de Rungis d'autre part. Les syndicats d'agriculteurs n'ont rien dit d'officiel à ce sujet, mais les "petits" agriculteurs n'ont pas hésité à se moquer des Parisiens en affirmant vouloir leur démontrer que eux les paysans sont plus forts qu'eux les Parisiens par ce que, eux les paysans, peuvent bloquer la capitale ... "Parce que c'est nous qu'on nourrit la France ...." Hélas, c'est une croyance de moins en moins vraie. Mais, les Parisiens sont en fait assez largement contents que les agriculteurs "portent" leur propre mécontentement contre le régime honni de Macron. Quand on pioche parmi la centaine et plus de revendications énoncées çà et là dans la presse par les agriculteurs, on est tout de même un peu étonné. La plupart de ces revendications sont en fait décidées par Bruxelles avec le soutien du gouvernement français qui, selon ces critiques français, applique les normes agricoles de Bruxelles avec un zèle excessif. Et si, Bruxelles vient de décider d'un nouveau "train de réglements" notamment à motivations "écologistes", ces nouvelles normes stupides ressemblent étonnemment aux normes stupides que les agriculteurs ont accepté au nom de la "religion européiste" ... Et elles ne sont même pas encore appliquées selon l'un de leurs promoteurs français, le macronien Pascal Canfin, député européiste. Et plus grave, la plupart de es mesures sont acceptées par les agriculteurs qui ont plié il y a longtemps devant les exigences des écologistes qu'ils tentent seulement de "modérer". C'est leur slogan : "C'est nous qu'on est les vrais écologistes ... " qui semblent les convaincre. Ce sont bien les seuls et pas écologistes du tout. Le gouvernement français se moque complètement du blocage des routes dans les limites qu'il a imposé. Il sait que ces actions revendicatrices ne lui coûteront rien. Seul le peuple français en souffrira. Mais comme celà ne fait que s'ajouter à la marée d'ennuis qui depuis quarante ans et plus l'a noyé dans un marasme économique proche d'un état de guerre ... On a vu avec la question n°1 que le gouvernement français ne peut pas répondre aux revendications des paysans français. Plus encore, le gouvernement français ne veut pas répondre aux revendications des paysans français. Pourquoi ? Parce que le gouvernement français est constitué d'individus salariés du régime américain qui contrôle parfaitement les "bureaucrates" de Bruxelles. Parler de bureaucrates au sujet des "gens de Bruxelles" est un euphémisme. Elle remonte à une vieille observation des années 70 selon laquelle la saine administration publique a échappé au bon sens pour tourner en rond sur des réglementations déconnectées de la réalité. Je ne disputerai pas pour savoir si c'était caricatural dans les années 70 ... Mais ce que je sais, c'est que l'image du bureaucrate "irréaliste" est complètement dépassée. L'eurocrate qui l'a remplacé dans les années 1990 est un individu totalement corrompu par plus de 8.000 lobbyistes du monde entier, acquis aux idéologies les plus perverses allant de l'écologisme le plus échevelé jusqu'au wokisme sidérant en passant par le racialisme, le genrisme, le ... La plupart d'entre eux sont encadrés par des ONGs et des think tanks américains, gavées de subventions fédérales américaines et de subventions directement accordées par les hyper-milliardaires américains dans l'intention corruptrice d'imposer les intérêts privés de ces hypermilliardaires. Une bonne partie des raisons pour lesquelles les occidentaux "soutiennent" l'effort de guerre du régime de Zelinski tient au fait que Bill Gates, devenu le premier propriétaire foncier de terres agricoles aux Etats-Unis a aussi obtenu de Zelinski la possession de plus de 40% des surfaces cultivables d'Ukraine. Bill Gates et ses complices américians et ukrainiens veulent écouler leurs productions et personne à Bruxelles ne veut s'opposer à leur volonté. Est-ce bizarre ? Quand on entend les agriculteurs français se révolter parce que la Von Der Leyen, femme notoirement corrompue par la firme pharmaceutique Pfizer détenue par Bill Gates, fait entrer les grains et les poulets ukrainiens en franchise de droits de douane, on comprend que parmi les mérites des agriculteurs français se trouve celui de ne rien comprendre à la géopolitique agricole. Pour la plupart d'entre eux, le monde s'arrête une fois par an à la place principale de leurs sous-préfectures. Bruxelles est beaucoup trop loin. Alors, Kiev ou Washington ... Des éditorialistes et des politistes discourent sur le bon sens des paysans qui vaudrait mieux que le filet de normes stupides. 