La stupéfaction de la dictature ...

Philippe Brindet - 31 Juillet 2021

Je voudrais faire deux remarques :

  1. "L'immense majorité des gens ignorent complètement que le coronavirus SARS-CoV-2 et sa maladie Covid-19 ne sont pas tels que les dépeignent la covidocratie", opinion qui s'exprime symétriquement pas "une infime minorité de gens s'imaginent que le coronavirus SARS-CoV-2 ou sa maladie Covid-19 sont ou bien sans incidence ou bien sans risque" ;
  2. Les premiers - je ne dirais pas lesquels - estiment que le gouvernement prend des mesures adaptées à laquelle il faut se soumettre avec gratitude, tandis que les autres vitupèrent l'extinction des droits fondamentaux de la démocratie et l'avénement d'une dictature, ou d'une tyrannnie, ou encore d'un régime orwellien.

Quelles sont les conséquences politiques, sanitaires et sociales de ces remarques absolument catastrophiques pour l'espèce humaine, dans la mesure où l'ensemble de l'occident américanisé pense exactement de cette façon, et que tout porte à croire que la même pensée agite les pays non excessivement américanisés ?

L'information sur le SARS-CoV-2 et la Covid-19

La presse lourde ne parle "que de çà". Mais elle redit toujours la même chose, de sorte que les gens croient être au courant de tout alors qu'ils ne savent rien. Or, le "tout" que la presse lourde consent à transmettre à la population lui est fourni exclusivement par le gouvernement et se limite à un nombre extrêmement restreint d'assertions qui, peu à peu, se sont révélées fausses, parce que mensongères. Essentiellement, le discours mensonger des autorités politiques et sanitaires s'est borné à l'affirmation que :

Le SARS-CoV-2 est un pathogène provenant d'une zoonose, passé à l'homme de manière accidentelle en Chine et, de là, dans le reste du monde. La maladie que ce pathogène développe chez l'homme est la Covid-19 qui est une maladie mortelle. Pour se défendre contre elle, il n'existe aucun médicament, et l'humanité n'a qu'un seul moyen : attendre que toute la planète soit intégralement vaccinée. En attendant, il faut obéir aux ordres du gouvernement qui ordonne les sages mesures de distanciation sociale : confinements, couvre-feux, interdiction du travail, des rassemblements, des voyages, ;.. qui permettent de protéger les hôpitaux contre l'afflux de malades.
Cette affirmation était à accepter en bloc et il était interdit de la contester, acte qui était qualifié par la presse lourde, par les autorités politiques et par les autorités sanitaires de "complotisme".

La presse lourde comprenant :

  • la plupart des chaînes de télévision publiques et privées ;
  • la plupart des radios publiques et privées ;
  • la plupart des quotidiens, de la presse écrite ou web ;
  • la plupart des magazines et revues, de la presse écrite ou web ;
a servilement répétée les messages du gouvernement et des autorités sanitaires qui lui sont subordonnées.

La presse lourde s'est exclusivement limitée, sans mener aucune vérification des sources gouvernementales, sans aucune confrontation avec les données contradictoires disponibles sur les réseaux d'informations scientifiques comprenant les articles de tous les scientifiques, à relayer les instructions du gouvernement en y ajoutant de nombreuses aggressions terroristes exploitant honteusement des données statistiques qui se sont révélées grossièrement mensongères et ce de manière intentionnelle, et concernant notamment :

  • les admissions quotidiennes dans les hôpitaux et les services de réanimation ;
  • le nombre des individus testés positifs à la Covid-19 ;
  • le nombre des décès attribués à la Covid-19 ;
  • l'apparition de variants du SARS-CoV-2, généralement prétendus plus infectieux ou plus mortels.

La presse lourde, qui n'a pas hésité à moquer, déconsidérer, calomnier les voix dissidentes comme celles de médecins et de biologistes de première importance, s'est alliée avec les plateformes qui actionnent les divers réseaux sociaux; comprenant Facebook, Twitter et Youtube, qui n'ont pas hésité à réaliser une véritable censure, fermant l'accès des comptes d'utilisateurs relayant ou produisant des informations dissidentes.

