La sélection idéologique à l'Université de BerkeleyL'Université de Berkeley, Californie, est l'une des plus renommées universités au monde. Son article sur Wikipedia en donne des preuves : Parmi les anciens étudiants, professeurs ou chercheurs associés à l'université, on recense 114 prix Nobel, 103 prix MacArthur, 25 prix Turing, 19 Oscars, 30 prix Pulitzer, 14 médailles Fields et 223 médailles olympiques. L'université a formé sept chefs d'État ou de gouvernement, six juges en chef, dont le juge en chef des États-Unis Earl Warren, 22 membres de cabinet, 11 gouverneurs et 25 milliardaires vivants ... Comme toutes les universités, particulièrement américaines, Berkeley a, dans les années 60, été un centre d'endoctrinement de deux des idéologies les plus perverses connues, le marxisme et le freudisme. Mais c'était en d'autres temps, où on pouvait, jusqu'à une certaine limite, discuter et surtout, une époque où les sciences restaient relativement peu infectées par les idéologies. Freudisme et marxisme se sont sensiblement effondrés dans les années 90, même s'il en reste des marques liées au conservatisme intrinsèque aux sociétés humaines. Depuis ce temps - éloigné dit-on - les universités- même Berkeley - ont tout d'abord subies l'effondrement du niveau d'instruction élémentaire. Cet effondrement a conduit à une très forte baisse de niveaux du niveau d'instruction secondaire, puis, celui des enseignants et maintenant, la plupart des étudiants ne savent ni lire, ni écrire. Cette critique peut paraître caricaturale, ... Mais, elle est attestée par les critiques que de nombreux observateurs font depuis des années du niveau des étudiants. Et quand ils prétendent savoir lire, de moins en moins sont capables d'écrire sur du papier, n'ayant jamais appris, n'ayant jamais utilisé que des claviers numériques. Or, l'écriture manuscrite, notamment sur papier, permet de matérialiser la pensée selon des formes bien plus complexes que le clavier numérique. Après la chute drastique du niveau des étudiants, toujours plus accélérée, vient évidemment la chute du niveau des enseignants universitaires. Les plus jeunes d'entre eux n'ont en effet pas été instruits selon les méthodes éprouvées de sorte que leurs connaissances sont extrêmement mauvaises. Le phénomène de disqualification de l'enseignement supérieur, d'abord aux USA, puis dans le reste de l'occident - Europe, essentiellement- est devenu certainement irréversible. Et cet effondrement des universités, étudiants et enseignants, produit deux effets pervers absolument destructeurs de la société occidentale. Tout d'abord, les niveaux d'instruction et d'enseignement sont directement corrélés avec la capacité de contestation des idées, des théories, des assertions dans toutes disciplines. Les analphabètes et les incultes sont incapables de débattre et vivent dans des sociétés complètement bloquées, dans lesquelles plus rien n'évolue que par destruction. Or, si cette exigence du débat est essentielle à l'université, elle l'est à un degré moindre dans les sociétés technocratiques, dont il est imaginé que leur gestion est incontestable, ou seulement à la marge. La fabrication d'une voiture ou d'une machine à laver ne se discute pas, ne se change pas, sauf à perfectionner un détail. Or, très clairement, depuis une quarantaine d'années, nous sommes entrés dans une ère technocratique, qui va probablement s'achever dans le chaos. Le deuxième effet de l'effondrement du niveau universitaire est que les sciences sont peu à peu remplacées par les idéologies. Les idéologies sont des représentations "consensuelles" du monde qui servent à représenter le réel en se substituant à lui et à son observation scientifique. l'une des phrases les plus lues ces dernières années commence par : "Selon le consensus unanime de la communauté scientifique, ..." L'horreur absolue ! Or, on a vu l'effondrement des deux idéologies phares de la fin du XX° siècle, marxisme et freudisme. Mais instantanément, d'autres se sont substituées à elles : wokisme, cancel culture, inclusivité, diversité, genrisme, ... Toutes sont issues des universités américaines. Parfois s'appropriant des élucubrations savantes de l'Europe, comme la théorie de la déconstruction du français Jacques Derrida. Et c'est ici que revient l'université de Berkeley .... Une ONG, comme il y en a des milliers aux USA, lassée de ne pouvoir disposer des instructions éditées par la chancellerie de l'université de Berkeley, et destinées aux employés du service d'admission à Berkeley pour sélectionner sur dossier les futurs étudiants de Berkeley, profitant du statut d'administration publique de l'Université de Berkeley, a demandé en justice (FOIA) communication de ces instructions. Dans ce document, Berkeley impose que les candidats à l'entrée de Berkeley soient interrogés sur leurs points de vue concernant la diversité, l'égalité et l'inclusivité, agglomérat d'idéologies connu aux USA et autres lieux vassalisés par le sigle DEI. L'enquête révèle ainsi qu'en 2018, le département des sciences de la vie de Berkeley avait décidé de faire progressser la "diversité" dans la faculté. Cette initiative avait été complétée par l'obligation faite aux candidates de soumettre "une déclaration sur leurs contributions concernant "la diversité, l'équité et l'inclusion"". Le canddat devait aussi inclure des informations sur sa compréhension de ces sujets ... La note des candidats dépendait de leurs réponses de sorte qu'un candidat peu concerné par l'idéologie DEI avait un score négatif. Ces pratiques attentatoires à la liberté académique, aux sciences et à l'esprit universitaire sont extrêmement généralisées dans toutes les universités américianes. Ainsi deux recours devant la Cour Suprême sont pendants concernant l'université de Harvard et celle de Caroline du Nord. Dans l'Ohio, les représentants étudiants des minorités actives noires, hispaniques, LGBTQI+ ... sont dispensés des examens de matières théoriques comme les mathématiques ou la littérature qui sont tenues comme des moyens mis en oeuvre par les "suprémacistes blancs" pour réduire la "diversité" ... Il faut noter que ces pratiques de sélection universitaire sont très vaguement connues, même des universitaires enseignants et encore moins par les recruteurs des diplômés qui ont été sélectionnés sur cette base idéologique. Les dégâts que produisent et produiront les individus complètement pervertis par ces idéologies ne feront donc que s'étendre sans susciter beaucoup d'oppositions. Au delà de l'étonnement, de la fureur que suscitent ces "innovations", il faut bien comprendre qu'il s'agit là d'une étape majeure dans la destruction de la société occidentale. Parce que, après l'université, les individus qui ont subi l'endoctrinement des universités DEI, ESG, LGBT, ... deviennent impropres à toute activité sociale constructive. Or, on retrouve déjà ces gens partout dans la société : politique, médias, culture, finance, commerce, .... Sources :
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