14 réglements différents régulent le travail agricole sur les haies, baptisées par les "poètes de Bruxelles" " forêts longitudinales". Tout le monde, enchanté du bon mot, rit très fort. Ils n'ont rien compris. Alors, bloquer les autoroutes et les rond-points ? Folklore à présenter pendant les Jeux Olympiques pour amuser les touristes ... On y vient. Question n°3 : la revendication syndicale est-elle une action adaptée au problème ?Mon lecteur a compris que je doutais un peu ... D'autant que tout porte à croire que les paysans qui bloqueraient Paris se retrouveront le 16 Février au Salon de l'Agriculture Porte de Versailles. La campagne à Paris ... Ce n'est plus une lutte sociale, c'est une farce de trétaux. En réalité, les paysans sont tellement acquis à l'idée européiste qu'ils ont intériorisé le fait que le gouvernement français serait le "bureau des pleurs" du pouvoir bruxellois. Alors, les paysans français "ennuyent" le gouvernement français pour qu'il fasse remonter à Bruxelles leurs "justes revendications". "Jusque chez not' maitre" ... Tout celà fait très 18° Siècle dans les romans de Madame de Genlis. Plutôt 1788, si vous voyez ce que je veux dire ... Normalement, en droit constitutionnel il faut distinguer ce qui est de l'action sociale de ce qui est de l'action législative. En France, on confond allègrement les deux. Le problème c'est que la République française corrompue a transféré notamment en matière agricole, le pouvoir législatif et réglementaire de Paris à Bruxelles. Il est donc certainement sans aucune efficacité d'envisager une modification législative française dans le dossier de l'agriculture. Et les paysans, en fait ne sont pas des "travailleurs en lutte". Ce sont des citoyens révoltés par l'injustice des lois et réglements qui pèsent sur eux. Et pourtant, les paysans français ont refusé que les politiciens, notamment de la France Insoumise, se joignent à leur mouvement. Je reconnais que le concours de "La France Insoumise" est un moyen très sûr pour étouffer une action politique. La stupidité des cadres de ce "parti" est telle ... Actuellement, il semble qu'un seul parti ait compris le problème des paysans français. Il s'agit du parti "Reconquête" de Eric Zemmour lancé dans la course aux législatives européennes avec Marion Maréchal. Elle est présente sur les barrages et discute avec les paysans. Clairement, si une action législative est nécessaire, elle doit se situer au Parlement européen. On imagine que des partis comme "Les Républicains", n'ont pas besoin que leur approche des paysans français soit publique ... Il y a cependant un problème. Les eurocrates ont été prudents lorsqu'ils ont institué le Parlement européen. Il a le droit de parler. Enfin on peut avoir cette croyance. Mais pour ce qui est de décider des lois, appelées Directives, le Parlement est sous la tutelle du Conseil de l'Europe de sorte qu'il faut que le Parlement soit "d'accord" avec le Conseil de l'Europe qui a d'ailleurs l'agriculture parmi ses dix prérogatives exclusives. Quel intérêt pour le ministre de l'agriculture allemand compétent au Conseil de l'Europe de favoriser les paysans français ... Et la Commission de Bruxelles peut édicter des réglements à sa guise qui précèderont ou ralentiront la Directive, qui de plus devra être transposée dans la législation nationale ... Qu'une législation européenne ne puisse pas être favorable aux eurocrates est donc improbable. Les Traités européistes ont été conclus dans ce but. La revendication syndicale n'est donc pas adaptée pour résoudre le problème des agriculteurs français et l'action législative pas davantage. Or, la révolte paysanne sur des motifs souvent identiques monte partout en Europe. Elle a d'ailleurs commencé il y a deux ans en Hollande, est passée enPologne il y a un an, puis en Allemagne il y a trois mois, pour passer en France, en Roumanie, en Espagne, .... La seule solution passe par un démantèlement de l'Union Européenne. Une voie est celle du FREXIT ... Elle est encore trop neuve ... D'autres voies sont alors possibles. Je laisse à d'autres auteurs le soin de les identifier. |