Il en est résulté que l'opinion publique dans son ensemble a compris que la situation était catastrophique et que le mieux était de se soumettre aux instructions du gouvernement. Elle a accepté dans la terreur les mesures les plus invraisemblables, encourageant le gouvernement à augmenter les mensonges et les mesures destinées :

  • à rendre encore plus grave la situation sanitaire du pays, notamment en empêchant les thérapies de malades déjà diagnostiqués, mais aussi le diagnostic des cancers et autres maladies cardio-vasculaires au moins pendant les périodes de confinement ou de restriction d'accès aux établissements hospitaliers, et sur la Covid-19, en interdisant l'utilisation de médicaments bien connus, sûrs et efficaces comprenant l'hydroxychloroquine et l'vermectine ;
  • à rendre la pauvreté encore plus lourde dans au moins la moitié de la population française en détruisant notamment les transports, les infrastructures de soutien aux industries et au commerce, mais aussi en détruisant les emplois dans tous les secteurs de la vie économique ;
  • en détruisant les vies familiale, économique, culturelle et religieuse en empêchant les rassemblements et les déplacements et en faisant régner un climat de terreur
  • en détruisant la vie politique telle qu'elle est entendue dans un régime démocratique, une vie politique fondée sur la liberté et la confiance dans la société, notamment en interrompant le fonctionnement des institutions parlementaires et judiciaire, de sorte qu'aucun contre-pouvoir n'était possible et la terreur agissant, en dominant ces institutions quand elles pouvaient reprendre partiellement leus activités.

A cause de toutes ces actions manifestement concertées, et qui se retrouvent identiquement dans la plupart des Etats de l'occident américanisé, comprenant une grande partie des Etats de la Fédération anéricaine, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne, la France et bien d'autres encore, l'opinion publique occidentale a été complètement désinformée, terrorisée et rendue soumise aux instructions arbitraires des gouvernements qui, il faut le reconnaître ont très souvent renoncé à leur autonomie en se fiant sur des autorités sanitaires qui se sont entendues pour faire régner et la terreur et la soumission à un ordre sanitaire inique.

Actuellement, les pouvoirs publiques, leurs autorités sanitaires et la presse lourde mènent une offensive sans précédent autour de la vaccination Covid. La France utilise quatre "vaccins Covid" qui ne sont pas des vaccins classiques, mais des médicaments génétiques qui infectent les cellules humaines de la personne injectée avec des morceaux sinon toute la molécule de spike du SARS-CoV-2. Or, ces médicaments génétiques n'ont pas terminé leur développement, et notamment, les agences d'agrément des médicaments des divers pays de l'occident américanisé n'ont concédé que des autorisations temporaires d'utilisation.

De fait, la sécurité de tels médicaments génétiques est pratiquement inconnue. Or, les Etats tiennent des registres d'effets adverses des vaccins qui recueillent un nombre effarant de déclarations, dont beaucoup proviennent du personnel médical qui a procédé au suivi médical des vaccinés malades de leur injection. Il est donc mensonger de prétendre que ces registres n'ont pas d'utilité sanitaire. Il existe un nombre 40 à 100 fois plus élevé de décès pour l'ensemble des autres vaccins depuis dix ans avec les seuls vaccins Covid pendant six mois. Les autorités politiques et sanitaires se contentent d'affirmer que la balance bénéfice - risque est encore largement favorable aux vaccins Covid, sans dire quels sont les risques qu'ils ont pris en compte. Or, le nombre extrêmement élevé de décès enregistrés dans les registres d'effets adverses indiquent que la partie "risque" est très élevée. Quand au bénéfice, on sait - et les autorités politiques et sanitaires n'hésitent pas à l'affirmer - que les vaccins Covid ne servent pas à empêcher la contamination d'un vacciné Covid par le SARS-CoV-2 et pas plus à empêcher la contamination par un vacciné Covid, infecté par le SARS-CoV-2.

En l'absence de données publiques, il est donc extrêmement douteux que la partie "bénéfice" de la balance bénéfice - risque soit élevée. Or, au contraire, le gouvernement, les autorités sanitaires, la presse lourde font le silence sur les risques, sur la balance et sur les vaccins Covid qui sont décrits au public comme de simples vaccins bien connus et parfaitement efficaces et sûrs. Il s'agit d'un mensonge absolument éhonté. Il est catastrophique pour le sort de la démocratie que les gens ne demandent pas au gouvernement de publier les données qui lui permettent de dire que les vaccins Covid sont efficaces et sûrs, alors qu'on sait qu'ils ne sont pas efficaces et pas sûrs du tout.

Mais, l'opinion publique circonvenue accepte sans discuter le diktat des autorités auxquelles elle s'est soumise, trahissant le devoir de critique essentiel au bon fonctionnement de la démocratie. C'est exactement l'attitude des allemands en 1933 ou des Russes en 1935. Les causes sont toujours les mêmes : suppression de la liberté de la presse, établissement de la propagande, diffusion de la peur, désignation d'un ennemi et enfin élimination des éléments socialement inadaptés. Comme les non-vaccinés.

La dictature étonne la plus grande partie des gens ...

C'est une autre façon de dire exactement la même chose. Lorsque des adversaires de la politique actuelle dénoncent la dictature, la tyrannie, le facisme, l'autoritarisme, ou l'une de leurs actions comme l'établissement d'une pensée unique, d'une pensée de groupe, la diffusion obligée de la propagande, la traque des opposants, les décisions autoritaires, la domination de la police, ... , la première réaction des gens "socialement adaptés" est la surprise.

Parfois "surjouée", cette surprise est souvent naturelle, parce que la plupart des gens sont endoctrinés par la croyance que nous vivons dans une "démocratie", dont le nom même s'oppose à ceux de dictature, de tyrannie, et autres. Le problème de cette surprise tient à ce que les Allemands de 1933 ou les Russes de 1935 vivaient dans des démocraties et que beaucoup d'entre eux, même plusieurs années plus tard étaient exaspérés par ce qu'ils estimaient la calomnie de leur régime.

On a relevé dans des situations extrêmes l'établissement du "syndrome de Stockholm" qui crée une sorte d'affection des kidnappés à l'égard de leurs kidnappeurs.

Mais, il y a une autre position qui est celle des tyrans qui suppriment ceux qui les dénoncent. Aussi déjà, la surprise initiale des gens soumis au régime fait place très souvent à la haine. Car c'est bien de haine que l'on voit suscitée actuellement contre les opposants à la politique imposée. Le pouvoir n'hésite d'ailleurs pas à les dénoncer comme des ennemis de la "science", comme de ridicules "anti-vax", les accusent de complotisme. Ils sont aussi de plus en plus souvent dénoncés au public comme des gens dangereux qui, ne se pliant pas aux règles sanitaires, mettent en danger la vie des autres.

Une autre surprise attend les soumis au régime : la montée en puissance de la colère d'une frange pauvre de la population qui voit sa misère s'accroître, et qui commence à percevoir que le régime ment parfois, souvent ou même tout le temps. Pour l'instant, sauf quelques rares exactions, la colère populare prend encore le moyen de la manifestation sur la voie publique. Mais, le régime commence à s'exaspérer et sa police devient de plus en plus violente et instrusive parce que ses méthodes avaient montré une certaine efficacité à partir de 2018, lors de la révolte dite des "Gilets Jaunes". De même, sa justice devient de plus en plus une justice aux ordres. On attend le défèrement de la loi sur la passe sanitaire devant le Conseil Constitutionnel. Mais le Conseil d'Etat depuis le début de la pandémie n'a jamais pris une seule décision dévaforable au régime, se bornant à de rares décisions condamnant l'Etat sur des requêtes exigeant une réaction sanitaire encore plus dure.

En France, il reste encore la justice civile et la justice pénale qui n'ont pas encore été actionnées. Leur soumission au régime est cependant très probable parce qu'elles disposent de moyens pour se saisir des nombreuses atteintes graves à la Loi commises par les autorités publiques et sanitaires.Ni la justice civile, ni la justice pénale ne se sont elles-mêmes pourvues contre ces délits et crimes.

Pour revenir au Conseil Constitutionnel; il est saisi actuellement par le Gouvernement sur la loi dite sur le passe sanitaire qui est destinée essentiellement à forcer la population à se faire vacciner sans qu'il soit nécessaire de passer une loi d'obligation vaccinale.

La cause de cette hypocrise réside dans le caractère expérimental de la vaccination Covid que rend évident le nombre extrêmement élevé d'effets adverses démontrés dans tous les Registres d'effets adverses : à l'Agence européenne du Médicament, au MHRSA de Grande-Bretagne, au VAERS des CDC du gouvernement fédéral des USA ... mais pas en France où les deux CHU qui sont chargés d'analyser les déclarations des vaccinés ne comptent que des "effets secondaires" mineurs et ne remettant pas en cause la "balance bénéfice à risque" de la vaccination Covid. Mais, plus encore, on sait notamment d'une enquête très malmenée du Parlement européen que les producteurs de vaccins Covid ont renvoyés sur les Etats toute responsabilité concernant les éventuels effets adverses de la vaccination Covid.

Or, saisi indirectement d'une question concernant la vaccination Covid, le Conseil Constitutionnel est présidé par un homme qui a été impliqué dans un scandale sanitaire national : l'affaire du sang contaminé. Et ce Président se trouve être le père du dirigeant d'un cabinet d'affaires américain, McKenzie, auquel le gouvernement français a donné mission d'organiser la campagne de vaccination covid.

On doit donc reconnaître que, si dictature il y a, cette dictature est très spéciale.

Le marché de la vaccination Covid a été traité par la Commission de Bruxelles. Les contrats avec Pfizer et Moderna notamment ont été signés en Juillet 2020. Or, la Commissaire européenne en charge de la négiociation dispose d'un compte à Chypre qui a été approvisionné d'une montant de 4 millions d'euros trois jours avant la signature de l'accord extraordinairement favorable aux fabricants des vaccins covid.

Si on observe maintenant le marché des tests diagnostic de la Covid-19, la France a réalisé 106 millions de tests PCR. A 70 euros le test prêt à l'emploi, c'est un montant de plus de 7,42 milliards d'euros en guère plus d'un an. Gageons que cet argent n'est pas perdu pour tout le monde et qu'il existe très certainement une connivence entre l'Etat et ses fournisseurs pour produire une telle manne.

La vraie question est donc de savoir si une escroquerie en bande organisée peut utiliser la couverture d'une dictature pour prospérer ?

Quelles sont les conséquences politiques, sanitaires et sociales

La question est immense. Elle est certainement prématurée. Mais d'ores et déjà, on peut affirmer :

  1. au point de vue politique : la classe politique a été incapable de résister à l'épidémie, qu'elle fusse produite par un vulgaire coronavirus, pa un pathogène produit par la Chine, ou par une alliance corruptrice avec des autorités sanitaires ou scientifiques qui l'ont guidée vers une politique néfaste à la République. Cette classe politique s'est entièrement déshonorée.

  2. au point de vue médical et sanitaire : malgré les objurgations horrifiées de nombreux médecins et biologistes, trop isolés les uns les autres pour être efficaces, la classe sanitaire et médicale s'est soumise avec délice à une idéologie épidémique qui a imposé des solutions médicales et sanitaires absolument catastrophiques et cette classe médicale et sanitaire est entièrement corrompue par des alliances souvent clandestines avec des industries, notamment pharmaceutiques, mais pas seulement. Cette classe médicale et sanitaire s'est entièrement déshonorée.

  3. au point de vue social : l'appauvrissement de la France et de la plupart des Etats de l'occident américanisé est invraisemblable, même si la statistique économique est encore capable de donner le change. La perte de confiance dans la classe politique et dans la classe médicale est certainement profonde. Seule une révolte dont nul ne sait quand elle commencera et encore moins comment elle se terminera est en cours de fermentation.

Note sur la "révolution qui vient" ...

Les prophètes s'excitent à chaque période instable. Annoncer une révolution n'est pas chose aisée, sauf si on fait cette annonce tout le temps et suffisamment longtemps. Avant une révolution, on peut surtout craindre une invasion rapide par une puissance étrangère. Deux exemples :

  1. une alliance entre la Russie et la Chine emporterait l'Europe en moins de quinze jours avec une ligne ferrée rejoignant Chenzen sur le Pacifique à Duisbourg sur la Baltique en passant par ... Moscou. C'est très improbable. Mais les français avaient aussi des certitudes le 1er mai 1940 ...
  2. une alliance du monde musulman, fédéré autour de la Turquie, mettrait plus de temps à s'emparer de l'Europe et certainement avec des dommages bien plus importants puisqu'elle utiliserait les populations musulmanes installées en Europe pour gêner la réaction des Etats attaqués et probablement pour installer un régime islamique en Europe. Une telle action cependant pousserait une intervention des Etats-Unisdont l'expérience montre qu'elle serait encore plus destructrice.

Pour obtenir une révolution, il faut une révolte - çà on peut l'avoir. On l'a déjà. Mais, il faut aussi une organisation politique qui, du moins dans les milieux français, fait complètement défaut, toutes les actuelles organisations politiques se caractérisant par une soumission absolue au progressisme, aussi appelé "dictature libérale". Par contre, la présence d'une minorité musulmane très active et ayant des relations politiques très proches avec des Etats comme le Maroc et la Turquie, est très favorable à une révolution pour le compte de tels Etats. De sorte que la menace la plus grande apportée par le désordre installé par la pandémie se trouve certainement autour de l'immigration musulmane.





Revue C-Politix
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